jeudi 28 mai 2009

RDB et Libertas : petit récit

Bouger un peu pour parler de politique, ça me permet d'échanger un peu et de lever la tête du boulot 5 minutes et de souffler de manière ludique...

Je ne me suis pas pointé directement à la République des blogs je suis allé faire un tour avec LomiG à ce que l'on pourrait appelé une présentation ouverte au débat du programme de Libertas pour les européennes. Libertas est un mouvement de droite , à ne pas confondre avec le Journal Libertas qui n'a rien à voir. Par ailleurs, quand on affiche Philippe de Villiers et M. Chasse, Pêche, et Biture Nature et Tradition on n'accroche pas ma sympathie directement, et sur ce plan le programme en lui-même ne m'a pas particulièrement étonné.

M. Rivière qui représentait son parti nous a parlé sans trop me faire accroché des dysfonctionnements de l'Europe : des traités constitutionnels : "on n'en veut pas" "vous êtes sûrs ?" "Oui" "Vraiment sûrs ?" (si ça vous rappelle HADOPI c'est normal). J'ai pas vraiment le temps de m'impliquer, je ne suis ni juriste, ni courageux pour compenser, les problèmes de fonctionnements des institutions me gonflent plus qu'autre chose, mais je n'en contestent pas leurs réalités.

Pour enrubanner le tout, un passage sur l'adhésion de la Turquie et un autre sur le protectionnisme.

Décidément je ne voterais pas pour eux, par contre où j'ai été positivement surpris c'est sûr le dialogue que nous avons pu nouer : des explications clairs et des valeurs clairement énoncées, que je comprend même si je n'y adhère pas :

  • Le passé et la culture en tant que base politique, ça se conçoit, ça justifie l'exclusion de la Turquie de l'Europe et la défiance face à l'Islam, néanmoins pour moi la politique devrait avoir des visées atemporelles et donc au-delà d'un passif culturel ou historique ;
  • La solidarité est une valeur forte, donc le protectionnisme... Ca peut se défendre, quoi que ça reste à voir sur le plan économique, c'est même d'ailleurs très limite sur ce plan, mais nous n'en avons pas débattu. Au delà de cette réalité économique, je ne me sens pas plus solidaire d'un français que d'un indien qui bosse également pour manger à sa faim.
Nous avons également parlé de la violence du Coran, violence que l'on retrouve dans la Bible, là pour le coup je me suis un peu avancé puisque je me rappel avoir réalisé des recherches sur la Bible confirmant cette hypothèse, mais ce n'est pas sur ce blog, c'est donc pour une publication prochaine. L'idée de devoir me taper plein de sites sur la religion avec ma Bible sur les genoux m'excite d'avance.


Ensuite direction le Pachyderme, itself, pour la RDB. Quelques têtes connues avec qui j'ai discuté : LomiG, Libertas du journal précédemment cité, Jean-Paul Oury, Aurélien Veron de manière très brève. Mais également de nouvelles têtes : Sabine Herold vachement plus fun de visu que dans les médias, veuillez comprendre par là que les gens ont l'air plus cool quand ils peuvent finir de développer leurs idées sans être interrompus par des conneries sans nom. Mais également François et Thomas, sur des domaines pas forcément conventionnel pour une réunion politique que sont l'innovation et les nanosciences.

Au fur et à mesure des discussions plutôt intéressante pas forcément autour de la politique telle que je la conçoit sur ce blog c'est à dire sur ses bases et implications morales, mais également des réflexions sur le rôle que constitutionnel qui est donné à l'état avec Libertas et sur la politique en tant que problème de communication.

Egalement une petite discussion autour des symboles du libéralisme : et en rentrant j'en ai trouvé un tagué dans le métro.

