vendredi 30 mars 2012

Gitosis et Git pour une petite équipe sur Ubuntu serveur : note d'installation

Je parle trop de politique en ce moment, c'est profondément inutile. Faisons donc un peu d'utile : Gitosis et Git.

Plutôt habitué à SVN le côté décentralisé de Git m'intéressait, ça m'évitait d'être trop dépendant d'un serveur pour pouvoir versionner mon travail. Git apporte à mon sens à un système de gestion de version (SCM) une distinction importante dans les besoins à satisfaire :

  • Permettre de versionner le code source d'un programme pendant son écriture (pour associer les travaux à des corrections de bugs et éventuellement permettre de revenir en arrière quand le besoin se fait sentir
  • Permettre à une équipe de collaborer sur un même projet
En rendant le développeur dépendant d'un serveur central, SVN avait tendance à lier un peu trop les deux à mon goût.

Gitosis est simplement une version serveur de Git vous facilitant la vie. Voici donc quelques notes d'installation pour moi plus tard, et pour vous qui passez par là. Je n'ai pas la prétention de réinventer la poudre, il y a des chances que ces quelques lignes contiennent des imprécisions (en particulier sur l'aspect clé de cryptage où je ne suis pas un expert), si des sujets vous intéressent je vous invite donc à creuser.


Attention : Gitosis est un projet abandonné, il serait plus prudent pour vous d'utiliser Gitolite. Cependant n'ayant pas eu cette information au préalable je suis resté sur Gitosis pour mes tests.

Tout d'abord le système fonctionne sur la base de SSH pour la sécurisation des transactions. Les utilisateurs (ici les développeurs) doivent donc avoir leur clé SSH de configurée :

Ainsi si vous utilisez un système *nix (de mon côté Ubuntu côté serveur ou Mac OS pour ma machine perso) vous pouvez vérifier que votre home contienne un fichier id_rsa (clé privée et donc secrète) et id_rsa.pub (clé publique) dans le répertoire .ssh. Ainsi si ~/.ssh/id_rsa.pub et ~/.ssh/id_rsa existent vous n'avez rien à faire. Sinon vous pouvez les créer en exécutant la commande qui est faite pour :
  • ssh-keygen -t rsa

L'usage d'une passphrase (mot de passe un peu long) sécurise un peu la chose mais reste optionnel. Pour la petite histoire la clé publique de A va être communiquée à B, B va pouvoir ainsi être sûr qu'il communique bien avec A tout au long des communication en permettant de décrypter les messages créés grâce à la participation clé privée.

L'installation de Gitosis se fait ensuite en quelques lignes. Installation de Gitosis (et de GIT au passage) :
  • sudo aptitude install gitosis git-core

Initialisation d'un utilisateur pour gitosis (je ne suis pas sûr de ce que fait cette ligne, pour moi, elle créé un utilisateur et permet de s'y connecter par la clé que nous avons généré) :
  • sudo -H -u gitosis gitosis-init < ~/.ssh/id_rsa.pub

Attention vous avez deux fichiers : id_rsa qui est votre clé privé (à garder au chaud, d'où son nom), le fichier id_rsa.pub est votre clé publique. Les deux vont de paires et la clé RSA publique peut-être diffusée et vous permettra de vous connecter à un système en utilisant la clé privée lui correspondant.

On clone le repository permettant de gérer votre Gitosis, en gros ce répertoire est un repository GIT, vous y effectuer vos modifications et l'envoie de celle-ci modifie le comportement de votre serveur.
  • git clone gitosis@localhost:gitosis-admin.git /tmp/gitosis-admin

Si vous arrivez là sans encombre c'est merveilleux ! Et c'est presque fini. Le repository contient : un fichier gitsosis.conf et un dossier keydir.

gitosis.conf vous permet de gérer vos dépôts et les utilisateurs qui peuvent y accéder, un petit exemple :

[group gitosis-admin]
writable = gitosis-admin
members = root@myhost

[gitosis]


[group myprojectrepo]
writable = myprojectrepo
members = tom john


Le premier block concerne le repository utilisé pour l'administration de Gitosis (gitosis-admin), sans trop rentré dans les détails l'attribut writable désigne un repository sur lequel le groupe sousjacent à des droits d'écriture. Ainsi on comprendre que le groupe similaire lié à myprojectrepo concerne un second repository, si vous ajouté quelques lignes comme ce groupe vous créez donc un nouveau repository avec pour membres tom et john...

