jeudi 6 janvier 2011

Combattre la concurrence : la libre circulation des facteurs de production

Il manquait un article à ma série consacrée à la concurrence, celui comportant une réflexion sur le dernier point non abordé nécessaire à l'efficacité de la concurrence : la libre circulation des facteurs de production.

Il est peut-être nécessaire de laisser quelques mots sur les facteurs de production, les facteurs de productions sont tous les éléments nécessaires à la fabrication d'un bien ou la réalisation d'un service :
  • Le capital (sous une forme monétaire : pognon ou bien sous une forme plus physique) : machine, matière première, etc ;
  • Le travail ;
  • Le capital immatériel (particulièrement le savoir).
 La circulation de ces facteurs signifie donc :
  • Mobilité du capital à travers la possibilité de cession entre actionnaires ;
  • Mobilité du matériel, c'est à dire possibilité de déplacer des machines et des installations ;
  • Mobilité des travailleurs sur le territoire et entre les entreprises ;
  • Mobilité du capital immatériel et donc du savoir-faire.
Alors naturellement, il y a plus d'un mec que ça gonfle la concurrence : entre le politicard qui ne voudrait pas se retrouver au chômage et l'ami ENArque polytechnichose qui a sa petite entreprise du CAC 40 qui n'a pas plus envie que ça de voir des concurrents grossier. Du coup qu'est-ce que l'on peut faire contre ces petites emmerdes ?

Quelques pistes donc :
  • Pour la mobilité du capital c'est très facile, le choix est large, on aime pas le capital en général : entre les frais d'ordres des banques, les frais de notaire (quelle belle corporation que celle des notaires), les batailles syndicales quand vous voulez fermer une usine et récupérer les machines ;
  • Côté travail, ce n'est pas mal non plus, mais ça avantage un peu plus les patrons installés en général. On travailler du côté du marché de l'immobilier : difficile de déménager ça veut dire plus difficile de changer de boulot. On peut également parlé de nos jolies allocations chômages unilatérale (t'es viré tu les touches, tu démissionnes t'as quedal), le CDI français est pire qu'un mariage  ;
  • Côté capital immatériel c'est un peu plus délicat car la réflexion sur l'interventionnisme est plus dur : est-ce que le droit des brevets complique la chose ? Pas nécessairement c'est un support que l'on peut considérer comme tranquillisant l'inventeur dans la diffusion de sa création, potentiellement un facteur facilitant la diffusion du capital immatériel. Parallèlement c'est aujourd'hui un facteur freinant énormément l'arrivé de nouveaux entrants sur des marchés fagocités par des acteurs dont les brevets sont quasi obligatoires.


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