samedi 18 décembre 2010

Compiler et signer votre application Android

Parfois ce qui devrait être simple ne l'est pas, pour exemple cette petite discussion autour de comment compiler et signer votre application sous Android : une étape essentielle pour la distribution via l'Android Market ou en Ad Hoc.

En cherchant sur Internet, vous risquez de vous perdre rapidement sur le pourquoi du comment le faire en ligne de commande, seulement, en tant que développeur intelligent vous utilisez certainement Eclipse et donc là le processus est beaucoup plus simple :

  • Clic-droit sur votre projet ;
  • Clic sur Android Tools ;
  • Clic sur Export Signed Application Package.
Vous avez fait le plus dur, il ne vous reste plus qu'à créer votre trousseau, vos clés et exporter votre application : elle est ainsi prête à envoyer sur l'Android Market ou à diffuser par un autre biais.


mardi 14 décembre 2010

La théière de Russell

Dieu n'existe pas.

Ceci est de l'ordre du factuel, mais certains verront dans l'absence de faits l'essence même du divin. La non-existence de Dieu nécessiterait alors une preuve, au sens mathématique du terme. Une preuve que ça ne peut pas exister...

Voilà qui tracassera bien du monde, ceux qui croient qu'une femme a enfanté en restant vierge, qu'une entité anthropomorphe a créé la femme à partir d'une côte d'une première créature elle-même issue de glaise ou qu'un dénommé Jésus a ruiné toutes les poissonneries du bassin de la Mer Morte avec deux truites pour toute matière première. Ceux-là même se découvrent logiciens, amoureux de la vérité mathématique quand il s'agit de prendre l'inexistence de Dieu pour acquis ...

Qu'il est difficile de répondre à cela, prouver l'inexistence de Dieu est un problème complexe... Bertrand Russell proposa donc lui-même sa théorie irréfutable, car si les croyants arguent l'irréfutabilité de l'hypothèse divine il est tout aussi valable de présenter d'autres hypothèses irréfutables pour rhétoriquement démontrer l'absurde. L'hypothèse de Russell concerne l'existence d'une théière positionnée entre la Terre et Mars, suivant une orbite elliptique suffisamment petite pour être indétectable. L'inexistence de cette théière est aussi inextricable que celle de Dieu.

Je vous propose pour conclure cette citation de Dawkins extraite de Wikipedia :

«La religion organisée mérite la plus vive hostilité car, contrairement à la croyance en la théière de Russell, la religion organisée est puissante, influente, exemptée de taxes et systématiquement transmise à des enfants trop jeunes pour pouvoir s'en défendre. On ne force pas les enfants à passer leurs années de formation en mémorisant des livres farfelus sur les théières. Les écoles publiques n'excluent pas les enfants dont les parents préfèrent la mauvaise forme de théière. Les fidèles de la théière ne lapident pas les non-croyants en la théière, les apostats de la théière, les hérétiques de la théière ou les blasphémateurs de la théière. Les mères n'empêchent pas leurs fils d'épouser des shiksas de la théière sous prétexte que leurs parents croient en trois théières plutôt qu'une seule. Ceux qui versent le lait en premier ne mutilent pas ceux qui préfèrent commencer par verser le thé.»


vendredi 10 décembre 2010

Mark Twain et les percepteurs

«The only difference between a tax man & a taxidermist is that the taxidermist leaves the skin.»

Traduction personelle :

«La seul différence entre un percepteur et un taxidermiste est que le taxidermiste laisse la peau.»


mercredi 8 décembre 2010

Autoentrepreneur la grande arnarque

L'hérétique est le seul que j'ai vu s'étendre sur le sujet. Le sujet : le fait que le gouvernement se soit décider à faire payer la taxe professionnelle aux auto-entrepreneurs.

Tout d'abord clarifions les choses.

Premièrement la taxe professionnelle n'existe plus, elle coutait trop cher à Renault, comprennez vous. Nicolas Sarkozy l'a supprimé, mais en a rajouté deux dans la foulée dont la CFE (Contributions Foncières des Entreprises. Cette CFE est beaucoup moins importante pour Renault (signez-vous trois fois quand vous parlez d'une industrie en France, elle pourrait bien disparaître ou vous coûter encore plus cher), pour les autres en revanche c'est plus cher.

Deuxièmement, au jour où j'écris ces quelques mots, le gouvernement dans sa grand fébrilité fiscale s'est engagé à ne pas taxer un petit sous ensemble des auto-entrepreneurs. Qu'est-ce qu'on ne fait pas pour étouffer les cris.

Troisièmement, il faut faire savoir aux profanes que la Taxe Professionnelle et la CFE ont toutes deux une propriété intéressante. Cette taxe est due par les entreprises avant même le premier euro de chiffre d'affaire et donc avant le premier centime de bénéfice, c'est un frein important à la création et au démarrage de l'entreprise puisque c'est une charge direct.

Quand on avait lancé en grande pompe le statut d'auto-entrepreneur, chacun y était allé de son petit mot doux sur le statut. Personnellement il me semblait que c'était un très bon cadre pour démarrer avec des démarches administratives simplifiées et des charges réduites, mais cependant, ce n'était qu'un cadre temporaire, 32 000 euros de plafond de chiffre d'affaires ça fait franchement short. Je rappelle que c'est 32 000 : sans tenir compte des frais, sans mutuelle, sans couverture chômage, sans envisager les emmerdes pour trouver un emploi.

Sur un aspect purement interventionniste, c'était pas trop con, de faire une petite marche avant de rentrer dans le real world, celui des 45 % de charges... L'autre truc génial c'est que pour un dispositif qui consiste dans la plupart du temps à payer son RMI en allant bosser : ça rentre dans les comptes de la créations d'entreprises, ça en fait un paquet d'ailleurs, plusieurs centaines de milliers (entre 300 et 500 000 d'après les bribes que j'ai pu trouver).

Du coup, je sais pas pour vous, mais enculer environ 400 000 mecs à raison de 750 € en moyenne par tête, je me dis que ça peut rapporter dans les 300 millions. Au gouvernement, ils font pareil, du coup, cracher sur ses engagements, montrer qu'on a vendu du vent et venir entuber 400 000 personnes qui ne sont pas parmi les plus riches de la France (étudiant, ancien chômeur, futurs RMIstes, etc). Ca pose pas de soucis : puisqu'on vous dit que c'est pour Renault.

Rajoutons un petit point pour vous montrer à quel point les gens qui veulent nous diriger sont tordus, l'auto-entreprise n'a pas de capital, ainsi si avec une SARL, une charge imprévue pouvait vous faire couler, et donc perdre votre capital, pour une auto-entreprise, tant qu'il y' a de l'argent sur votre compte, on peut venir vous le réclamer.

Ainsi on nous refait la même histoire qu'avec les allocations étudiants, on teste le marché et on ajuste derrière.

«L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris.»

Rappelons-nous de cela face à ceux qui nous vendront que l'état est honnête par nature.


lundi 6 décembre 2010

Wikileaks : beyond good and evil

Vous connaissez Wikileaks ? Ce site qui balance des infos confidentielles sur Internet, des rapports sur la guerre en Irak, des notes d'ambassadeurs, ...

Wikileaks pose un petit problème pour deux raisons :

  • Il diffuse des informations sans aucun intérêt mais légèrement insultantes du genre Berlusconi serait incompétent, Sarkozy serait susceptible et autoritaire... Ces informations sont très rafraichissantes pour les particuliers, ça montre au moins, qu'au-delà d'une hypocrisie convenue sur le plan diplomatique, il y a quand même des gens avec un sens critique qui ont une vision de la réalité intègrant un peu de bon sens. Par contre c'est un peu chiant de retourner serrer la main à un chef d'état quand il a appris que tu lui avais violemment vomi dessus deux jours plus tôt ;
  • Il diffuse des informations stratégiques du genre : les pays arabes seraient franchement rassurés si les USA s'occupaient du problème Iranien... Ca c'est plus intéressant, et même si la plus part des informations de ce type joue un peu le jeu de l'Amérique, ça permet d'avoir une vision des enjeux géopolitiques un peu moins biaisée par des analyses à deux balles et des prises de position hypocrites. Le côté emmerdant, je ne vous le détaille pas, c'est le même qu'au-dessus, en pire.

Vous froncez les sourcils... Vous avez du mal à prendre position sur l'affaire Wikileaks, mais voyons, c'est facile ... Eric Besson voudrait faire fermer Wikileaks, c'est pas une bonne raison de supporter Wikileaks ça ? Si la société française a besoin de repères, Eric Besson en est assurément un.

Eric c'est un homme simple qu'a pas bien compris que la France n'était pas encore Cuba, alors du coup, il a expliqé" à l'hébergeur du site d'information Wikileaks, à savoir OVH, que ce serait mieux s'ils pouvaient aller voir ailleurs. On ne lui a pas dit que son ministère ne lui donnait pas de droit sur la manière dont les entreprises choisissaient leurs clients...

Eric n'est pas le seul, puisque tout le monde aimerait bien flinguer Wikileaks et son fondateur Julian Assange.

Par exemple, ce gentil Australien était, selon de nombreux médias, poursuivi pour viol en Suède. Seulement voilà malgré un mandat d'arrêt Interpol, le crime n'en est pas un, c'est un délit, et encore, qu'en Suède où on l'appelle le «Sexe par surprise».

Je vois vos yeux s'écarquiller, moi non plus je n'ai pas bien compris. Mais si jamais vous n'aviez pas bien saisi le pourquoi du comment du diamètre des rouleaux de papier cadeau, vous voici informés. Plus sérieusement, si vous couchez avec une suédoise, appelez votre avocat  pour vous rencarder sur le sujet, il semblerait qu'une capote qui craque soit plus gênante sur un plan légal que médical chez les scandinaves.