Tom et John me direz-vous ? Comment le système fait-il le lien avec des utilisateurs ?

C'est là qu'arrive le dossier keydir, ce dossier va simplement contenir les clés de vos utilisateurs, le fichier id_rsa.pub de tom va devoir y être inséré sous le nom tom.pub. Vous l'avez devinez vous devrez rajoutez un fichier john.pub contenant la clé de l'utilisateur John, vous pouvez d'ailleurs constaté qu'un fichier root@myhost.pub contient la clé id_rsa.pub donnée à l'initialisation de gitosis.

Vous avez un repository gitosis-admin cloné, votre fichier gitosis.conf modifié et vos deux clés ajoutées à keydir, il ne vous reste plus qu'à commiter cela en local :
  • git add keydir/tom.pub
  • git add keydir/john.pub
  • git commit -a -m "My first repo is here"
Puis vous envoyez tout cela sur votre serveur :
  • git push
C'est fini, vous pouvez accéder à votre nouveau repository :
  • git clone gitosis@myhostname:myprojectrepo.git
Il est possible qu'une erreur se produise lors du push car votre repository était vide, après avoir des fichiers il vous faut utilisé la commande suivante :
  • git push origin master


mardi 27 mars 2012

Quelques bonnes raisons de ne pas voter Sarkozy (valables également en étant de droite)

Les élections approche et la populace fait syncope sur syncope. Loana s'est fait virée du Loft, mais qui donc récupérera donc la cagnotte ? Pas mal la cagnotte, reconnaissons-le, un château avec ses 70 millions de serfs pendant 5 ans. La monarchie française astique l'argenterie, quelqu'un va bientôt avoir quelque chose à fêter. Croyez-moi, cependant ce ne sera pas vous.

Comme les autres années, système électoral douteux oblige, un combat d'épouvantails va se livrer sous vos yeux. Je vous livre les grandes lignes du scénario si vous acceptez que je vous ruine cet intérêt feint que vous éprouvez sur une base quinquennale. Les gros candidats de l'UMPS vont chasser large dans leur camps pour éviter la dilution des voix, PS vers la gauche donc, et UMP vers la droite. C'est le moment des propositions débiles mais attendues : l'UMP ressort son programme de 2007, le PS va chasser chez les allumés d'Europe Ecologie Les Verts et chez les rouges à grand coût de subvention et de taxe. Le seul que ça arrange c'est Bayrou qui peut la jouer fine en tentant de ratisser large au centre, pendant que l'UMPS risque de se marginaliser pour ne pas se faire bouffer par les extrêmes, il pourrait tirer son épingle du jeu. Les petits partis vont juste essayer de tenir une ligne cohérente sans se faire bouffer leur programme.

Quelque soit le parti de l'UMPS à passer le premier tour, la stratégie sera ensuite pour lui de prendre la marche inverse pour naviguer vers le centre car c'est la que le combat se fera, il s'agira d'aller bouffer les indécis plutôt que de bourrer le mou aux crétins de notre bord qui n'auront probablement d'autres choix que de nous choisir, comprendre que le militant du front de gauche risque fort de voter Hollande s'il est au seconde tour dans un duel contre Sarkozy.


Vous l'avez compris, je ne suis pas très enthousiaste sur les élections, alors pourquoi venir beugler sur le tout sauf Sarkozy ?

Aujourd'hui on peut considérer que le monde politique français est figé (en raison de son système électoral) et ce n'est pas parce que l'on voit des parasites s'agiter dans une flaque d'eau croupie qu'il fait bon s'y baigner. Pour ma part, je ne participerais donc pas à la mascarade, j'ai trop peur de me sentir complice.

Seulement beaucoup s'acharnent à aller voter comme des moutons qui feraient une journée de queue pour aller se faire tondre sous prétexte d'avoir le droit de choisir la couleur des ciseaux.

Même dans un système quelque peu sclérosé, on peut choisir un peu intelligemment.

Pour moi Sarkozy n'a pas respecté ses engagements, il a menti et trompé pour arriver au pouvoir, il a fait preuve d'une attitude de monarque et de népotisme tout en ne faisant absolument rien pour faire bouger le pays. «Ensemble tout devient possible» est une phrase qu'il aurait certainement dû réserver à sa cour.