C'est un peu ma vision du libéralisme, au moin sur le plan des liberté individuelles, mais le problème c'est que cette image est déformante. Le libéralisme c'est laisser chacun se construire sa propre vision du bonheur, en bas il faudrait : "Rayez la ou les mentions qui vous sont inutiles".


mardi 26 mai 2009

Stéphane Guillon - le Gang des Doudous

Ils sont jeunes, très jeunes, comme la plus part des criminelles français (source TFN TF1). En plus d'être jeunes certains d'entre eux sont basanés, leur perversions n'a pas de limité. Il paraitrait même que certains s'échangeraient des capotes à la page d'à peine 12 ans préparant ainsi des viols sanguinaires sur les maitresses d'écoles...



Plus d'alcool, plus de clopes, plus de portables et bientôt le toucher rectal, le tout avant de réformer un peu l'éducation nationale, je ne regrettes pas de ne plus aller au collège.


lundi 25 mai 2009

Pourquoi diffuser en libre ?

Les documents réaliser par les entreprises se répartissent généralement en deux grandes familles :

  • La communication, que l'on cherche à diffuser jusqu'à la mort ;
  • Les documents internes qui comme leurs noms l'indiquent sont confidentiels et ne doivent pas sortir du "monde entreprise".
A mi-chemin : KenaGard vient de choisir, pour son enquête sur l'iPhone et ses utilisations, de publier l'étude qui en résulterait sous licence Creative Commons. Le choix peut paraître étrange puisque les seuls sociétés à pratiquer traditionnellement des diffusions importantes de certaines de leurs études sont des grands cabinets de conseil et pas des SSII. Néanmoins les justifications avancées semblent viables :
  • Un premier point purement affectif et donc non rationnel pour une décision business, mais il est vrai que le logiciel libre fourni un appui important à un grand nombre de petites structures du monde de l'informatique : Redmine, Subversion, les innombrables solutions de wiki (je suis un gros fan de wiki) ou bien même simplement Ubuntu et OpenOffice. C'est d'ailleurs au sein des petites SSII que le libre perce le plus facilement (constat personnel).
  • Second point plus économique cette fois : le fait que le marché soit en croissance. La croissance du marché signifie que les entreprises peuvent trouver des clients sans avoir à prendre ses derniers à leur concurrents. Ce n'est pas vraiment un argument en faveur de la diffusion d'informations, mais la pression concurrentielle étant plus faible que sûr un marché mature il y est moins préjudiciable de communiquer une information aux concurrents.
  • Troisième point autour de la communication, un des fondements des licences libres qu'il s'agisse de contenu media ou de logiciel est de faciliter la transmission et la diffusion du savoir. Ainsi cela peut être un bon outil pour que l'auteur puisse diffuser son image à travers sa réalisation. Qui plus est le fait que les résultats soit diffusées permet d'impliquer un peu plus tous les acteurs : concurrents et utilisateurs, qui trouvent un intérêt informatif à travers cette démarche.
Afin d'écrire en toute honnêteté je dois reconnaître que je suis loin d'être étranger à KenaGard, mais j'éprouvais le besoin de développer un peu plus la réflexion autour de ce choix de licence libre. Voilà qui est fait.


samedi 23 mai 2009

L'économie du temps

Un paradigme de pensée propre au business du web voudrait que la ressource la plus valorisable ne soit pas réellement l'argent que nous donne nos clients, mais le temps que nous consacre nos utilisateurs.

En effet, si j'ai un grand nombre d'utilisateurs passant un temps important sur mon site/service/web application, alors on a tendance à penser j'aurais des facilités à le monétiser, ne serait-ce qu'en passant sur un modèle de revenu publicitaire. De manière générale, l'expérience de quelques gros du web tend à faire penser que le succès face à l'utilisateur tend à être un succès tout court, en fait juste un tend à ce constat : Google.

Un simple coût d'oeil aux montants des rachats de FaceBook, Youtube et je pense bientôt Twitter suffisent à avoir une idée de la valeur donnée à ce capital temps... Sur le plan business l'impact est important, puisque théoriquement un business model comporte une partie sur le modèle de revenu, c'est à dire la manière dont une entreprise va être capable de générer des revenus et d'être rentable, mais très pragmatiquement si mon objectif est le rachat, je peux avoir un business model viable du point de vue entrepreneuriale sans pour autant qu'il comporte une partie sur le modèle de revenue.