La vrai question de fond du sujet Wikileaks est naturellement celle de la raison d'état et du secret d'état qui l'accompagne dans ses déplacements... Non, Julian Assange n'est pas un criminel, il contribue à un monde moins hypocrite, des citoyens mieux informés et des gouvernements plus responsables. L'individu prime face à une représentation idyllique d'une collectivité qui s'appelle l'état.

Si vous avez envie d'aider Wikileaks, ça se passe par là. Si le site n'est pas accessible, je vous laisse regarder chez Bluetouff.

Je vous invite à vous rappeler de ce slogan accrocheur : «We do not forgive, we do not forget. Expect Us» et donc à boycotter Paypal qui s'est permis de bloquer les paiements vers Wikileak et accessoirement Amazon qui a viré Wikileaks de son cloud.


En tant que socialiste, t'es plutôt mur de Berlin ou ministère de l'immigration ?

Les incohérences, les incohérences, les incohérences, ces petits points qui font de la démonstration par l'absurde un outil rhétorique intelligent, performant et simple.

Alors aujourd'hui j'aimerais vous parler de ce monopole du cœur cher à tous ceux qui chérissent le socialisme moderne : l'amour de l'étranger (particulièrement s'il est pauvre et issu d'un pays pourrave)... Personnellement, j'aurais du mal à me positionner contre l'immigration (voir même, je ne le fais pas) mais j'ai du mal également à concevoir comment le socialisme peut s'accommoder d'une absence de frontière.

Prenons comme définition du socialisme, un système où les ressources sont redistribuées (avec plus ou moins de largesse) suivant le principe du "à chacun selon ses besoins". L'analyse sous l'aspect individualiste (i.e. chaque individu se préoccupe en premier lieu de son intérêt propre) donne un rendu cocasse que je vous livre ici :

Option 1 : notre pays socialiste fonctionne bien par rapport aux autres pays qui l'entoure. C'est Noël, c'est donc l'opportunité pour les individus avoisinants de venir chercher un meilleur niveau de vie qu'ils obtiendront tant que la redistribution leur donnera plus que ce qu'ils n'auraient eu en restant dans leur lieu de départ. Il va donc entrer des individus jusqu'à saturer le surplus de richesse produit sur le territoire. Ainsi le pays va très vite essoufler sa vigueur économique pour revenir à un statut quo entre son niveau de vie par tête et le minimum des pays avoisinants puisque vont rentrer en priorité sur le territoire ceux qui seront favorisés par la redistribution.

Option 2 : notre pays va mal (encore une fois par rapport aux pays qui l'entoure). Cette fois le flux migratoire s'établit dans l'autre sens, et partent en priorité, ceux qui peuvent s'en sortir mieux en travaillant sur d'autres terres et avec eux, c'est la richesse qui s'en va, elle suit les individus les plus productifs, les plus susceptibles de gagner de leur départ. La situation de mauvaise, passe donc à pire.

Dans le premier cas, on voit un ministère de l'immigration visant à réguler celle-ci, dans le second, il s'agirait plutôt d'un mur de Berlin pour brider le flux migratoire.

L'illustration vient d'ici


vendredi 3 décembre 2010

Nietzsche sur le conformisme

«Veux-tu avoir la vie facile ?
Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.»


dimanche 28 novembre 2010

Milton Friedman s'offrait aussi des shows télé


Emprunté sur le compte Facebook de quelqu'un dont je ne sais pas s'il souhaite être cité


mardi 23 novembre 2010

Ces gens qui me filent la banane

Moi-même en début de mois
Au début du mois, j'ai vu le classement Wikio (un truc bizarre qui sert à mesurer la taille du sexe des bloggers), quand j'ai vu la troisième place, j'ai dansé sur du heavy metal pendant trente minutes... Deux crises d'asthmes plus tard j'étais sur pied, mais j'avais toujours du mal à intégrer la nouvelle.

h16free.com affiché en troisième position c'est un symbôle.

Naturellement y'a l'effet grève, une campagne gratos pour les libéraux/libertariens ces petites conneries. Entre ceux qui sont énervés par le dirigisme du gouvernement et ceux qui en ont marre du comportement mafieux des syndicats ça en fait du monde qui peut avoir envie de s'intéresser à la liberté. Dans l'ensemble ça contribue aussi à me retirer l'impression de faire partie d'un troupeau de trois brebis galeuses hurlant pendant que d'autres sont occupées à paitre tout en se faisant câliner par le berger.

Je conclus ce billet éclair de fanboy par d'autres petits liens de neoultralibéraux intégristes :
La sculpture vient de chez David Mosher


samedi 20 novembre 2010

Euthanasie : évitons de fausser le débat

Je dois admettre que quand Koz s'offre une explication sur l'euthanasie, un peu argumentée et, au-delà d'un comptage de point politico réthorique il marque un point à mes yeux dans ce monde de basse relativité. Prenons donc un peu de temps pour formuler un point de vue.

Pour moi l'euthanasie est vendu en package avec le droit de disposer de sa vie et donc d'y mettre fin. Contester celà c'est contester le fait que je sois le seul propriétaire / maître de mon corps... Naturellement ça veut dire verser dans le fascisme profond ou le dogme religieux primaire : "la vie c'est le cadeau de Zésus"... Mais ça c'est touchy à défendre, parce que ça veut dire se mettre dans le camps des conservateurs mal conservés ; ça fait aussi dégueulasse que de défendre le créationnisme.

Je trouve que l'on prend le refuge un peu facile du contre-exemple, des abus, du produits dérivés... Le même type de positions que l'on peut prendre contre le port d'arme, le mariage gay ou la prostitution...

Vous voyez le genre ? Le port d'arme c'est la porte ouverte à l'assassinat, le mariage gay c'est génial pour les pédophiles, la prostitution c'est des filles qui sont forcées, on ne peut prendre plaisir à celà... Cependant, posséder une arme et être un assassin c'est différent ; être gay et violeur d'enfant ce n'est également pas un phénomène nécessairement corrélé ; vendre son corps pour bosser dans la police, c'est à mon sens plus dégradant que de le vendre dans la rue sur la base d'un échange librement consenti. Sérieux, qui peut aimer être percepteur au fasciés ? L'individu, quand il s'agit de ses droits, ne doit pas être réduit à des mesures statistiques, l'individu existe en lui-même, il n'existe pas à 95 %, s'il a 5 % de chances d'être allé malheureusement tâter les extrémités de la loi normale.

Quelques extraits :

  • "Aucun Homme n’est jamais indigne" : je prends un argument bisounours de l'adversaire, je le démonte, et donc j'ai raison... Oui mais non, ça prouve que l'argument est mauvais, ça ne statue pas sur l'idée sous-jacente.
  • "Donner la mort" : oui, on donne la mort, à celui qui la demande et n'est plus en mesure de s'en charger par ses propres moyens ; on ne donne pas la mort comme le ferait un exécuteur et comme le laisse sous entendre la formulation.
  • "Le choix est illusoire" : le fait que d'autres alternatives puissent paraître inacceptables ne conteste en rien le fait qu'il y ait un choix. Si un choix n'a aucune conséquence, il est futile, la liberté ce n'est pas légèreté.
  • "La demande de mort est extrêmement minoritaire" ... voilà un bel argument pour légitimer que l'on débatte d'autres sujets... Je n'ai pas vu la même hargne pour demander que l'on ne parle pas de burqa. Un peu salaud de ma part de critiquer des choix éditoriaux plus guidés par le coeur que la rhétorique.
  • "Autoriser l'euthanasie active portera un coup fatal au développement des soins palliatifs" : de la même manière, je pense que l'on devrait couper Internet dans tous les foyers français, car il menace la pérennité des médias traditionnels.
... Bon j'arrête, je reconnais la manœuvre un peu facile et mesquine.

Pour moi, il est un seul argument qui peut s'opposer à l'euthanasie dans certains cas, c'est le fait que lorsque le malade est inconscient, il n'est pas acceptable de faire un choix définitif en son nom.


En guise conclusion, je repense à l'affaire Chantal Sébire qui a finit par se suicider et exercer les droits qui étaient les siens en emmerdant la loi. Si on doit l'estimer fautive, je me dois de m'interroger : jusqu'à quel point faut-il souffrir pour faire plaisir à un dieu absent ? Quel degré de douleur pour expier l'arrogance de l'existence ?

Illustration Time Magazine


lundi 15 novembre 2010

François Hollande : "There's no such thing as a free iPad"

Des goûts plus que douteux depuis un certain temps pour François
La news est ici : en Corrèze, on file des iPad gratuits pour les 2500 collégiens de sixième ainsi qu'aux 800 professeurs... un par tête et donc 3300 en tout, au prix standard, ça nous fait donc 1,5 millions d'euros et également 1 prof pour moins de 4 gamins (ça vous apprendra à ne faire qu'un seul niveau ! Cons de profs de troisième).

Faudra m'expliquer l'intérêt profond du dernier gadget technologique dans le cadre d'une démarche éducative, même l'armée de geeks qui s'en servent n'a pas trouvé d'argument plus percutant que "le confort". Je le reconnais c'est déjà bien, faut pas déconner, on sait que la qualité du service c'est pas négligeable ... Entrez dans un service public si vous avez des problèmes de mémoires sur ce point !

Et puis faut être réaliste, dans une période d'euphorie économique où on ne sait pas vraiment quoi faire du pognon, c'est une super idée d'investissement. C'est un point de vue Keynésien intéressant, habituons très tôt les gamins a avoir le niveau de vie d'un bobo, ça va te les booster à consommer ça ! On pourrait même les piquer à la coc', faudrait légaliser le bousin pour pouvoir le taxer, mais il parait que ça incite aussi à la consommation, faudra trouver une excuse genre "expérimentation" pour faire passer le truc, je suis sûr que c'est gérable.