Choisir intelligemment, c'est au minimum punir le menteur. Le mensonge et la corruption acceptés rendent tout choix sur la base de propositions futile. La démocratie n'est pas choisir un chef, mais choisir des actions. Ceci accepté, je pense que l'on comprend que la pire des menaces à la démocratie, au respect du choix du peuple, c'est bien la tromperie pardonnée. Le pardon considéré comme une absence de sanction n'est qu'une incitation à recommencer. En tant qu'électeur, même de droite, si la démocratie est un système qui vous convient, je vous suggère de choisir le tout sauf Sarkozy car aucun autre candidat ne peut prétendre avoir trompé son monde à un tel poste et avec un tel entrain. Ne vous avais-je pas parler d'un combat d'épouvantails ?

Si vous n'êtes pas d'accord avec le fait que Sarkozy est un homme de peu de vertu, voici ma liste, mon petit best-of rien qu'à moi de son mandat :

  • L'affaire Jean Sarkozy où l'incontestable Prince Jean qui vient régner sur les terres qui lui sont laissées en pâture par papa et sa cour avec pour toute légitimité les premiers jouets qu'on lui a laissé. Un vrai génie qui s'est quand même pris trois ans pour faire sa seconde année de droit (c'est censé être si dur ?).
  • Les jeunes éphèbes de notre ministre de l'inculture préféré. Que vaut un récit douteux face à la puissance intellectuelle du génie snobinard prêt à toute les bassesses possibles pour satisfaire les attentes de l'industrie de la musique et défendre les farces et frasques de l'UMP
  • Eric "l'incorruptible" Woerth, dont on ne sait s'il arrive parfois à toucher des biens publics sans que ceux-ci ne s'envolent
  • Les petits arrangement visant à sauver Jacques Chirac orchestré par l'UMP, c'était sans compter le fait que M. le Président perd la boule (c'est officiel). Ne vous inquiétez pas, Jacquot ira voter, ça n'en fera qu'un de plus qui essayera de faire des ses névroses personnelles un dogme national n'est-ce pas ?
  • Les radars routiers. C'est officiel, les routes de France sont devenu l'équivalent d'une transfusion sanguine à la mode financière, ça draine un cash ce truc, c'est fou ! 1,4 milliards d'euros... Quand il s'agit de réduire le train de vie de ces messieurs c'est toujours une goutte d'eau dans l'océan, quand il s'agit de de pourrir la vie de millions de gens, là, c'est ok. Épargnez moi le laïus sur les vies sauvées, quand on sait que les infractions constatés aux radars sont pour majeur partie des excès de vitesse ridicules ça ne sauve pas de vie. La voiture est devenu le support de la nouvelle gabelle.
  • Michelle Alliot-Marie qui fait du consulting en votre nom pour les dictatures. C'est bien comme ça que l'on dit quand un ministère propose d'aider à mater une rébellion dans un pays étrangé (en l'occurence la Tunisie) ? Naturellement, elle a fait ça sans rien demander à personne. C'est bien le genre de la maison !?!
  • «La mise au pas de l'Internet» puisque c'est le dénominateur commun de la stratégie autour du numérique. Internet doit être mis au service de l'état et des puissances existantes, tout ce qui vient à l'encontre de cela doit être écrasé. La police aurait ainsi désormais accès à toutes vos données personnelles, ceci c'est naturellement pour sauver la France des fraudes fiscales, les enfants des pédophiles (mais surtout attraper les fraudeurs), éviter le vol de vos données personnelles (mais surtout contrer la fraude). HADOPI, LOPSI, ACTA, de nombreux sigles pour des pratiques qui ne conduisent qu'à un meilleur contrôle d'Internet, toute subversion se doit-elle d'être interdite ?

Ma liste n'étant pas forcément la meilleure, lisez l'article de Mediapart et surtout sa liste longue comme le bras


vendredi 23 mars 2012

Mohammed Merah pour un monde plus sûr

La France était massée devant sa télévision pour voir comment nous aussi on aime faire les américains. 200 policiers étaient réunis sous nos yeux pour éliminer l'ennemi public n° 1. Pour rappel, l'homme a tué 7 personnes, je m'abstiens (pour ma part) de vous faire la nomenclature des fonctions et religions des intéressés, je m'en fous et ça ne change pas grand chose à la valeur de leur vie.

Cependant je vous présente ma vision de l'intervention de notre président suite à la mort du tueur (présumé ou pas).