Ce modèle de revenue n'a d'ailleurs que très peu de chance d'apparaitre puisque l'utilisateur ne peut être la source de ce revenue, puisqu'à la moindre fonctionnalité payante il louvoiera vers les concurrents ayant une offre identique. Par ailleurs, le modèle publicitaire pose parfois des problèmes, par exemple :

  • YouTube consomme trop de ressources en bande passante, et donc ses coûts à l'affichage d'une page sont supérieur aux revenus générés par la publicité de celle-ci ;
  • Twitter fonde sont succès majoritairement sur ses API et ne peut donc pas passer sur un modèle publicitaire.
Ce raisonnement de survalorisation est biaisé car il ignore de réels moyens de gagner des revenus, la valeur donnée à YouTube et consorts est purement spéculative. Nous sommes selon moi face à une bulle, qui si elle explose se fera appellée surement bulle du web 2.0. Tout cela est certes à nuancer, cependant. La seule valeur que crée ces services est une valeur d'image... est-ce suffisant ?


lundi 18 mai 2009

L'état doit-il s'adresser au citoyen comme à un client ?

C'est relativement commun aujourd'hui de voir des publicités clientelistes superbes vantant les mérites de tel ou tel, ou encore tel organisme ou action publique.

La motivation profonde de ses actions peut sembler bien obscure en effet : comment un organisme imposé par des moyens coercitifs a-t-il besoin de communiquer ? La réponse évidente est l'image, en effet l'appui du populo qui se démontre à travers des sondages ou des manifestations est une garantie de survie importante puisqu'il est lié à quelques votes qu'un décideur élu ne saurait concéder.

Cette pression à l'élection induit un ciblage de la communication à destination des gens avantagés (comprendre ceux qui touchent plus qu'ils ne payent par le service considéré). Typiquement, nous sommes dans une communication qui correspond parfaitement à une cible (marketingment parlant).

Mais si l'on doit pousser l'analogie avec le monde de l'entreprise, l'état offre un service et s'adresse donc comme à un client, au citoyen que le service vise. Mais l'état utilise également les fonds de tous les citoyens, et doit à ce titre avoir un comportement proche d'une relation : gestionnaire/actionnaire.

Je dirais même que l'état ne souffrant d'aucune concurrence sur les domaines qu'il estime lui revenir, il doit également fournir tous les éléments permettant d'évaluer ses actions, et donc chaque organe étatique devrait publier des comptes et analyses accessibles au citoyen.

Néanmoins rien ne permet de justifier "le citoyen/client", puisque la communication clientèle tolère un travail sur une relation affective entre le client et l'entité. La seule chose qui est acceptable c'est d'informer sur l'existence des services et leur modalité de financement/fonctionnement mais là encore : pour tous les citoyens et cela implique également de s'adresser à eux comme à des adultes responsables et libres ; sans chercher à les duper par de l'émotif.

Cette absence de la communication sur l'émotif se justifie par le fait que la démocratie repose sur le principe d'autodétermination de l'individu (ça y'en a être libre-arbitre), il peut choisir ses lois car il est le seul apte à décider de sa destiné (je m'égare peut être un peu). Ainsi on le considère comme un individu rationnel ne laissant que peu de place à l'émotif, puisqu'il est apte à faire les bons choix. Cette communication affective ayant un coût mais étant considérée comme d'efficacité nulle par les fondements de la démocratie, il est inacceptable que l'état dépense l'argent du citoyen dans cette optique quel qu'en soit l'objectif final.

Voir les articles précédents : La France se cherche un Goebbels
et La pub c'est mal, et la propagande ?
L'image vient du conservateur (je trouve le nom du blog inadapté, mais bon ...)


vendredi 15 mai 2009

Taux de rentabilité interne (TRI)

J'ai vu que mon article sur la VAN avait tendance à avoir du succès via Google Analytics. La suite logique de ce dernier est l'étude du TRI ou taux de rentabilité interne (IRR ou Internal rate of return).

