samedi 27 décembre 2008

Chaîne de Noël : en retard

Après un tag du journal Libertas, je me dois de vous divulguer les six livres qui me représentent le mieux, donc je vous épargne toute divagation autour de la notion de représentation d'un être humain à travers un livre. Voici donc dans l'ordre :

  • 1984, de George Orwell : la contre-utopie de référence ;
  • Fight Club, de Chuck Palahniuk ;
  • Le Traître, de Matthew Stover : là, il faut peut-être que je m'explique, parce que les produits dérivés de Star Wars ne sont généralement pas des ouvrage d'une grande profondeur d'esprit. Le Traître fait exception dans la série car il amène une reflexion sur les différences culturels et sur la valeur de la souffrance ;
  • Les Robots, d'Asimov, je n'en ai pas franchement apprécié le style un peu plat à mon goût mais ce fondement de la science-fiction à sa place ici ;
  • Le Cid, de Corneille ;
  • Les Fourmis, de Bernard Werber, ouvrage superbe et ludique ayant fait découvrir un auteur de talent.


vendredi 26 décembre 2008

??! ! ?

J'ai un don pour être toujours "émerveillé" par la stupidité de mes congénères (j'ai presque envie de mettre mes guillemets entre guillemets).

C'est fou ce qu'il est possible de faire faire à une bande de demeurés crédules. Je vous emmène au Burundi (enfin façon de parler : j'mets pas les pieds là-bas moi). Au programme quelques visites de sites naturels locaux pillés par des multinationales étrangères, au menu : rien (c'est l'Afrique ici) et au cabaret : massacre d'albinos une comédie romantique où l'auteur démontre que les malheurs de l'Afrique ne sont peut-être pas tous imputables à la culture occidentale, aux colonies et à l'esclavage.

J'y vais un peu fort parce que les Burundais semblent avoir atteint un état enviable pour beaucoup de pays africains à savoir : une certaine stabilité politique. Donc on oublie l'alimentation et la gestion des ressources naturelles, restons sur l'état d'ébêtement qu'a suscité cet article au sein de moi-même...

On chasse des êtres humains pour en faire des gri-gris, quand je dis "on chasse", je devrais également rajouter : on saigne et on démembre vivant pour pouvoir ensuite confier le produit de la récolte à un grand sorcier qui "fait revenir ta femme et le pognon que t'as placé chez Madoff". Mégateuf Wayne !

Je ne jette pas le regard prétentieux d'un petit blanc sur des populations dont la crédulité m'impressionne, non : je pense que l'on peut facilement trouver aussi con parmi mes compatriotes. Ce qui m'intrigue c'est la différence radicale qu'il peut y avoir entre le top de la population humaine : c'est vrai quoi ! On croise des types sympas de temps en temps. Mais à l'opposé : le fond de l'humanité, pour lui je ne mets pas d'emphase : on est tous le con de quelqu'un.

Je pense que ces faits divers macabres sont l'occasion de demander aux gens de s'interroger au-delà de l'horreur : et vous, qu'est-ce que l'on vous ferait faire en vous manipulant ?

Vos voisins, amis, parents, collègues, ... combien votent par eux-mêmes ? Mais surtout combien votent sans vraiment savoir pourquoi ? Combien votent parce que "des gens sont morts pour ça" ? Bref combien ne votent pas pour leur idées mais parce qu'on leur a fait une vente ?


mercredi 24 décembre 2008

Il a bon dos le marché

Un seul maître mot aujourd'hui : "la régulation"... On va lui apprendre au méchant marché ! Mais :