Au nom de tous les mecs qu'ont du mal à boucler les fins de mois : merci Winnie !

Que les militants de gauche se rassure, ils ont toujours beaucoup de chance de l'avoir en présidentiable... Il a montré son grand coeur, son côté frêchien (frêchiste ?) amoureux de la dépense inutile et baron du torchage de cul agrémenté d'argent publique.


samedi 13 novembre 2010

Les solutions de la CGT

Ça fait du bien quand ça s'arrête les grèves, je suis donc tenté de vous proposer de revenir sur le sujet au calme. Même si cela est derrière nous, la réflexion pourra peut-être s'avérer utile.

La CGT a une solution relativement universelle à tous les problèmes : taxer les profits. Je ne peux pas en blâmer le caractère universel, je ne suis pas le partisan de ces lois qui en voulant s'adapter à chacun ont surtout tendance à foirer pour tout le monde, ceci étant dit, je doute que "taxer les profits" soit une solution qui survive à l'étude.

Why ?

Deux minutes, j'y viens camarade !

Il y a une réplique dans le film Wall Street une réplique intéressante : "greed is good", "la cupidité c'est bon". Pourquoi c'est bon, parce que ça pousse à se donner à fond, à optimiser, à créer de la valeur. La récompense, c'est la captation de cette valeur, yes : the profits !

La peine de mort, c'est la société qui punit un comportement. La prison et les amendes ont des visées similaires à un degré différent. Une taxe qui n'est pas payée par tous est une forme d'amende, une sanction, en France, c'est donc mal de fumer, d'utiliser sa voiture, de ne pas avoir d'enfants. A contrario, on subventionne, et donc, c'est bien de faire des études, d'embaucher, de prendre des voitures qui polluent peu... Oui, c'est un peu le ciment de la fiscalité française, mais l'état maman faut l'assumer.

Donc la CGT nous propose de punir la création de richesse pour financer un système déficitaire (potentiellement pour cause de mauvaise gestion, mais peut-être pas que)... Lorsque l'on punit quelqu'un c'est pour lui montrer qu'il n'est pas dans son intérêt de récidiver. Je rappellerais donc que sans profits, pas de motivation à la prise de risque, sans prise de risque pas d'innovation, pas d'émergences de nouveaux acteurs, pas de création de nouvelles richesses, pas de création de nouveaux emplois (dans cet ordre).

Le communisme n'est toujours pas une solution.

L'illustration vient d'ici


mercredi 10 novembre 2010

Typologie des états

On discute, on discute, on arrive rarement à se convaincre, il faut le reconnaître, alors que, c'est bien souvent notre voeux le plus cher. Cependant on arrive à faire émerger les points de discordance, souvent des points de fondement de la pensée, parmi ceux-là le rôle de l'état. Je pense que l'on peut, dans cette idée, identifier ainsi trois notions différentes l'état.

L'état socialiste ou l'état coupeur de tête

C'est partisan comme intitulé, j'aurais pu dire l'état juste, car c'est ainsi que ses partisans l'auraient décrit, mais je ne vois pas de justice à faire les pauvres riches et les riches pauvres. Il est normal que celui qui gagne plus par son travail possède plus, il est également normal que celui-ci puisse céder ce que bon lui semble de sa richesse à qui bon lui semble et potentiellement uniquement ses enfants au moment de l'héritage.

L'état coupeur de tête est l'état qui coupe ce qui dépasse en espérant rendre ainsi la différence moins douloureuse, la jalousie moins forte. C'est l'état des gens qui vous affirment que l'on peut difficilement laisser quelqu'un mourir dans la rue, et qui, par extension vous affirment que l'on ne peut laisser quelqu'un sans la télé dans son HLM.

Cet état est fondamentalement une entité donatrice, une grande mafia du coeur.

L'état nationaliste ou "ein Volk, ein Reich, ein Führer"

Cet état est dans le discours de beaucoup de personnes qui se sentent de droite. Dans le champs lexical de l'état nationaliste, on retrouve des notions obscures qui ont de tous temps justifiées que l'état agissent contre ceux qui le légitiment, quelques exemples : "image de la France", "raison d'état", "intérêt général", ...

Cet état est celui de la monarchie, il a ses serfs qui servent un roi, un leader, un but à l'échelle nationale, ce but c'est un intérêt flou mais absolu de la nation. C'est le premier des reproches que je fais au gaullisme, cette éloge de Napoléon, c'est le mépris de l'humain.

Cet état est fondamentalement un grand organisateur des masses pour mieux garantir sa grandeur, un Leviathan auto suffisant ayant pour seul but de se donner des moyens.

L'état libéral ou l'état Mc Donald

Cet état est une entreprise de prestation de service, l'état est vu comme un offreur de service de la part duquel il est légitime d'attendre un retour en échange de la participation qu'on lui concède.

L'état n'existe que pour servir à l'échelle individuelle chacun des intérêts qui le forme, c'est une grand association d'intérêts qui va intervenir sur des secteurs délimités qui varieront selon les supporters :

  • Défense ;
  • Justice ;
  • Education ;
  • Santé.

C'est un état limité qui se positionne dans cette maxime d'Einstein : "l'état est notre serviteur et nous n'avons pas à en être esclave".


samedi 30 octobre 2010

Quelques citations : Thomas Sowell

J'étais occupé à la lecture d'un article sur Contrepoint ayant pour objet de rationnaliser un peu le discours mainstream des médias sur les Tea Parties lorsque que j'ai vu passer un nom qui m'était totalement inconnu, celui de Thomas Sowell, un économiste américain encore en vie. Voici donc quelques citations d'un personnage dont j'aimerais sincèrement creuser les oeuvres à l'occasion.

«Jalousie + rhétorique = justice sociale»

«Le racisme n'a jamais fait de bien à ce pays, et il a besoin d'être combattu, pas d'être mis sous un autre management dans l'intérêt d'un autre groupe.» (traduction personnelle)

«L'une des plus amères ironies du XXe siècle fut que le communisme, qui se voulait une doctrine égalitaire et accusait le capitalisme d'égoïsme et de sacrifier cruellement les autres pour son bonheur, est devenu une fois au pouvoir un système d'un égoïsme et d'une cruauté telle qu'elle rendait les péchés du capitalisme pâles en comparaison.»


mercredi 27 octobre 2010

Le bilan de la révolution d'octobre 2010

La réforme des retraites est passée. On replie les drapeaux, on range les belles idées, le monde doit continuer à tourner... Enfin, je me plante, on ne les a jamais sorti les belles idées.

Alors le bilan, très facile : quelques adaptations bidons de la loi pour réussir la loi ultime, fantasme interventionniste,  une loi adaptée à chacun (et surtout injuste pour tous), des gens qui ne peuvent pas aller bosser (mais bon, ils comprennent, ils sont solidaires), des grévistes qui refusent quelques mois de salaires, des journalistes qui trouvent un sujet (trop con quand les journaux ne sont pas imprimés).

Mais bon, dans l'ensemble, il faut que vous notiez que je suis beau joueur, je sais admiré les personnes qui se battent pour des valeurs dans ce pays... Alors il serait triste de faire l'impasse sur ces belles avancées dans la situation de notre pays, on m'en voudrait de taire mes bons sentiments alors :
  • Merci tout d'abord aux grévistes des services publiques monopolistiques du pays d'avoir une nouvelle fois illustré que ce que l'on appelle "droit de grève" dans ce pays peut être résumé à une déresponsabilisation du fait de ne pas travailler. C'est d'ailleurs à ce titre, particulièrement bandant de constater que cela permet tout simplement de bloquer un pays, une activité, une entreprise, simplement en quittant son poste de prolétaire irremplacable.
  • Merci aux bloqueurs des raffineries qui ont montré que la notion de propriété était un mensonge du capitalisme qui servait de justification aux patrons pour conserver l'outil de production ;
  • Merci aux étudiants qui font la même dans leur fac mais avec des biens publics cette fois ;
  • Merci au gouvernement d'avoir profiter de l'occasion pour nous offrir une vrai réforme de fond. D'ailleurs "réforme de fond" est une lapalissade qui montre bien la détermination du gouvernement dans ces actions plutôt qu'une politique systématique d'évitement due à une ablation des testicules, des principes moraux et de la bonne foi.
  • Merci aux casseurs qui ont profité de l'occasion pour faire quelques emplettes à moindre frais ;
  • Merci à la police qui encadrait la bande de joyeux drilles précédemment cités pour éviter qu'ils ne se fassent ennuyer par des manifestants ;
  • Merci aux journalistes français d'avoir efficacement couvert les événements, et de ne pas avoir sombrer dans une fascination morbide comme l'ont fait des médias américains qui montrent des images dont le racisme profond et l'absence de professionnalisme n'échappe à personne ;
  • Merci enfin aux politiques d'avoir toujours évoqué et débattu des questions de fonds qui font les problèmes du pays ;
  • Merci aux français moyens d'accepter cette situation avec une compréhension étayée avant tout par du bon sens ;
  • Enfin merci aux syndicats qui ont su expliquer avec pédagogie que le corporatisme et le mépris de l'autre était des choses oubliées depuis longtemps pour eux.
Enfin merci quoi... Sinon une petite référence pour toutes ces bonnes personnes qui se justifient du pire pour de fausses raisons et présentent comme justification des explications biaisées, parfois mensongères et tout le temps partisanes :

«War is peace,
Freedom is slavery,
Ignorance is strength.»

George Orwell

 Clarifions les choses : 
L'illustration vient d'ici


jeudi 21 octobre 2010

1968-2010 : léger décalage

Tous ces yeux révulsés indicateurs d'orgasmes chez les gauchistes à la vue de ces 11 millions de manifestants dans les rues de Paris (merde j'ai du multiplier le chiffre deux fois), ça me fait un peu rigoler. N'ayant pas trop le temps d'écrire, je vais me permettre de plagier :

«En 1968, c’était les futurs patrons qui défilaient. En 2010, ce sont les futurs chômeurs.