Sarkozy s'en prend aux libertés suite à la mort... par AsTeRfr

Je ne suis pas un traditionaliste, ni même quelqu'un de très exigent sur le plan des protocoles mais quand on fait des propositions sur des cadavres, on attend qu'ils soient froids. Cette règle marche avec les terroristes, les pédophiles, les accidents de la route et leurs victimes respectives.

La France vit dans la dictature du fait divers.


mardi 13 mars 2012

Jean-Luc Mélenchon - Qu'ils s'en aillent tous ! Moi d'abord !

Jean-Luc Mélenchon et son pseudo bouquin de réflexion «Qu'ils s'en aillent tous !».

C'est vrai : «qu'ils s'en aillent tous», à commencer par le Père Noël, Oui-oui, Jésus Christ, Karl Marx et Mélenchon qu'on puisse avoir un peu de place pour réfléchir.

Jean-Luc, il est sympa, il a une bonne bouille de p'tit père des peuples, je ne peux m'empêcher de penser au dernier livre aussi ridicule que le sien que j'ai lu ces derniers temps, celui de Stéphane Hessel. C'est la première fois que je me tape un bouquin de politique politicienne, reconnaissons-le c'est aussi dénué d'intérêt que les autres interventions médiatiques de l'auteur. C'est malsain, biaisé et limite mensongé (de l'autre côté de la limite).


Ce n'est pas un livre d'analyse, puisque rien n'y est expliqué sous prétexte de breveté. Ce n'est pas un programme puisque rien d'autre n'est proposé d'autres que de voir des «citoyens» arrêter de penser à eux et de détrousser les riches (pas vous hein, les riches), ce n'est pas une déclaration d'intention puisque c'est trop long... Qu'est-ce donc ? Un ouvrage de propagande ? Peut-être. En tous cas, une solution adéquate en cas de pénurie de papier toilette, adéquate pour du court terme, irritante sur du long terme... C'est que c'est fragile.

Question fragilité et sensibilité Mélenchon nous sert copieusement, avec cependant la retenu d'un bon gastronome... Comme Hessel, Jean-Luc a l'indignation sélective. Il ne nous jouera pas l'Alzheimer (trop jeune), nous mettrons donc cela sur de la simple mauvaise foi pour vous expliquer que tout vos maux viennent du marché, que la Russie, le Venezuela et la Chine forme des idéaux démocratiques. Le mal c'est l'Allemagne, l'Angleterre, l'Europe et ... et ... et ... li'stazouni.

On prend des pincettes, on allume à tout berzingue, on ne nomme surtout pas ce que l'on veut. On est en plein maccarthysme, on ose pas prononcé le mot, peut-être au détour d'une phrase, du bout des lèvres : communisme.


Refusant de prononcer le nom de son église, Jean-Luc a néanmoins choisi ses ennemis : libéralisme, capitalisme et néolibéralisme... Comment parler de libéralisme dans un pays où l'on a plus de 50 % de prélèvements obligatoires ? C'est-à-dire que chaque personne ne dépense de manière libre que la moitié de ce qu'elle produit. Quand au néoliberalisme, j'hésite à me prononcer ne sachant bien définir le terme. S'agirait-il de l'état de pensé de Keanu Reeves (LE Neo de Matrix) après qu'il ait lu l'intégrale d'Adam Smith (LE papa du libéralisme) ? Si le but est de taper sur les suceurs de sang que sont les grandes entreprises françaises, je propose les termes : capitalisme de connivence, capitalisme à la papa... La réglementation en vue de bloquer l'accès aux nouveaux entrants et favoriser les oligopoles n'est défendus par aucun économiste libéral à ma connaissance. Non ?

Non effectivement...  Jean-Luc s'y attaque plusieurs fois dans son ouvrage son ennemi n'est pas vraiment ce que j'ai cité. Son ennemi, c'est le libre-échange (tel quel dans le texte) et les bandits qui peuvent agir au sein du libre-échange servent sa cause...

Synthétisons : «On m'a vendu un produit défectueux que l'on cesse donc le libre-échange !»