  • Vous permettrez que je regroupe les taxes avec les prélèvements obligatoires : dans les deux cas on prend votre argent sous prétexte de savoir mieux que vous où le placer. Donc quand l'état suce copieusement 50 % du PIB : je pense qu'il devient un acteur majeur de l'économie et par là un des premiers responsables quand celle-ci tourne au désastre ;
  • On oublie souvent l'effet parasite d'un état qui fausse le marché sur l'économie : regardez la publicité et dites moi lesquels ne sont pas soit directement financées, soit susciteées par une remise ou une subvention quelconque. Tous ces gens qui passent du temps à étudier la loi ou faire du lobbying ne produisent pas réellement plus qu'un spéculateur ;
  • En ces temps de serrage de ceinture, un seul élément me parait réellement soulager la population. Je veux dire le consommateur himself, et pas des industries agonisantes à qui on veut faire impérativement gagner un sursis et faire oublier leur erreur de développement ou de placement (banque / automobile / ?). Cet élément quel est-il ? Le prix de l'essence qui baisse d'environ 40 % par rapport à son plus haut pardi ! Mais là, on souffle doucement et quand on en parle, on hurle parce qu'avant c'était cher et c'est toujours de la faute de ceux qui s'échangent de l'essence sans en produire ou en consommer... Néanmoins ce soulagement était à la portée de nos dirigeants, mais enlever une taxe : c'est trop compliqué. D'ailleurs une mesure qui donne du pouvoir d'achat réel n'a pas de raison d'être, puisqu'elle spolie le travail national pour enrichir des enculés d'anciens pauvres, en français : vous risqueriez d'acheter chinois. Naturellement ça arrache la gueule aux humanistes de souche de reconnaître que la mondialisation c'est aussi une meilleure situation pour les pays asiatiques et que par un mépris congénital et patriotique ils ne supportent pas de les voir faire quelques choses de mieux ;
  • Les licenciements qui font la une à chaque JT nous rappellent à quel point notre bon système social est un ralentisseur pour les entreprises. Heureusement quand vient la crise on peut ressortir tous les licenciements que l'on s'était mis sous le coude. Vous préférez quoi : être licencié pendant la crise ou en période "normale" ?


Vous n'avez pas cliqués sur les liens ? Vous avez donc raté un excellent article sur hashtable ainsi qu'un écrit de Bastiat.


lundi 22 décembre 2008

Service public et droit de grève : une incompatibilité ?

Avant d'avancer ma réflexion quelques présupposés discutables mais que nous admettrons ici :

  • Le service public va de pair avec un monopole qui est soit légal, soit générer par un biais en défaveur des autres acteurs ;
  • La grève implique une baisse de la qualité ou une cessation pur et simple du service ;
  • Le personnel employé au sein des services publiques bénéficie le plus souvent d'une garantie de l'emploi.
Ainsi donc en considérant une activité comme relevant du service public l'état retire au consommateur sa liberté de choix puisqu'il construit un monopole. Le motif de cette privation de liberté est souvent l'instauration d'un service de meilleur qualité ou d'un meilleur coût.

La grève autorisé au sein de ce service implique une cessation du service ou un service de moindre qualité. Ainsi la grève nous fait aboutir dans un schéma cocasse d'un état qui coupe la concurrence au motif d'une protection du consommateur et qui laisse ce service s'interrompre ; laissant par la même occasion le consommateur dans une situation de néant face au service qu'il désire.

Qui plus est, je pense que l'équilibre pourrait largement être trouvé dans cette garantie de l'emploi sacro-sainte qui pourrait attendre en contrepartie l'utilisation d'autres moyens de communication que le droit de grève.

Simple exemple : le transport. La France : un état qui privilégie les transports en commun au détriment non voilé de l'automobile :
  • Taxe sur les produits pétroliers ;
  • Force de police mobilisée à 75 % pour la répression des conducteurs (source : mes yeux), parmi les 25 % restant, on notera 20 % des effectifs mobilisés pour des contrôles au fasciés (basané le fasciés de préférence) ;
  • Routes toujours plus lentes au motif de la sécurité ;
  • Stationnements payants.
Et sur Paris depuis une semaine : impossible d'arriver à l'heure à un rendez-vous, qu'il s'agisse de colis piégés, de grévistes ou d'actes de malveillance, aucune excuse ne me parait acceptable pour justifier le dysfonctionnement d'un système que l'on m'oblige à utiliser.


samedi 20 décembre 2008

Boris Vian - Et on tuera tous les affreux

Dernière nouvelle du livre que je viens de clore des oeuvres de Vian publiées sous le nom de Vernon Sullivan, Et on tuera tous les affreux montre encore une fois la virtuosité de Vian qui sait se transformer en auteur de talent dans tous les styles auxquels il s'essaye.

Cette fois, c'est un policier dans un style brillant et éclatant. L'ambiance noire d'une amérique d'après guerre donne un cadre à une enquête sulfureuse montée autour de photos aussi glauques que mystérieuses.

J'ai bien plus accroché que sur les deux nouvelles précédentes retraçant des itinéraires macabres, cette fois le ton est plus léger, plus enjoué.