En 1968, les émeutiers avaient un mot d’ordre. En 2010, les casseurs n’ont plus qu’un mode opératoire, tant il est vrai qu’un Phonehouse comme cible institutionnelle d’une révolte populaire, ça le fait moyen.»

Pour poursuivre votre lecture, rendez vous chez H16


mardi 19 octobre 2010

Forcer les www devant votre nom de domaine

Ça prend cinq minutes et ça peut dépanner, voici un petit bout de fichier de configuration pour votre serveur Apache (fichier .htaccess) pour forcer les www devant l'adresse de votre site.

RewriteCond %{HTTP_HOST} ^planet-montre\.com [NC]
RewriteRule (.*) http://www.planet-montre.com/$1 [QSA,R=301,L]

Voilà qui sera très pratique pour renforcer un peu votre identité numérique, histoire de ne pas faire cohabiter mondomaine.com et www.mondomaine.com dans les résultats de Google si cela n'est pas nécessaire.

Pensez à adapter votre code si vous n'êtes pas en train de travailler sur planet-montre.com !


jeudi 14 octobre 2010

Prédictions pour la fin du monde et autres érections pestinentielles

L'Hérétique dit que tout est possible en politique... en matière d'humanité, je dirais volontiers que tout est possible, mais beaucoup est improbable. J'attends de voir à ce propos un parti, autre que les traditionnels Républicains Démocrates, se faire remarquer aux Etats-Unis.

La France glisse doucement sur la même pente descendante du bipartisme, rien n'aura changé en 2012 :

  • Le PS et l'UMP pour le pluralisme politique ;
  • Un seul programme UMPS pour respecter la Loi de Hotelling ;
  • On vous mettra un Bayrou, un Besancenot et une Marine Le Pen, parait que c'est tendance côté déco.
Ainsi pour répondre à l'Hérétique sur mes prédictions pour 2012, je pense que nous allons avoir le plaisir de reprendre une tranche de Sarkozy, la raison principale est que l'atout principal de Sarkozy en 2007 s'appelait Ségolène Royal, et je pense que le PS a largement les capacités de nous ressortir un champion du monde en 2012. A vrai dire le seul obstacle pour "let's take five again", ce serait des primaires à l'UMP, parce que politiquement j'ai l'impression que le seigneur s'est fait beaucoup d'ennemis et, à moins de doper Xavier Lefebvre et Frédéric Bertrand aux hormones, la campagne interne peut s'avérer tendue.

Du côté, du PS, avoir un programme crédible ce serait accepter l'économie de marché, un minimum, je dis pas le libéralisme hein, je dis juste le marché, avec ses défauts mais aussi ses réalités. Ça n'a pas l'ait d'être franchement à l'ordre du jour.

Pourquoi pas de centriste ? Bah parce que ce qu'on reproche au centre c'est qu'il se définit par rapport à son encadrement : à droite du PS, à gauche de l'UMP, au fond ... rien. Dès que Bayrou prend 5 minutes pour s'exprimer c'est pour essayer de se positionner au milieu du paysage politique sans autre proposition forte qu'un sourire au milieu de son visage grisonnant espacé également de ses oreilles comme lui-même souhaiterait l'être du PS et de l'UMP. Autre point de détail : se positionner au centre c'est bien, encore faut-il qu'il y en ai un, personnellement, à lire les programmes, on va surtout voir des changements lexicaux et esthétiques mais, à mon grand regret, aucun changement sémantique.

Par rapport à 2007, je pense que les différentiels vont diminués, un peu moins pour l'UMPS, un peu plus pour les différents partis d'extrême quelque chose. Il faut reconnaître à Nick une chose, c'est que si pendant sa campagne il avait répondu a un besoin de changement, il n'a fourni que du vent et le besoin est bien resté. Ça peut jouer, mais j'en doute !

Rassurons-nous cependant si les quelques illuminés de la fin du monde se prennent une météorite sur la gueule, ça nous épargnera la quasi totalité du quinquennat, et oui : "le sage sait voir la lumière dans l'obscurité".


mardi 12 octobre 2010

The guys who voted twice

Les armées de crétins bariolés qui défilent dans la rue me foutent vraiment les nerfs. Mais je dois reconnaître dans ma ire une préférence nette pour les grêvistes. Loin de moi l'idée d'attaquer le droit de manifester qui, tant qu'il ne bloque pas la voie publique relève de la liberté d'expression, ni le droit de grêve qui relève de la liberté de disposer de son corps comme on l'entend. Naturellement, comme la France, pour mieux vous apprendre à l'hair, vous illustre comment la liberté peut-être gerbante lorsqu'un pouvoir quelconque la fait rimer avec irresponsabilité, le droit de grève mis en rapport avec la garantie innébranlable de l'emploi, c'est juste la porte ouverte à des pratiques mafieuses.

«La porte était ouverte, je me suis permis d'entrer.» 
Bernard T.

On vous convie à intervalles réguliers à exprimer dans une urne vos rêves les plus fous pour au final que vous observiez, dépités, les députés qui sont choisis par le sacrosaint suffrage majoritaire. Là-dessus les syndicats ferment leur gueule j'en déduis donc que l'on approuve le mode de suffrage chez Bolch & Vick, là plus part des gens d'ailleurs frappent dans les mains à partir du moment où ils glissent un papier dans une boite ... y'a qu'à voir leurs yeux briller pour comprendre qu'ils sont comme des gosses quand ils sortent leur carte d'électeur.

Mais après ces dites élections, acceptées par tous, il est parfaitement acceptable de bloquer les rues, bloquer les transports, bloquer les services pour ouvertement demander au gouvernement de s'y prendre à deux fois avant d'aller contre les intérêts de la poignée qui vient régulièrement tester la solidité des nerfs des autres et la rigidité des matraques de CRS...


Quand j'entends Chérèque parler de solidarité inter-générationnelle j'ai le sang qui monte à la tête, ça bouillone. Qui c'est ce mec ? qui c'est ce tordu décérébré dont les derniers principes sont allés assassiner des dissidents cubains pour fêter l'anniversaire de Staline . Camarade, quand tu prends dans ma poche sans me demander, sans mon accord, même si c'est pour tes jolis cheveux blanc, ça s'appelle du vol. Alors sachant que dans le cas des retraites par répartition c'est systématisé depuis les jeunes vers les vieux, on peut effectivement parler d'inter-générationnelle mais ce sera plutôt d'esclavage dans ce cas... Sacré maîtrise du Novlangue.

Ça vous emmerde quand Stéphane Richard fait voter ses petites lois pour Orange, quand Carlos Ghosn demande des subventions pour Renault, ça m'emmerde dans la même mesure quand ceux qui votent deux fois le font au nom d'une frange (fange) de la population, au mépris des autres, au mépris de la démocratie et au mépris de la liberté.


samedi 25 septembre 2010

Emergence et convergence des acteurs : les nouvelles règles du monde de l'internet

Tout secteur économique connait des phases de convergences, c'est à dire des périodes durant lesquelles les différents acteurs vont se regrouper par des stratégies de fusions/acquisitions d'entreprises. Ces actions font sens car elles permettent généralement de regrouper les coûts, d'augmenter en parallèle le chiffre d'affaire et donc de générer plus de résultats que les deux entreprises considérées séparément. Par ailleurs, une entreprise plus grosse, tend vers une situation de monopole et développe donc des capacités de pression sur le marché. Le monopole est la situation la plus confortable pour une entreprise, c'est donc généralement un but en lui-même.

Internet est une révolution dont les conséquences sont encore mal cernées. Une de ces conséquences des plus importantes est selon moi un changement profond de la taille critique des entreprises dans bien des milieux grâce à une efficience plus importante des marchés.

Lorsqu'une offre va réussir à prédominer sur un marché, elle va très vite phagocyter ce marché ou bien se faire phagocyter par un concurrent ayant un peu plus de cash à un instant donné. La convergence des marchés sera bien plus rapide que sur le marché traditionnel, la taille va attirer la taille. Amazon bénéficie d'une prime à l'image sans pareil, Facebook est le réseau social de référence, il n'existe aucun concurrent qui ne pèse ne serait-ce que la moitié de ces géants.

La plus part des marchés importants de l'Internet évoluent ainsi vers de situations comprenant un seul, voir au maximum deux acteurs :

  • Rencontre : Meetic ;
  • Recherche : Google ;
  • Vente de livre : Amazon ;
  • Réseau social : Facebook ;
  • Actualité du cinéma : Allociné.
Ca fait déjà une liste longue quasi indiscutable pour un marché né il y a seulement quelques années.

La bonne nouvelle face à cela, c'est la capacité de ces entreprises de naître et de mourir avec la même apparente facilité qu'elles croissent. Sur le secteur de la messagerie instantanée par exemple, ICQ s'est éclipsé avec une impressionnante rapidité face à MSN... de la même manière, est-ce que quelqu'un utilise encore MSN face à l'offre équivalente de Facebook et GoogleTalk ?

Internet est-il le domaine des monopoles éphémères ?

Image venue d'ailleurs


lundi 20 septembre 2010

Benjamin Franklin sur la liberté

« La démocratie, c'est deux loups et un agneau votant ce qu'il y aura au dîner. La liberté, c'est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. »

Benjamin Franklin


mercredi 15 septembre 2010

Comment écrabouiller l'état ?