Récapitulons : la VAN est une méthode permettant de connaître la valeur d'un investissement (potentiellement un projet) en prenant en entrée les flux de trésorerie attendus et un taux d'actualisation. Le point négatif est ce fameux taux d'actualisation : idéalement on prendrait le taux auquel on peut emprunter et vous pouvez demander à Lehman Brothers : on ne le connait pas forcément à l'avance et ça peut faire mal !

Le plus souvent on évaluera le taux d'actualisation à partir du passé, en supposant que si on empruntait à 7% l'an passé cela se poursuivra sur les quelques années qui viennent... Pragmatiquement ça a tendance à marcher, néanmoins le TRI propose une autre approche plus rigoureuse mais moins pragmatique. Celle-ci a aussi sa place dans l'évaluation de projet bien qu'on lui prefère la VAN.

Par définition le TRI est le taux d'actualisation pour lequel la VAN s'annule.


Je vous invite à revoir l'article sur la VAN pour bien comprendre la démarche de la chose.

Le TRI se calcule par tâtonnement, c'est d'ailleurs pour cela que la fonction de tableur tri() demande en plus des flux de trésorerie un pourcentage, celui-ci est utilisé comme point de départ par l'algorithme.

Vous allez me dire : "mais une fois que j'ai mon taux de rentabilité interne j'en fait quoi ?". Là une réflexion toute simple s'impose, ce taux correspond au taux d'emprunt à partir duquel le projet n'est plus rentable et donc s'il est inférieur au taux auquel j'emprunte actuellement, je peux jeter mon projet !

S'il est supérieur, il ne faut pas de précipiter, car comme nous l'avons dit le taux d'emprunt est souvent variable. Sachant que le projet n'est pas forcé d'aboutir, il peut être légitime de compter une prime de risque. Cette prime de risque s'estime plus ou moins facilement selon les projets, mais l'idée pour moi est de faire comprendre qui si j'emprunte à 5% et que mon projet présente un TRI de 6% il ne faut pas pour autant que je grimpe aux murs.

Exemple concret : une société veut investir dans une usine pour 100 M€ (millions d'euros), l'usine rapportera 50 M€ chaque année pendant 3 ans, au-delà le produit qu'elle fabrique sera dépasser et elle n'aura plus aucune valeur.

J'ai donc les cash flows suivant :

  • Année 0 : -100
  • Année 1 : 50
  • Année 2 : 50
  • Année 3 : 50
Le TRI est de 23 %, si la société emprunte traditionnellement dans les 10% et que les risques liés au projet sont faibles, elle peut y aller sans problème. Je calcul ce taux à l'aide d'une formule de VAN, en faisant varié le taux d'actualisation jusqu'à ce que celle-ci s'annule.

Instinctivement et je ne sais pas ce que vaut mon instinct : j'utiliserais le TRI pour décider ou non de la réalisation d'un projet, et la VAN pour arbitrer entre deux projets.


jeudi 14 mai 2009

Européennes : c'est peut-être le moment de se bouger

C'est assez rare que j'ai envie de me bouger pour une élections néanmoins contrairement à la mouvance générale, je pense que je profiterais de l'occasion des européennes pour allez m'exprimer par papier recyclé interposé. Pourquoi ?

  • Tout d'abord c'est une élection un tant soit plus démocratique puisque n'étant pas basée sur le système majoritaire qui garantit la victoire du médian (UMP, PS et Bayrou pour boucher les trous). Et pour une fois je pense pouvoir me déplacer sans risquer d'apporter un soutien à un connard et de voir mon opinion ignorée ;
  • Par ailleurs, j'ai une ambition assez originale pour ce qui est de la localisation de mon avenir, comme illustré par la carte : pas en France !