Vian me surprendra toujours autant, j'en arrive presque à me demander s'il n'aurait pas influencé le style de San Antonio/Frédéric Dard.


lundi 15 décembre 2008

Réseau de neurones et finance de marché

J'avais déjà pris le temps de détailler ici le fonctionnement d'un réseau de neurones :

J'ai toujours (enfin depuis que je les connais) éprouvé un certain respect pour la puissance des réseaux de neurones. Tout ce culte pour une seule propriété : celle d'approximateur universel ; que veut dire ce mot compliqué ? Tout simplement, qu'en théorie un réseau de neurones respectant certains critères est censé pouvoir réussir après apprentissage à donner approximativement de n'importe quelle fonction (plutôt balaise le petit père).

Pour traduire imaginer un système mathématique comme une grosse machine qui prend un paquet de nombre en entrée et en renvoi un autre paquet calculé en fonction des précédents en sortie. Un réseau de neurones apprend à mimer cette machine, juste en regardant des couples entrées-sorties.

La base de l'analyse technique repose le présupposé que les marchés contiennent en interne (c'est-à-dire dans les cours) les facteurs expliquant leurs variations futures. Cette approche est méprisée par la plus part des professionnels de la finance puisqu'elle ne s'applique sur aucune explication rationnelle mais sur des méthodes empiriques statistiquement véridiques.

Sachant que l'analyse technique ne me parait pas aussi méprisable qu'elle est méprisé, j'envoie donc la sauce pour essayer de créer un réseau de neurones cherchant à déduire la valeur d'un indice boursier en fonction des cours des quinze jours précédents de l'indice et d'autres indices de même ordre.

Parmi les indices : Nikkei, Standard&Poors, CAC40 et Footsie, au total : une dizaine. Pourquoi ? Simplement parce que ces indices sont pour la plupart corrélés entre eux ainsi nous pouvons espérer qu'en les réunissant notre réseau sera moins sensibles aux facteurs aléatoires ou externes aux marchés.

Mais là j'ai eu beau trifouillé la structure de mon réseau : sa taille, paramètre d'apprentissage et les données en entrée, résultat : néant.

Je dirais que l'important dans un échec n'est pas l'amertume qu'on en retire, mais les enseignements que l'on en tire :
  • Mon réseau n'était probablement pas adapté, des réseaux bien plus poussés existent mais je ne les maîtrise pas suffisamment pour faire mes conneries avec ;
  • Les marchés financiers ne contiennent pas tous les facteurs justifiant leur évolution : entre autre les effets d'annonces qui génère des variations ponctuelles et brusques mais surtout et heureusement l'économie (dite réelle).


dimanche 14 décembre 2008

Boris Vian - Les morts ont tous la même peau

«Taper sur la figure de ces crétins qui se soûlent au lieu de faire l'amour, parce qu'à jeun ils n'osent pas.»

Boris Vian


jeudi 11 décembre 2008

"Hep petit ! t'es qui pour ouvrir ta gueule ?"

Je me lève ce matin pour entendre sur B.F.M. la haine de notre président à l'encontre du monde. 'Tit Nicolas fait son gros caprice et tape du pied... Bah ouais, merde, je le comprend moi aussi ça me fout les boules la délocalisation. Pas par protectionnisme, ni nationalisme économique, non ça me fout un peu les boules que la fiscalité arrive à faire tailler la route à autant de personnes.

Bah ouais petit, tu gémis quand tout le monde se casse mais c'est toi qui construit les autoroutes du départ. Moïse critiquant l'Exode ! Ne t'inquiètes pas à la première occasion je me délocalise aussi, c'est pas que ça me dérange de voir tes collègues se fringuer chicos mais quand c'est mon compte qui prend la note, il déprime !

Tu t'en prend aussi à Neelie, mais moi elle me botte cette nana, enfin quelqu'un qui s'interroge sur le bordel ambiant. De plus, elle a déjà eu des contacts avec le monde l'industrie, ... elle. Ceci me laisse aussi supposer qu'elle n'aurait pas blâmer E.D.F. de ne pas être "foutu de sortir une voiture électrique" ; c'est quoi ces considérations Café du Commerce ? Mais bon, entre deux promo CD pour Carla, passes dans les labos et mets les mains dans le cambouis ! Promis si tu nous sors quelque chose, j'arrêtes définitivement mes railleries.

Néanmoins, je te rejoins sur le fond : quel bande de branleurs dans les labos de recherche, ça fait bien 5 ans que j'attend le téléporteur EADS.