En cherchant des vers d'un poète entendu dans un épisode d'Esprits Criminels, je suis tombé sur un anarchiste : Fred Woodworth et de fil en aiguille un petit conseil de lecture : How to Smash the State

Extrait traduit par mes soins (et donc potentiellement inexact) :

«Améliorez continuellement votre capacité à vous exprimer dans au moins une langue. Courrez après la perfection dans votre langue natale. Maitrisez-la bien et utilisez-la souvent. C'est votre ami, votre outil de base, et votre éloquence et votre capacité de persuasion dans son utilisation seront les clés dans l'acceptation de vos idées par les gens.»


vendredi 10 septembre 2010

Radios : pensée rafraichissante

Parfois je me dis que plutôt que d'écouter BFM je devrais passer sur Skyrock ou Fun Radio le matin, entendre des ados pas finis ricaner à propos de pertes blanches et de descente d'organes ça sera toujours moins gerbant qu'entendre parler de retraites par répartition, de politique industrielle et de "Maide ine France" (un terme latin dont je cherche encore la signification).


jeudi 9 septembre 2010

Epicure ... un ami athé d'une logique appréciable

Traduction d'une citation d'Epicure que j'ai eu plaisir à lire chez Moom Light.

«Est-ce que Dieu veut prévenir le mal mais n'en est pas capable ? Alors il est impuissant.
En est-il capable et manque-il de volonté ? Alors il est malveillant.

Est-il capable et possède-t-il la volonté ? Dans ce cas, il est le démon.
Ne possède-t-il ni capacité, ni volonté ? Dans ce cas, pourquoi l'appeler Dieu ?»


jeudi 2 septembre 2010

Retour sur sortie de crise

Ils étaient amusants les débats en plein début de crise avec les hystériques de l'interventionnisme qui argumentaient sec à coup d'"Argent !!!!". Fallait foutre de l'oseille partout ; du coup dans l'histoire, rassurez-vous : Renault va bien, toutes ces jolies voitures fabriquées à la sueur de CGTistes d'entreprises semi-public ça fait chaud au coeur.

Suite à cette reprise sous forme intraveineuse, le temps a été à l'euphorie, à la grande fête masturbatoire où plus d'un politique s'est offert des envolées lyriques que la décence m'interdit de ressasser. Mais alors que certains était en phase de dégrisement, d'autres carrément assoupis le nez dans leur poudre, leur affaire Bettencourt et leurs cigares égarés au milieu de l'appartement en sous-pente d'un pote, ils ont commencé à faire leurs comptes : "merde .... les gars, je crois qu'on a baisé le budget".

Oui Charles-Henry ! Un point pour toi... mais rassures-toi, le déficit se porte au mieux. Je ne m'envole pas dans des considérations sur la dette, d'autres font ça mieux que moi (je conseil Objectif Liberté et Hashtable aux intéressés), par contre je regarde cela avec l'air amusé du connard qui pense : "je te l'avais bien dit !"... Et quand on prenait les libéraux pour des tâches inconscientes, on oublie aujourd'hui qu'un des arguments utilitaristes qu'ils pouvaient avancer était le niveau incroyablement haut de la dette des états...

Aujourd'hui, tout le monde aimerait croire à la reprise, seulement faut prendre ses petites mimines et remplir les caisses... Grâce au charisme de cocaïnomane d'un nain pragmatique mais pleutre, nous comprenons que l'absence totale d'idéologie d'une politique conduit à une incohérence et une incertitude toutes aussi totales quant aux action du gouvernement.

Je suis sévère, il y a une idéologie... inavouable... la ploutocratie ; devrais-je plutôt dire la cassecouillocratie : "plus t'es chiant plus t'en as". Concrètement ce qu'on va constater c'est qu'on va en mettre plein la gueule à ceux qui l'ouvrent le moins, intuitivement je pense PME et numérique...

Le numérique c'est carrément le pied... ce que je veux dire c'est que taxer Internet c'est comme taxer l'essence, l'élasticité de la demande est nulle, tu peux augmenter tant que tu veux, le nombre d'abonnés à Internet bougera pas trop, du coup Orange pourra gentiment veiller ses suicidés et SFR fournir plein de cash à Vivendi.

Du coup, je milite : tous les matins je lance YouPorn : 15 vidéos en lecture, je clique sur trois quatre pubs. Et je pense à tous les Stéphane Richard et Jean-Bernard Lévy qui, tout en ayant plus de prénoms que le bon sens ne l'exige, sont des partisans inconditionnels des débits à la gueule sous des prétextes fallacieux, type : "de toute façon c'est tous des pirates et des pédophiles"... Alors militons ! Apportons notre soutien à tous ceux que leur moralité exige de trépaner en leur baisant leur réseau et en rentabilisant les opprimés !

Illustration taxée sur un article sur la taxe carbone


vendredi 27 août 2010

Les vaches à lait de la nation : une surprise pour la rentrée

Merde... j'aurais du le savoir, le pire chez les cons, c'est souvent leur inconstance... M. Sarkozy, Monarque des francs (devrais-je dire des euros ?) a décidé que finalement c'était non et m'a donc, au passage, pourri mon article... Rédigé début août, je le voyais du meilleur effet début septembre, c'est donc raté. Sur le fond, il en intéressera peut-être certains et sur la forme ça m'ennuie de le mettre au rebus.


Ils sont trop riches pour être qualifiés de démunis aux du dictateur social bienveillant. Ils sont trop pauvres ou trop peu qualifiés pour quitter le pays. Et il faut bien le supposer : un peu trop cons pour vraiment bien comprendre à quel point il est banal de confondre leur portefeuille avec une caisse publique... Heureusement, ils ont tous ce petit souvenir, ce petit bout d'aide sociale, ce fragment d'aménagement du droit en leur faveur, leur petit mensonge personnel auquel ils s'accrochent, becs et ongles, jusqu'à leur mort. Ça va être ces allocations familiales pour le petit dernier, ça pourra également être aussi une aide au logement dans un coup dur, les allocations chômages après un boulot, ... Bref un petit coup de main maman l'état.

C'est ce petit tissu où tout le monde trouve sa dose d'espoir, cette petite dose qui entretient les parties majoritaires en vie... Certes, ils sont nuls, ils sont cons, ils sont corrompus, mais ça pourrait être pire.

Du coup, je me permets d'estimer que l'ami Sarkozy a fait une belle boulette en ayant cette idée de suppression violente des APLs pour les étudiants, sauf concession fiscale de la part des parents. C'est intelligent niveau com' (cynisme), c'est peut-être la seule aide que pouvait s'attendre à croiser les classes moyennes dans leur misérable existence. C'était un truc qui s'inscrivait un tant soit peu dans une logique d'aide dans les études, une idée a peu près partagée par 90 % des français.

Les conséquences sociales vont être facheuses, ça va en calmer plus d'un de perdre pratiquement 200 € / mois... Ça va en faire de la pute étudiante sur les routes du pays des lumières... Ca va en faire des mecs qui vont avoir les boules après le parti majoritaire... En plus de ne ressembler rien sur le plan idéologique, il faut l'admettre une nouvelle fois côté com' et calculs politiciens c'est pas la joie non plus...

Le meilleur espoir de l'UMP pour 2012 s'est le PS... L'ENA forme vraiment des superlatifs.


vendredi 20 août 2010

Nietzsche sur l'amour

«Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.»


mardi 10 août 2010

Comment transférer efficacement des fichiers depuis votre serveur ?

Vous êtes content, vous avez votre serveur Linux qui marche bien, mais vous y avez des fichiers de taille plus ou moins importante à récupérer sur votre machine.

Vous connaissez certainement la commande pour faire des copies sécurisées basée sur SSH qu'est scp :

  • scp login@serveur.com:/votre/fichier/a.recuperer /dossier/de/destination/
Mais si vous voulez récupérer plus d'un seul fichier ou alors que celui-ci est gros, et que votre connexion fait des siennes. scp va vite vous poser de méchants petits problèmes, "stalled" qui signifie : y'a des grandes chances que le téléchargement soit mort.

Du coup, je ne peux que vous suggérer d'utiliser rsync avec quelques paramètres intéressants

  • rsync --partial --progress --rsh=ssh -r login@serveur.com:/votre/fichier/a.recuperer /dossier/de/destination/

Sur le plan général, l'objet de rsync est de synchroniser des dossiers à distance (r pour remote), petit focus sur les options que vous retrouverez par un "man rsync" :
  • --partial : autorise le rechargement partiel des fichiers (e.g. si le chargement s'était interrompu à 50 %, il est repris à ce stade) ;
  • --progress : vous affiche le progrès du transfert, bien pratique quand vous manipulez des gros fichiers ;
  • --rsh=ssh : force l'usage de ssh pour crypter votre connexion et éviter que des petits cons interceptent vos communications, on est jamais à l'abris d'un interventionniste mal intentionné n'est-ce pas. C'est en théorie la valeur par défaut pour les transferts via ssh, si vous n'avez pas touchez à la configuration, cette option est a priori inutile.
  • -r permet de forcer une copie récursive et vous copiera donc également les dossiers et leur contenu.


mardi 3 août 2010

La carte d'identité numérique : définition et enjeux

Qu’est-ce que la carte d’identité numérique ?

C'est après un des petits déjeuner de Réforme & Modernité (da UMP club) que j'ai cogité plusieurs jours durant sur cette notion de carte d'identité numérique. Après usage de mon intelligence, je pense qu'il est plus que probable qu'on désire nous la carrer dans un orifice destiné à autre chose dans les prochaines années, la France me semble bien être le pays où :

  • On a déjà fait preuve d'un amour immodéré pour les politiques sécuritaires et intrusives sur le plan du numérique au mépris le plus complet de la liberté d'expression ;
  • De nombreux acteurs importants soutiennent ce type d'actions ;
  • Les acteurs s'y opposants sont inaudibles et/ou marginalisés ;
  • Le grand public n'y comprend rien et j'ai le sentiment que les politiques font du mimétisme sur ce point particulier.
Cet article va donc s'efforcer d'énoncer une définition et les enjeux de cette fameuse carte d'identité numérique.