Et pis, je vais faire un peu de prosélytisme mais je ne me gêne pas vous exprimer mes dilemmes cornéliens : dois-je me torcher avec les idées de Bové, Bachelot ou Besancenot... ? Alors passons au positif.

En fait ce qui me gêne le plus, parmi la fange du Diktatur Komite c'est l'idée que si t'es pas d'accord t'as raté ta vie... Pour le moment j'ai déjà la moustache (mais légère) du premier, me manque plus que le bide et le boulot de merde des deux suivants... Je fais des efforts, mais je rame... Donc je me résignes à rater ma vie sans vouloir dicter mon comportement aux autres.

Je conçois vraiment le libéralisme comme une anti-idéologie (c'est sympa mais c'est pas de moi hein ;)). C'est une anti-idéologie et du coup les phrases de Sabine Herold me font un peu plus percuter que les idées du pélos gauchiste de droite ou de gauche moyen.


Je rajouterais également que l'enjeu de ces élections n'est pas minime puisque le droit européen prime sur notre droit national et que si on doit éviter une loi à la con, il faut mieux l'éviter à l'échelon européenne. Pour les contres arguments, allez vous amuser sur La Voix Du Nord :
  • ça sert à rien toute façon !
  • et pis 'sont pas français, les européens !


mercredi 6 mai 2009

Francis Lalanne et Hadopi

Merci à Rubin pour cette excellente vidéo :


mardi 5 mai 2009

Un petit coup à droite !

J'ai quitté Grenoble il y a quelques jours, mais cette ville et la diversité qu'elle possède vont, je pense, me manquer... Je vous ai déjà dispensé d'une illustration de la propagande probablement apparentée à l'extrême gauche. Mais rassurez-vous, la droite aussi colle son venin un peu partout, même s'il faut le reconnaître c'est moins fréquent.

Moins fréquent mais tout aussi gerbant. Ça me permet de parler un peu des libertés individuelles, ça me permet d'exprimer là encore mon mépris profond pour cette propagande étroite d'esprit digne de certains propos papaux, en effet : un propos papal, des propos papaux, je me coucherais moins con.

Alors le porno c'est le vice de la société, d'ailleurs ça fait des tâches sur les soutanes et les tailleurs, c'est vous dire comment dieu a bien fait le monde ! Vous rendez-vous compte français ?!? A regarder le porno du samedi soir (même en crypté c'est mal), vous vous levez en retard pour la messe le dimanche matin, du coup vous vous tapez votre gosse (cherchez pas pourquoi mais c'est écrit). Mais ce même gosse a choppé le SIDA auparavant en ouvrant une pochette de DVD porno et en louchant sur la magnifique paire de [censored], et ne voyant que ces deux fruits du péchés, il s'est malencontreusement piqué avec la seringue SIDA (inclue dans tous les DVD pornos éditions collector).

Plus sérieusement, qu'est-ce que ce qu'ils nous emmerdent ? Quels arguments répondre ? D'ailleurs quels sont ceux qu'ils nous opposent ? Le mépris au sexe d'une culture archaïque influencée par une croyance religieuse voulant que la Terre doive être un lieu de souffrance ? Des exemples fallacieux car basés sur leur préjugés ou New York Unité Spéciale : "J'ai vu que vous aviez un film porno chez vous. ALORS AVOUEZ !!! Ça vous plaît de voir de violer des enfants, hein !"? Au nom d'une famille sacrosainte et d'un désir lié à un amour sacralisé ? C'est bien au nom de ce même amour sacralisé que l'on refuse de consacrer son échec par le divorce ?

Personnellement pour moi c'est ni Besancenot, ni de Villiers !


lundi 4 mai 2009

KonBoot : utilitaire de sécurité bluffant

KonBoot : pour moi c'est l'info geek du jour... La solution pour démarrer sur un système d'exploitation sans en connaître le mot de passe.