Gros bisous et bonne journée


vendredi 5 décembre 2008

Marketing autour des browser games : Hordes

Ça fait pas mal de temps que j'avais pensé vous parler d'Hordes. J'ai passé pas mal de temps sur ce jeu par navigateur que j'ai trouvé plutôt intéressant. Le défi des entreprises sur internet est de réussir à rentabiliser, Internet est généralement considéré comme un des temples du gratuit, bref difficile de sortir de l'argent pour du virtuel.

Cette logique du gratuit vient d'une tradition qui s'appuie sur le fait que les coûts de diffusion de contenu sont généralement limités et que la qualités de ces contenus n'est pas garantie. Si généralement on va évaluer un site internet en fonction de son nombre de visiteurs, le défi réel aujourd'hui est de faire en plus des visiteurs de l'argent. Simple exemple YouTube bien que connu pour être un des cartons du Web n'est pas encore rentable, le coût de la bande passante nécessaire pour la vidéo a par ailleurs un coup énorme ; de mon côté je ne vois pas encore de solution enthousiasmante pour la rentabilisation du site.

Les jeux par navigateurs ont traditionnellement émergés avec les jeux occasionnels (casual games), en flash généralement, pour occuper tous les gens qui s'ennuie en cours ou au bureau. Mais un marché plus intéressant s'est crée autour de jeux demandant plus d'investissement personnel et s'établissant sur un modèle de loisir plus "durable". Durable au sens où l'utilisateur n'est plus occasionnel mais revient régulièrement pour avancer sa partie dans un monde à univers persistant.

Le groupe allemand GameForge semble avoir trouvé un business model a peu près stable :

  • Gratuité pour la majorité des fonctionnalités des jeux : pour attirer les utilisateurs et permettre un premier pas sur les jeux ; en bref générer des utilisateurs ;
  • Présence de publicité : pour générer des revenus autour des utilisateurs gratuits ;
  • Vente de bonus ou de fonctionnalités dans le jeu : pour générer des revenus plus importants.
La faiblesse principale de leur modèle repose sur la fidélité des utilisateurs et le renouvellement des jeux. C'est là où repose la force d'Hordes : créer quelques chose de nouveau et surtout d'addictif. Comment ? Tout d'abord à travers un nouveau concept basé sur l'interaction entre les joueurs en tant que facteur de survie.

Désolé mais la fin du monde a déjà eu lieu dans Hordes, la population humaine a été tuée ou transformée en zombie, la mauvaise nouvelle c'est que vous faîtes parti des survivants dans les débris de ce qui s'appelait une ville. Il va falloir vous nourrir sinon vous mourrez. Il va falloir vous protéger sinon vous mourrez. Il va falloir que vous trouviez à boire sinon, vous l'avez deviné : vous mourrez. J'oubliais presque : le bidonville qui vous sert de zone pavillonnaire ne contient quasiment rien, il va donc falloir sortir, sinon .... ! Le monde extérieur est hostile, très hostile et si vous voulez survivre aux attaques nocturnes des zombies, vous allez devoir coopérer avec vos camarades de galère ; mais sachez que de toute façon vous mourrez. Le seul enjeux est de reculer cette échéance fatidique.

Cette petite mise en situation voulait vous faire ressentir le concept d'Hordes, un aspect sombre très travaillé et un soupçon d'autodérision. Hordes intègre complètement la notion de collaboration entre les joueurs, c'est ce qui fait son caractère unique et addictif. Le pourcentage de joueurs se sentant appartenir à une communauté est bien plus élevé que sur un jeu traditionnel puisque la collaboration est un facteur clef de succès du jeu.

La communauté c'est un pas énorme vers la fidélisation du joueur, il ne va plus venir que pour son seul plaisir, mais aussi pour remplir son engagement implicite vis à vis des autres joueurs avec lesquels il a échangé.

L'autre aspect du jeu qui me semble expliquer son succès : le soin particulier à la construction d'expérience :
  • Pas de publicité (la vente de bonus fait la rentabilité de l'application) ;
  • Graphisme élaborés ;
  • Nombreux éléments de mise en ambiance : citation aléatoire, modification des messages des joueurs en fonction de leur état (si un joueur est terrorisé ce qu'il écriera sur le forum sera modifié pour exprimer un bégaiement).
Là encore, l'expérience vient renforcer la fidélisation (addiction ?) du joueur.