Le constat

Dans les faits, tout le monde est anonyme sur Internet, toute identité numérique est impossible à vérifier vis a vis d'une identité civile, cependant, dans la plupart des cas vous pouvez savoir si vous communiquez avec le même anonyme et ces transactions sont relativement sûres.

Les seules traces d'identités vérifiées sont des numéros de portable ou des codes de cartes bancaires.

Le principe

L'idée de la carte d'identité numérique c'est que l'état vos fournisse des identifiants, derrières lesquels il saura qui vous êtes. Ces identifiants pourraient être un peu comme vos comptes Twitter, Facebook et Google, ils vous permettraient de vous connecter à des services publics ou tiers avec un seul identifiant et d'une manière permettant de vous identifier nominativement.

En terme de sécurité des échanges, il est nécessaire de noter que, quel que soit l'enrobage (code dynamique entre autres), rien ne changerait sensiblement et aucune sécurité plus infailllible que les autres n'émergerait de cela.

La sécurité absolue est un mythe.

Les enjeux
  • Mettre fin de manière quasi totale à toute forme d'anonymat sur le net (tous les géants pourraient être obligés de s'y plier) ;
  • Contrôler l'accès à des sites adultes ou restreint ;
  • Stocker de manière centralisée l'historique Internet quasi complet de toute la France ;
  • Tracer facilement les déplacements des citoyens ;
  • Faire naitre un marché intense de fausses identités ciblant principalement les cyber délinquants et les sans papiers ;
  • Générer des dépenses colossales de mise en oeuvre, de maintenance et de détection de fraude ;
  • Offrir une cible de choix aux terroristes : dégommer quelques serveurs pour paralyser l'économie d'un pays c'est trop tentant. Al Qaeda aurait enfin les moyens de concurrencer la CGT en terme de fléau économique et social.
  • Offrir à l'état (votre ami super sympa qui vous aime) toutes les données d'un Facebook et d'un Google, mais à une échelle qui incluerait également tous les réfractaires à ces technologies. Oui contrairement à la rumeur vous avez encore le droit de ne pas avoir un compte Facebook.

Mes biais et intérêts personnels

Même si j'ai tenté d'écrire en toute objectivité, il me parait évident que ces propositions que généreraient un business conséquents pour tous les marchands de sables du monde des high tech français et seraient également un très bon moyen d'éviter de parler des désastres générés par l'économie mixte, un très bon support à pédophilie et autres points Lefebvre. Tout ceci naturellement existerait au détriment du reste de la population, de la liberté, de la vie privé et d'autres grands principes dont l'évocation fait lever les yeux au ciel de n'importe quel membre d'un parti ami avec le parti communiste chinois.


dimanche 25 juillet 2010

Quelle place pour les lobbyistes ?

Tout d'abord petit mise en contexte : il y a quelques semaines je me suis présenté à un petit déjeuner de Réforme et Modernité (oui, je sais,... encore eux). Pour ceux qui débarquent, le concept est proche des apéros Facebook, mais ca a lieu le matin, en intérieur, c'est sans alcool et la moyenne d'âge y est légèrement supérieure (de 30 ans facile). Durant l'instant questions dédié aux interventions participatives du commun des mortels, un quidam s'est offert une intervention pour exprimer sa crainte dans l'Internet, ses problème d'identité numérique, pourquoi les banques contrôlaient-elles sont identité numérique, pourquoi https avaient-ils des failles de sécurité, pourquoi le père Noël ne s'occupait-il pas du problème de la dette et des retraites ? Vous l'avez compris, l'individu m'a agacé, la retranscription exacte de ses propos s'arrête à la mention aux banques (le reste étant de la création littéraire de ma part). Mais pourquoi tant de haine me direz-vous ? Parce M Ingénue, je l'apprendrais plus tard, vend ses solutions aux problèmes qu'il propose. Ainsi, il est commissionné aux problèmes qu'il crée, car la solution se trouve dans son esprit magnifique.

Oui, vous l'avez bien compris, c'est une offre globale pour politicien : le problème et sa solutions clefs en main : «Devenez un héros pour les blaireaux». Notre ami vient donc se dégager des opportunités commerciales de long terme. J'ai trouvé cet individu particulièrement ignoble dans sa démarche de part son hypocrisie, son opportunisme ; son mépris du débat politique et de la démocratie.

Du coup ça m'a fait un petit peu réfléchir sur les interventions répétées que l'on peut voir de certains acteurs de l'économie dans le monde politique. Si Albanel bosse chez France Telecom/Orange, c'est un très bonne exemple de l'imperfection du marché du travail, ou alors d'un conflit d'intérêt flagrant... ou des deux.

Deux choses :

  • Soit ces intervenants viennent en tant que consultants pour apporter une expertise, et dans ce cas, ils ne sont pas censés vendre leur sauce mais apporter un point de vue objectif à travers une expertise... Ce qui ne correspond pas évidemment aux différentes contributions qui sont rapportées par la presse et même par les intéressés eux-mêmes ;
  • Soit ces intervenants s'intéressent uniquement à leur gueule, mais nous sommes en démocratie (lol) et je ne vois pas en quoi l'individu qui dirige France Telecom (oui le truc "privé et indépendant" comme un kolkhoze qui serait géré par des énarques) aurait, par exemple, plus le droit que moi de s'exprimer sur les loi qui régiraient le numérique.
Donc, en d'autres termes, je ne vois pas en quoi des tiers, ni représentants du peuples, ni conseillers objectifs de ceux-ci, auraient plus le droit que n'importe quel citoyen de s'exprimer sur un sujet et de suggérer des lois qui les arrangent.

Ca ne fait qu'une aberration de plus au milieu des syndicats et autres groupes de pression.

Nous arrivons donc à cette notion de corporatisme qui vient ronger tout système un tant soit peu socialiste, en ce qu'il se permet de s'intéresser à autre chose que la justice fondamentale en règlementant et donnant des jugements de valeurs à tout ce qu'il voit. Bastiat le détaille dans La Loi comme le résume bien cette citation extraite d'Harmonies Economiques :

«L'Etat, c'est la grande fiction par laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.»


lundi 19 juillet 2010

Combattre la concurrence : le libre accès au marché

Encore un article à la suite d'un précédent parlant de la concurrence, mais cette fois autour du libre accès au marché. En effet, si vous êtes une entreprise déjà bien implantée dans un secteur vous avez tout intérêt à y rester le plus peinard possible et le fait que votre marché soit en libre accès ne vous facilitera pas la tâche.

Par libre accès au marché, on entend deux choses :

  • La facilité d'y entrer ;
  • La facilité d'en sortir, car si par voie de conséquence si la sortie est difficile, l'entrée y est plus risquée et donc en un sens plus coûteuse.
Plusieurs choses peuvent être activement faîtes pour limiter ces entrées intempestives sur le marché :
  • Augmenter le flou juridique sur le métier : de cette manière les nouveaux entrants auront un coût d'information et un risque plus élevé ;
  • Augmenter les obligations, normes et règlement lié à l'activité, toutes ces contraintes génèrent des coûts et augmentent de manière sensible le coût d'un investissement mais sont facilement pris en charge pour une entreprise déjà implantées ;
  • Diminuer les possibilités de sortie ou de recyclage de l'activité, le nouvel entrant y verra un risque supplémentaire à cause de l'aspect long terme ou définitif de son entré.
Un très bon exemple de ces propos sont tous les marchés nouvellement "libérés" en France, dès libération on prend des mesures :
  • Mise en place d'une institution ayant pour but de limiter la quantité de nouveaux entrants sous le prétexte de contrôle. Généralement ces instituions sont qualifiées d'"autorité" ;
  • Mise en oeuvre d'une législation stricte visant à augmenter les coûts d'accès sous des prétextes de sécurisation de l'offre cette fois.


dimanche 11 juillet 2010

Communication politique : the funny way of being stupid

La politique est un domaine amusant tout de même, on se moque souvent des excuses de gamins quand ils font des conneries, mais il faut admirer l'efficacité avec laquelle les politiques gèrent les explications de leurs incompétences chroniques.

Aujourd'hui malheureusement tout, mais alors absolument tout, des jeunes hommes (barely légal) que se tapaient Mitterrand, à la crise, en passant par les multiples accusations de corruptions et détournement de fonds qui polluent l'image du gouvernement sont dûs à Internet, au grand méchant Internet avec sa tête en peau d'enfants et sa pestilence de violeurs nazis psychotiques.

De Gaulle entre deux nationalisations et une constitution pourrave était tout de même beaucoup plus créatif dans sa nullité :

"Comment voulez-vous gouverner un pays qui a deux cent quarante-six variétés de fromage?"


mercredi 7 juillet 2010

Liberté d'expression en France : constat

La FNAC a pris la décision de licencier les employées qui avaient choisi de présenter cette photographie magnifique d'un français qui a trouvé un usage au drapeau. Faut quand même l'en remercier, ça faisait quelques temps que je me demandais à quoi pouvait bien servir ce truc ; du coup il m'a rendu un fier service.

C'est des mecs qu'ont des testicules à la FNAC, faut déjà se rappeler de Denis "je-sauve-mon-business-à-tout-prix" Olivennes, il était très mignon dans le rôle du bon à rien prêt à tout. Mais manifestement, ce n'était pas la tête pensante, et le licenciement est motivé par le fait d'avoir "associé l'image de l'enseigne" à une oeuvre mal vécue. C'est beau de faire de la culture sans laisser la liberté d'expression : "vite, vite, un tube qui nous parle d'amour, de solidarité et de méchants riches", un truc bien consensuel.