KonBoot fait même pas un 1Mo : 8,68 ko zippé et l'image ISO 110 ko une fois décompressée. Vous gravez ça sur un CD, vous mettez ça dans votre machine, vous redémarrez, là apparaissent quelques écrans fantasques, vous pressez la touche Enter une ou deux fois... Et c'est fini !

Votre ordinateur démarre de manière normale que ce soit sous Linux ou sous Windows. Au moment de rentrer le login sous Windows, validez simplement (sans mettre le mot de passe bien sûr) et sous Linux, vous vous connectez simplement en tant que kon-usr (kon-fix en cas de problème) mais là aussi pas de mot de passe...

Vous voici roi du monde sur la machine !

Le specimen qui a codé ce petit bijou l'a fait en assembleur pour combattre ses problèmes de mémoires... Certes vous pouvez dorénavant oublier votre mot de passe tranquillement, mais ça reste inquiètant quand à la sécurité de nos machines !

Info trouvée sur Zataz à l'origine, plus détaillée chez John Jean... Le site de KonBoot est là.


vendredi 1 mai 2009

Interdire pour protéger la liberté ?

Ce titre semble singulier, mais c'est néanmoins une pratique commune et un avis partagé qu'il est bon d'interdire pour protéger la liberté restante... Elle ne me convient pas

Je suis un libéral, mais pas un utilitariste, si je défend la liberté avant tout c'est pour des raisons. Et même si des théories économiques ou sociales peuvent appuyer mon discours, ce qui me dirige avant tout c'est une réflexion morale.

Ces explications passées, j'entre dans le sujet même de ma réflexion : interdire le voile au nom de la liberté... Je suis sûr que la liberté n'en demandait pas tant. LomiG et Criticus ont pris des positions sur le sujet et je trouve personnellement qu'LHC focalise trop sur l'anti-Islam, c'est surement une des raisons du départ de Rubin et si ma mémoire est bonne de celui de Scheiro. Etant encore membre d'LHC, je sens le besoin de prendre une position.

Ce discours qui veut que l'on interdise le voile car certains voudraient l'imposer ne vaut rien. J'avais discuter avec mon prof d'italien au sujet d'une réforme qui voulait donner une subvention aux femmes italiennes sous prétexte que la culture faisait qu'elles ne travaillaient pas et n'avaient donc pas de retraite. Mais néanmoins légalement rien ne les empêchaient de le faire. Est-il donc normale que le contribuable assume leur faiblesse face à leur père ou leur mari ?

De la même manière, des femmes seraient contraintes en France de porter la burka ou même le voile ? Si la loi est bien présente (ce qui est contestable) et qu'elles ne mettent pas sous sa protection pour échapper à cette contrainte, je les considère alors comme complice de cette contrainte.

La liberté d'expression n'implique pas l'absence de toutes conséquences dans son exercice. Et même en étant libren certains choix sont plus difficiles que d'autre, si l'homme est lâche qu'il assume.

Maintenant si l'on considère que la femme voilée est réellement contrainte et que la loi ne la protège pas, soit par un déficit de droit, soit par une défaillance dans l'action judiciaire, alors là oui, l'état doit faire quelque chose. Mais pas interdire le voile sous prétexte qu'on est pas capable de protéger les individus... J'ai l'impression de voir du Sarkozysme dans ce type de démarche et ça me gène profondément : on constate un problème on doit faire une loi qui le résoud, même si elle détruit des libertés. La plupart des problèmes de justice en matière de délinquance ou de criminalité en France sont dues selon mon sentiment à un problème de fonctionnement des institutions plus qu'à des manques légaux.

C'est marrant un sujet polémique, je me sens obliger de désamorcer les pièges, j'avance en terrain piéger et j'aimerais pas qu'on me prenne pour un supporter de la religion alors je m'exprime à travers ça :


Bon je conclus pour dire que je reviens un petit peu dans le monde du blog, je viens de finir mes examens et mon reader indique 920 éléments à lire... On remet les compteurs à zéro et on recommence, néanmoins l'intensité va être variable : je pense que le travail ne va pas me manquer dans les mois qui vont venir.


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