En définitive, je suis très content d'avoir vu un peu d'innovation autour du jeu vidéo, puisque j'aurais tendance à dire que de manière générale : on s'emmerde et on ne voit rien de neuf !


jeudi 4 décembre 2008

Contre le SIDA ou contre le sexe ?

Le SIDA c'est la punition des dépravés infligée par le seigneur/Dieu/Allah/la CPE de mon ancien collège.

Bah ouais, hein ! Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre comme conneries ? Le SIDA a souvent servi de base à certains des points bas de l'humanité.

Avec le temps, on avait évolué plutôt positivement, c'est du moins mon ressenti : le SIDA était devenu une maladie.

La nouvelle campagne de publicité me semble tendre vers l'arrière. Vous allez me dire c'est formidable, on ne vise plus les homosexuels, ... enfin pardon, on ne vise plus que les homosexuels mais tous leurs frères et soeurs dépravés. Faut quand même jeter un oeil à la belle bite qui nous est dévoilée pour provoquer la terreur, sur ce plan, j'aurais presque tendance à vouloir voir Durex tenter de communiquer sur un truc dans le même goût, juste pour avoir l'avis de Famille de France !

Le message brut de toute une série d'affiche est gênant pour quelqu'un qui est un tant soit peu ouvert ou tolérant. Les partouzes ça donne la mort ? Les rapports sexuels aussi ? Mais comme le conservatisme bat la mesure ces temps-ci, ça passe tout seul.

Jetez un oeil autour de l'InventorSpot, quelques pubs un peu plus ludiques axées sur :

  • L'intégration des personnes non séropositives ;
  • Le besoin de se protéger lors des rapports sexuels.
Concepts légérement plus percutants et pertinents pour lutter contre la maladie que :
  • La marginalisation de la maladie à travers son association à une notion de "déviance".
J'apprécie beaucoup plus cette pub allemande diffusée dans le dossier de l'InventorSpot : "Rien n'est pervers, sauf ne pas utiliser un préservatif" :


Bref, le dialogue change, ce n'est qu'un détail, je n'ai rien contre la liberté d'expression, mais les modes d'expression reflètent souvent les changements de mentalité de la société.


Pour conclure :
point de départ : quelques affiches sur 20minutes
quelques années avant : How to market a deadly disease
pour se changer les idées : AnneLolotte et ses sextoys


mardi 2 décembre 2008

Le problème de Monty Hall

Changeons un peu des sujets habituels, faisons simplement un peu de ludique autour des probabilités et de la valuation d'information.

Voici donc l'énoncé du problème

Imaginez-vous à un jeu télévisé, on vous présente trois portes :

  • Derrière deux d'entre elles, des lots sans valeur (traditionnellement des chèvres) ;
  • Derrière une d'entre elle, un lot de valeur (Ferrari).
Votre but est de trouver la Ferrari, je précise bien pour éviter les trucages d'écolos fanatiques : ici on cultive le matérialisme inconscient et irresponsable, mais on le fait avec fierté.

Le jeu se déroule comme suit :
  • Vous choisissez une porte ;
  • Le présentateur ouvre une des portes que vous n'avez pas choisi derrière laquelle se trouve une chèvre ;
  • Vous avez le choix de changer votre choix de porte.
Quel est la meilleure stratégie ?

Je vous invite à arrêter votre lecture ici et réfléchir quelques instants.


Deux résultats vous sont probablement venus à l'esprit. Pour ma part, je me suis dit, je ne change pas, il me reste deux portes, derrière l'une la chèvre, derrière l'autre la Ferrari ; elles ont donc chacune une chance sur deux de masquer la Ferrari. Bref, je suis feignant, je reste.

L'ami sadique qui m'a donné le problème, m'a dit que non, il fallait changer de position, ce qui offrait 2 chances sur 3 de gagner... Ma tête a commencé à fumer pour réussir à comprendre et quelques recherches plus tard j'ai trouvé la lumière (Wikipedia).

Après réflexion ma première approche négligeait un petit détail. Lorsque l'on choisi, on a 2 chances sur 3 de choisir une chèvre, si l'on choisit une chèvre le présentateur n'a pas le choix de sa porte. En ouvrant la porte qui masque une chèvre, le présentateur indique avec une probabilité de 2/3 où se trouve la Ferrari.

La première approche de 50 % de chance négligeait le fait que le présentateur avec une probabilité de l'échelle.

Illustration : l'animateur Monty Hall


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