Je me délecte de l'ironie de la situation :

  • Un mec se torche le cul avec un drapeau français ;
  • Jappements à l'UMP comme quoi la Fédération des Retraités, des Assistés et des Nantis Contre l'Expression (FRANCE) se fait insulté son drapeau ;
  • Du coup la FNAC voit mal le coup pour faire passer ses prochaines lois et s'offusque à son tour ;
  • Les nanas ayant fait la sélection pour l'expo se font jeter.
Parce qu'en France on se torche pas avec le drapeau, mais on le fait avec les principes, la liberté d'expression : «Oui mais faut pas trop parlé politique». L'intégrité de l'état et des représentants du peuple j'en parle même pas. Je récapépète la gueule de la république irréprochable ?
  • Guillon, le bouffon qui n'a pas plu au roi et un peu trop à ses sujets, viré de la radio/service public. On est là pour faire de la qualité messieurs dames, si vous voulez voir des programmes qui intéressent les gens demandez au privé ! Au passage, je vous conseille l'avant dernière chronique du bonhomme qui est plutôt sympathique ; la dernière étant un peu trop teinté de nombrilisme à mon goût.
  • Albanel : recyclée dans l'industrie qui lui dictait ses lois ;
  • Da NKM, da matrone von da Web qui a eu le mérite de montrer, la secrétaire d'état à l'économie numérique, qui a, coup de bol, de la famille dont le business marche super bien, dans l'économie numérique celui-ci aussi ;
  • Woerth dont la Madame est fiscaliste.
Naturellement tout ceci pourrait être parfaitement normal, moral et légal, mais ça sent tout de même le conflit d'intérêt bien fort.

A propos qui est celui qui a des amis du côté de la trop tendance carte d'identité numérique pour le fichage automatisé et systématique des internautes. Demain : impossible d'aller sur un site de cul tranquille en toute probabilité.

J'ai trouvé ça sur un album identitaire, j'ai pas pu me retenir


lundi 5 juillet 2010

La sécu, tu la subis ou tu la quittes

Superbe travail de Laure Allibert pour cracher un petit peu sur la sécu, le sujet tabou du pays.


dimanche 27 juin 2010

Bienvenue à Gattaca

Une amie m'a prêté Bienvenue à Gattaca, un film dont l'intrigue principale se déroule dans un futur pas si lointain et que je vous suggère de regarder car il pose des questions philosophiques et morales qui apparaissent déjà aujourd'hui.

Dans ce futur pas si lointain, la génétique a pris une place prépondérante et une simple goutte de sang que l'on vous enlève à votre naissance va permettre de séquencer votre ADN, de diagnostiquer vos diverses faiblesse cardiaques, respiratoires, intellectuelles, bref, tout ce qui est inné dans le corps humain.

Ces diagnostiques à la volée ont également remplacé les entretiens d'embauche, vous avez la malchance d'être né à la papa sans que vos parents puissent génétiquement sélectionner l'embryon le plus viable ? Vous êtes condamné aux boulots minables.

L'intrigue va se focaliser sur un de ces dégénérés qui va tenter d'infiltrer l'élite de son monde pour accomplir son rêve, mais je vous laisse regarder le film pour en savoir un peu plus de ce côté.

A mon sens, ce film pause des questions importantes :

  • Sommes-nous déterminés uniquement par nos gênes ?
  • Peut-on recruter quelqu'un sur ces bases, en occultant ainsi totalement l'acquis et la motivation d'un individu ?
Il me semble avoir lu, même si je n'arrive pas à remettre la main sur une source, que l'un des fondateurs de Google, Sergey Brin, aurait exprimé son intérêt dans le fait de pouvoir recruter en fonction d'un profil génétique.

D'ailleurs, ceci me rappelle également les péripéties du fils de ... où l'argument principal des défenseurs du rejeton prétentieux arguaient qu'il méritait son poste car il avait certainement hérité du génie politique de son père.

Illustration provenant d'ici


jeudi 24 juin 2010

Da bad polygam

Non, non, non, un polygame n'est pas un mélomane qui apprécie les variations sur plusieurs gammes dans les mélodies. C'est un individu qui est marié à plusieurs femmes, heureusement pour la bienséance, ces individus sont généralement musulmans. Du coup, c'est devenu un critère super important pour entrer aux pays des lumières (éteintes et financées par l'argent public), ça nous permet, en effet, d'en renvoyer quelques uns chez eux (enfin surtout ailleurs).
Personnellement je trouve le critère limite sur le fond. Au-delà du pas de ta porte, tu fais ce que tu veux camarade, ça implique être éventuellement polygame. Ça devient carrément gerbant quand dans l'histoire qui nous préoccupe on commence à s'intéresser à la situation d'un individu pour la contestation d'un PV par sa femme (ou sa maitresse). Même le ministre de l'intérieur s'en mêle, il prend à cœur à chaque affaire, les français sont prévenus, s'ils payent pas leur PV, Hortefeux débarque... C'est des méthodes qui vont faire frémir les gosses sur 4-5 générations.
Le brave barbu en devient presque sympathique quand on imagine la quantité de fonctionnaires en train d'éplucher ses comptes, d'inventer des nouveaux délits comme la "polygamie de fait" pour enfin sortir triomphant de leur périple administratif et pouvoir s'offrir l'orgasme de l'inculpation, éventuellement une prime en cas de privation de nationalité

Merci Brice ! Je ne pensais pas pouvoir un jour éprouver de la sympathie pour un intégriste religieux. Oui je dis ça uniquement parce que sa (ses ?) femme est voilée, qu'il porte la barbe et qu'il tient une boucherie halal, j'ai une vision grand angle sur les choses qui me gênent autour de la religion. Parce que sur le fond, on peut avoir d'autres vues que des femmes voilées faisant la gueule quand on parle de polygamie.


Illustrations prises ici et


mercredi 23 juin 2010

Pinard, saucisson et répression

Prenez un calendrier faites une croix, je m'en vais défendre des actions défendues aujourd'hui quasi uniquement par des gens d'extrême droite. Faut quand même les félicités ces gars-là, vous les mettez avec des journalistes et qu'est-ce que vous obtenez ? Un cocktail Molotov réalisé à partir d'un saucisson. Bah ouais, bouffer un sauciflard c'est devenu un acte militant : «Rases ta crête crétin ! Va voir Cochonou pour changer le monde !»

Donc si vous avez raté un bout de l'histoire, une initiative d'un nouveau bourrage de gueule a vu le jour sur Facebook, mais sous un oeil nouveau : "Pinard et saucisson", au moins c'est clair. Le seul point engagé de la chose c'est le lieu et également la date : le 18 juin à la Goutte d'Or.

Le lieu d'abord la Goutte d'Or c'est une zone sexy, sympa, si vous ne pouvez pas partir en Afrique et que vous avez envie d'un petit dépaysement, je vous y invite : pour la moitié du prix d'un billet Low Cost, même si ça reste cher pour un billet de train, vous descendez à Barbes c'est exotique comme coin. Pour nous rapprocher du temps, mentionnons que vous trouverez de nombreuses vidéos sur Dailymotion et autres illustrant les vendredis prières tenu en pleine rue, par "pleine" entendez : en plein milieu et remplissant la rue.

Alors pile-poil, on arrive à la date du 18 juin, date de commémoration/branlette sur un certain général qui se serait rebellée outre manche sous prétexte que "Cocorico la France est une grande nation". On lui en voudrait pas trop, si derrière il s'était abstenu de la suite et de mon côté, en particulier de la constitution de 58.

Ca vous met une bonne ambiance tout ça, naturellement tout ceci est interdit par la préfecture… et là ça me fait un peu mal au coeur. La provocation est un devoir dans un pays où l'on prétend avoir la liberté d'expression. Interdire ce genre d'événement, c'est à mon sens mettre en évidence la légitimité de l'action, merci les gars… Maintenant il y a un problème réel incontestable vis-à-vis de l'Islam. Tout cela sous quel principe ? Faudrait pas venir troubler l'ordre public, il est en train de se reposer comprennez...

C'est à dire que des prières bloquant la rue, ou des manifs de syndicalistes, c'est "ok", mais quand c'est pas pour prier un mythe ou trancher des patrons, ça devient obscène et franchement gênant ? Parce que si la question c'est la sécurité des gars, vous imaginez un peu le nombre de personnes qui ont envie de prendre leur bureau pour le balancer par la fenêtre quand c'est la CGT cheminots qui passe en dessous. Ces gentils rouges qui leur rallonge leur temps de trajet toutes les trois semaines.

L'illustration viendrait d'ici


mardi 22 juin 2010

Rencontre avec Hervé Mariton

Suite à l'article que j'avais écris à propos d'un "débat" organisé par Réforme et Modernité, M. Mariton m'avait proposé, par proxy humain interposé (comprendre secrétaire), une rencontre. Nous nous sommes donc vu vendredi dernier pas loin de l'Assemblée Nationale.

Etant arrivé quelque peu en avance j'ai pu observer autour de moi, ces fameuses forces de police qui protège le peuple et surtout ses représentants. Pour vous dire, j'ai presque hésité à m'asseoir sur un banc de peur que ça ne paresse trop subversif. Naturellement, ils ont des uniformes et des poinçonneuses à êtres humains, mais vu la fréquentation du quartier on leur a gentiment demandé de laisser de côté le carnet à PV.

Cette observation bouclée, le temps avait rattrapé mon avance et j'ai donc retrouvé M. Mariton. Je vous passe la description physique du personnage, Google Image vous dépanne en cas de soucis. Nous avons donc commencé par nous présenter mutuellement, enfin surtout moi question de notoriété initiale. Nous avons ensuite attaqué la discussion plus politique a proprement parlé.