A ce niveau c'est de la propagande. De la bonne propagande qui s'insinue dans des expressions étalées comme des vérités acceptées et donc non explicitées. Par exemple :
  • Les bénéfices sont des «taxes privées»... Une taxe est quelque chose de pris arbitrairement et sans consentement du payeur pour les raisons choisies par le législateur, les bénéfices sont la trace d'une production de richesse au sein de l'entreprise, on a produit plus que cela nous a couté. Si l'on est pas d'accord sur cet état de fait, je l'implore : qu'on en discute, que l'on détaille... Jean-Paul aurait sa place dans une église, il déclare de manière solennelle regardant le ciel droit dans les yeux, ce n'est pas une idée c'est un dogme.
  • Au détour d'une phrase on présente les rentiers et les productifs comme étant opposés. C'est au détour d'une phrase, on ne l'explique pas. Je l'explique donc, l'entreprise rassemble en son sein des facteurs de production : du travail mais aussi des outils et de la matière première, celui qui fournit l'un d'eux grâce à sa richesse participe à la production en lui permettant d'avoir lieu. Il est productif, même s'il n'est pas travailleur. Même si ça fait signer des camarades de la CGT, ça reste faux de prétendre le contraire. Mais là encore, une simple tentative d'explication aurait suffit à préserver un sentiment d'honnêteté.

J'ai parlé église, mais JLM n'aime pas trop les religions. Phénomène étrange cependant pour celui qui manie la plume comme on manie un chapelet, répétant sans cesse la même rengaine sans jamais se poser la question du pourquoi. Page 20 : «[Pour devenir citoyen], il faut s'arracher à tous ses préjugés et à son intérêt personnel, pour proposer ce qui sera bon pour tous», quand on me parle collectivisme de grande échelle, je m'interroge sur l'histoire : où ? quand ? Il peut éduquer le citoyen à coup de contrôle des médias (c'est dans l'ouvrage), à coup de camp de rééducation (ça, c'est un ajout perso), ce qui est bon pour moi aura toujours la primeur de mon choix. Je ne connais pas ces autres gens pour lesquels tu me demandes d'agir coco (notez le jeu de mot). L'individualisme est un état de fait, le collectivisme une négation de ce qu'est l'être humain. On peut marteler l'inverse, ça ne change pas la vérité.


Je pense que l'on peut penser un socialisme qui ne nie pas l'individualisme, un socialisme qui ne veut pas faire de chacun un mouton décérébré prêt à mourir pour la nation (Tiens Marine ! Salut, qu'est-ce que tu fous là ?). Ce socialisme n'a pas de place dans les propositions de Mélenchon, son programme c'est le tout-état, ses références sont celles précités. Ce candidat vous parle d'avenir ? Je suis quasiment sûr de ne pas avoir lu le mot «Internet» dans l'ouvrage, peut-être parce qu'il aurait été bon de placer à côté «liberté d'expression».

Un dernier mot avant quelques points de détail : dans l'hypothèse d'une élection (hypothèse nulle pour les statisticiens) une fois que Jean-Luc aurait fini de financer sa première année à coup d'expropriations, la seconde fera très mal, quand les entreprises seront parties, quand les créateurs de valeurs auront suivi l'invitation de ce titre : partir, voir fuir ce pays et les tarés qui l'habitent ! Ces gens seront loin, l'année 2 sera l'année du grand vide, j'espère que les réformes de planifications économiques (mode URSS) auront portées leurs fruits, sinon on va se ronger les doigts pour faire passer l'hiver.

Rassurons-nous, Jean-Luc fait juste de la propagande, il sait aussi bien que vous qu'il n'a aucune chance.


Quelques autres points pour la route :

Page 27 : «Pour [être un citoyen], il faut pouvoir "prendre de la distance". Avec son intérêt personnel et ses préjugés.»

Page 50 : nombreuses références à la nuit du 4 août 1789, nuit qui aurait conduit à la limitation des rentes... Cette étape de l'histoire est connue principalement pour l'abolition des privilèges, pas pour la limitation des rentes. Mais bon, tordons l'histoire comme bon nous semble, elle nous le rendra...

Page 85 : démontage en règle du manque de laïcité de Sarkozy, je ne suis pas contre sur le principe hein, mais quand c'est chasser un dogme pour en mettre un autre ça me fait toujours sourire. Le communisme est la plus récente des religions monothéistes, son dieu : une création éthérée que l'on appelle le peuple, cette raison de vivre et d'avoir faim qui secoue encore des estomacs à Cuba et en Corée du Nord.

Pénurie de laxatif ? No soucy, le blog de Méluche est là


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