Avant d'aller plus loin, je dois quand même reconnaître un certain mérite de part la démarche qui a été suivie, je trouve cela assez sain d'être ouvert au débat et ce tête à tête a pu être l'occasion d'une confrontation d'idées assez agréable puisque il semble que ce soit illustré : on peut être député sans trop se la péter ! Je veux dire par là que c'est vraiment sympa de pouvoir parler avec quelqu'un plus de cinq minutes d'un sujet de désaccord sans qu'il prenne un air triste et désabusé pour vous dire : «tu comprendras quand tu seras plus vieux». Vendredi je n'ai eu le droit qu'à des arguments dont je peux discuter la validité, mais pas la nature.

En une heure, nous avons abordé beaucoup de points, mais malheureusement en une heure, on reste sur sa faim quant à l'heure développement quand on aborde la retraite par répartition, l'adoption par les couple homosexuels, la légitimité du mariage civil, les modalités de représentativité du peuple et que je m'aperçois après coup que j'aurais bien aimé en aborder d'autres comme la proposition de carte d'identité numérique présente dans un des rapports auquel a participé M. Mariton ou bien les problématiques de liberté sur Internet.

Le point qui a été je pense le plus intéressant du point de vue du développement était l'adoption par les homosexuels. Bien que libéral, Mariton reconnaît être plutôt conservateur sur les questions de société et donc il est opposé à l'adoption par des homosexuels. L'argumentaire sous-jacent étant axé sur deux points que j'espère ne pas trahir par ma formulation :

  • Le droit de l'enfant à une bonne éducation et ce présupposé intuitif (préjugé ?) que celle donnée par des hétérosexuels serait meilleure ;
  • Une notion de loi naturel qui ferait que les homosexuels ne doivent pas avoir d'enfants.
Le premier point est intéressant puisqu'y répondre n'implique pas nécessairement aller à l'encontre du bien-être de l'enfant. Je pense que l'on peut admettre ce pays a mi en place une véritable prime à la fornication par le système des allocations familiales, cette prime n'est pas donné après un examen de la qualité des parents : «T'es con, alcoolique et névrosé ? C'est pas grave transmets ton patrimoine génétique !». Ainsi si on paye les tâches pour avoir des gamins, il serait légitime d'admettre que l'on laisse adopter les homosexuels, le contraire reviendrait à dire que l'on admet pas que les parents les plus névrosés soit plus nocifs à l'enfant que les meilleurs parents homosexuels.

Du côté du second point, là encore, si on admet le concept de loi naturelle et de son usage pour penser la loi moins naturelle des hommes, il est clair que les homosexuels n'ont pas à avoir d'enfants car ils ne peuvent pas en faire. De la même manière, si un couple hétéro est stérile ou ne souhaite pas concevoir d'enfants, ils ne devraient pas non plus en avoir, et donc en suivant ce principe de loi naturelle, il faudrait interdire l'adoption à tous en fait. Puisque Darwin vous dira que ce soit par manque d'envie ou par incapacité physique vous ne pouvez pas avoir d'enfants, alors vous ne devez pas en adopter.

M. Mariton m'a fait remarquer par ailleurs que cet élément de "loi naturelle" est également celui qui peut être opposé à l'adoption par des célibataires, qui bien qu'étant aujourd'hui légale en France constituait une différence de traitement entre les célibataires et les homosexuels. Ainsi la logique voudrait que ce droit soit contesté sur les mêmes bases qu'il l'est aux homosexuels.

Je clos donc cet article en espérant que nous aurons un jour l'occasion de poursuivre un peu plus la discussion.


samedi 19 juin 2010

Sarkozy : l'enfant roi qui voudrait avoir le Monde dans sa main

A droite, comme à gauche, on s'intéresse à la liberté de la presse... Enfin l'idée générale est d'éviter que la presse soit quelque chose de problématique, si ma mémoire est bonne, Ségolène Royale parlait en 2007 de créer un conseil veillant à l'indépendance de la presse... l'étape suivante étant naturellement la création d'un comité veillant à l'indépendance du comité veillant à l'indépendance de la presse... Naturellement, au final, seul compte l'être au sommet de la chaine alimentaire.

Il se trouve qu'au sommet de la chaîne, nous avons aujourd'hui un Sarcowboy qui n'a pu s'empêcher de dégainer quand il a vu la bande d'Apache Bobos, les bienheureux capitalistes financiers de la rue de Solférino, qui souhaitaient racheter le Monde. Du coup, il convoque, et on vient... Mais pourquoi vient-on ? Pourquoi le patron du monde se déplace-t-il pour se prendre un sermon sur la validité d'une offre de reprise à son journal privé et indépendant par un être qui devrait se contenter de diriger l'état ?

C'est très simple, aujourd'hui tous ces jolis journaux ne survivent que par subventions publiques... Du coup, comme je l'enseigne souvent aux chiens : «il ne faut surtout pas mordre la main qui te nourrit, au risque de te la prendre dans la gueule». Finalement, on l'a ce fameux comité travaillant à l'indépendance de la presse, il n'est composé que d'une seule personne, c'est tout.

Illustration empruntée ici


jeudi 10 juin 2010

Comment tu bloggues ?

C'est donc mon tour de répondre à cette chaine concernant les petites habitudes des bloggeurs qui m'a été refilée par H16.

Ainsi :

  1. Qu’est-ce qui vous inspire ?
  2. Qu’est-ce qui déclenche l’acte ? À quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ? Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?
  3. Quels outils utilisez-vous ?
  4. Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?
  5. Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie ?
Qu’est-ce qui vous inspire ?

L'actualité, of course, vous le sentez bien dans ces articles acides que je prends plaisir à écrire rapidement au rythme des palpitations cardiaques suscitées par je ne sais quel article ou émission quelconque.

J'écris aussi sur des choses qui m'enthousiasment ça c'est le plus souvent des commentaires sur des bouquins, des films ou des articles de fond (et pas toujours sur de la politique), c'est, avouons le, un tant soit peu plus productif que de cracher sur les êtres moitié crétins, moitié bisounours qui nous gouvernent.

Qu’est-ce qui déclenche l’acte ? À quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ? Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?

L'acte se délenche quand l'envie et l'occasion se rencontrent, du coup un peu partout, un peu tout le temps. Ça peut-être dans le train en journée ou bien pendant le week-end.

En définitive, rarement en pleine forêt et souvent sur mon bureau perso, à une époque maintenant révolu, une place de choix était dans les amphi pendant les cours (c'est pas bien, mais ça peut servir à écourter les interventions barbantes).

Quels outils utilisez-vous ?

Heu... Blogger ? Non ? Parfois également un éditeur de texte tout con quand je n'ai pas internet. Très rarement des outils d'édition graphique : The Gimp / Inkscape.

Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?

Côté recherche, je n'en fait pas vraiment énormément puisque c'est soit des sujets que je maîtrise, soit des articles que j'ai lu qu'il ne me reste alors qu'à retrouver. Je me borne à faire des recherches pour sourcer mon article et éviter au lecteur de me croire benoitement ou d'être bloqué par manque de connaissance. Parfois, je dois admettre que pour être sûr de ne pas dire de connerie je creuse un peu plus violemment en essayant de recouper un minimum les infos.

Côté brouillons, s'il m'arrive d'écrire d'un trait, je m'interdit de publier directement. Si c'est sur un coup de nerfs, je patiente pour la publication et l'auto-censure, quoi qu'il advienne je relis toujours pour corriger quelque peu l'orthographe et la syntaxe.

Parfois un article n'est que partiellement écrit et impossible de le poursuivre par manque d'inspiration, il sera supprimé.

Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie ?

Selon le sujet de l'article, l'un ou l'autre.


lundi 7 juin 2010

Opera Mini

Vous connaissez Opera ? Le nom vous dit juste quelque chose ? C'est ce navigateur web, concurrent des célèbres Firefox et Internet Explorer, n'importe quelle personne des IT vous dira : "Opera, c'est super bien, mais j'utilise pas parce que ...". En soit les gens d'Opera ont un super produit, ils apportent des innovations intéressantes mais bon voilà, ils ne communiquent pas vraiment et ça se ressent sur les chiffres d'utilisations. Il faut également considéré qu'Opera est en train de se faire violemment manger ses parts de marché par Chrome.

Parmi les truc géniaux d'Opera :

  • Opera Unite : je n'ai jamais testé mais l'idée d'avoir un serveur web embarqué pour pouvoir héberger votre contenu sur votre propre serveur : photo, fichier, vidéos, etc ... Voilà la réponse à la plus part des utilisations du Cloud et de Facebook. Un système décentralisé : c'est bon pour ta liberté et ta vie privée l'ami.
  • Opera Turbo : ça j'ai testé parce car c'est embarqué dans la version mobile et laissez moi vous dire un truc : c'est mortel. Le concept : quand vous chargez une page web, il y a plein de requêtes envoyées pour charger : javascripts, images, frame (pas bien ça, mais ça arrive) et CSS. Le plus embêtant et le plus consommateur en temps, c'est qu'il faut que chacune de ces requêtes soit prise en charge par le serveur approprié. Et vu comment la 3G est pourrie en France, ça peut-être très long, genre très très long. Avec Opera Turbo, Opera charge la page et tous les bouts qui vont avec pour vous sur leur serveur, le serveur la compresse et vous envoie un seul fichier qui contient le tout. Pour vous donner une idée, l'affichage de la page d'accueil de ce blog comprend 61 requêtes, à chaque fois une opportunité pour Orange, SFR et Bouygues de vous pourrir la navigation ! Par contre pour le coup, du côté de la vie privée c'est pas top.
Si Opera Unite n'est pas présent dans la version mobile Opera Mini, Opera Turbo y est et c'est un pied fantastique de pouvoir surfer de manière correcte malgré une connexion limite. L'application est disponible sur Android et sur iPhone avec un rendu plutôt sexy, c'est même, pour moi, la meilleure appli pour Android 1.6, un "must have" pour vos mobiles !


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