mercredi 26 janvier 2011

Un vrai français

Un vrai français ne se torche pas avec un drapeau dans l'hypothèse où il manque de papier toilette, il sait rester digne.


Un vrai français préfère protéger un symbole plutôt que les valeurs qu'il est supposé représenter.


lundi 24 janvier 2011

La publicité gratuite du FN

Le FN c'est le parti à part de la scène politique française. Vous comprenez, on ne compte plus les soutiens présentés par la droite et la gauche aux pourritures dictatoriales qui peuplent ce monde.

A l'UMP, on vient de fermer le fan club de l'autoritarisme tunisien. Mélenchon ne sait plus trop s'il doit peloter les fascistes d'Europe de l'Est ou demander des dédicaces aux raclures qui manage la meilleur fabrique de cigare de la planète. Mais bon, mais bon, le français moyen n'en a cure, il aime bien le général comme une adolescente aime el commandante, il n'a pas beaucoup de principe dans l'excentricité morale voyez-vous.

Le seul tabou c'est le racisme (définition large), c'est un crime de lèse-majesté face à l'idéologie républicaine basée sur la laïcité et l'égalitarisme... Une connerie en valant une autre, celle-ci est néanmoins considérée comme impardonnable.

Ce constat fait, les médias français nous offrent, à l'occasion de la succession du FN, une série de reportage sur cette armée de sous dotés intellectuellement... Ces petites fanfaronnades sont d'un ton quasi historique, j'ai l'impression qu'on nous ressert l'ascension d'Hitler en 33. Le petit moustachu s'est rasé, s'est fait teindre la tête, arracher les couilles et pousser les cheveux.

Il faudra faire attention cependant à ne pas trop montrer le mal du doigt, les gens finiraient presque par en avoir marre qu'on leur raconte l'histoire du vilain petit canard quand le petit chaperon rouge est occupé à leur éclater le cul.


dimanche 23 janvier 2011

Commencer un livre par le milieu, une hérésie ?

En demandant à Google ce que j'avais écris dans des articles précédents, je suis tombé sur une chaine que je n'avais pas vu passer dans laquelle j'étais tagué chez l'Hérétique : commencer un livre par le milieu, hérésie ou non ?

Pour répondre brièvement et explorer le sujet, j'aurais tendance à le scinder en deux points.

Les livres qu'on peut commencer par le milieu, les livres qu'on ne peut pas commencer par le milieu... C'est bien con comme partition hein...

Mais devant un roman, un comic, bref un bouquin qui est le support d'une histoire qui se conçoit d'un seul tenant, je trouve que c'est se pourrir la lecture que d'y rentrer par un autre point que la première page. La secte des gens qui lisent la dernière page pour se rassurer m'inquiète. Ils achètent des émotions en achetant une histoire, une réflexion et un suspens, ils se pourrissent la dépense dès que l'affaire semblait trop bonne, c'est horrible, un vrai massacre culturel.

Devant un ouvrage académique, un recueil de poésie ; même si l'auteur a pu penser à une structure, là, je peux concevoir que l'on feuillète et brise l'ordre pensé par l'auteur, puisque qu'il n'y a aucune valeur à la lecture ordonnée.


vendredi 14 janvier 2011

Quand est-ce que la France sera la Chine ?

Ca c'est Voltaire (Wikipedia)
HADOPI, LOPPSI, BESSON, la France a produit tant de mots que j'associe à des maux que la tête me tourne lorsque j'y pense. Est-ce que je connais bien la LOPPSI, la LOPPSI 2, la LOPPSI 3 et la LOPPSI 4 ? Non, bien sûr, j'ai d'autres choses à faire, je n'en sais que ce que l'on m'en rapporte, c'est regrettable mais je vie avec.

Alors qu'une nouvelle loi (ou un nouvel alinéa d'une nouvelle loi) visant à l'avénement d'un monde plus sûr (surtout pour ceux qui l'ont sous leur coupe) venait d'être voté, Bluetouff changeait sa page d'accueil pour exprimer sa tristesse dans l'avénement d'un monde de contrôle et de surveillance digne des belles et nobles dictatures chinoises et iraniennes. Ne suivant pas ce site en particulier, j'ai lu l'info quelque temps plus tard chez Rubin, qui faisait la remarque, ma foi intéressante, que la France n'était ni la Chine, ni l'Iran. Pas encore...

C'est vrai, mais on le dit souvent ce «pas encore». «La France reste une démocratie libre dans un pays libre», vous en êtes bien sûr ? Je ne vous raconte pas que l'on vit en Corée du Nord, ni même en Chine ou en Iran. J'aimerais juste voir votre assurance disparaître quand on vous raconte ce qu'il se passe ici, en France, aujourd'hui. On a pu décapiter autant de monde que l'on voulait au XVIIIème siècle, on a pu héberger autant de grands penseurs que l'on a pu au XVIIIème, c'était déjà fini au XIXème siècle.

La France n'a plus rien à revendiquer comme terre de liberté. Les français intègre une armée de cons persuadés que l'on peut interdire telle ou telle parole. La France c'est le pays de la loi Gayssot, c'est le pays des fonctionnaires que l'on met à pied quand ils parlent trop mais naturellement on peut faire taire avec des chroniqueurs à la radio, on y interdit également le torchage de cul à coup de drapeau. Les lois précitées ne constituent "qu'un" cadre légal de moyen de contrôle et de censure, ce sont des outils, nocifs à la liberté d'expression par leur nature, mais elles ne contraignent celle-ci que dans les autres limites convenues par la loi.

La différence avec la Chine et l'Iran, c'est qu'il n'y a pas encore en France de notions d'ennemis de Dieu ou d'ennemis du peuple, la différence c'est également qu'on ne vous lapide pas pour cela, que l'on ne vous fusille pas pour cela... c'est une simple différence d'échelle. Vous voulez une autre différence ? En Iran et en Chine j'extrapole que les choses vont aller en s'arrangeant, combien de temps avec que l'inversion économique ne suive le sens de l'inversion en terme de respect des libertés individuelles ?

Quittez donc ce ton assuré et cet air suffisant quand vous pensez à la supériorité de la France, ce n'est plus d'actualité si ça l'a seulement été un jour.


lundi 10 janvier 2011

Einstein à propos de l'armée, des militaires et de la guerre

«La pire des institutions grégaires se nomme l'armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang au son d'une musique, je méprise cet homme... Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu'une moelle épinière le satisfait. Nous devrions faire disparaïtre le plus rapidement possible ce cancer de la civilisation. Je hais violemment l'héroïsme sur ordre, la violence gratuire et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préférerais me laisser assassiner que de participer à cette ignominie.»


jeudi 6 janvier 2011

Combattre la concurrence : la libre circulation des facteurs de production

Il manquait un article à ma série consacrée à la concurrence, celui comportant une réflexion sur le dernier point non abordé nécessaire à l'efficacité de la concurrence : la libre circulation des facteurs de production.

Il est peut-être nécessaire de laisser quelques mots sur les facteurs de production, les facteurs de productions sont tous les éléments nécessaires à la fabrication d'un bien ou la réalisation d'un service :
  • Le capital (sous une forme monétaire : pognon ou bien sous une forme plus physique) : machine, matière première, etc ;
  • Le travail ;
  • Le capital immatériel (particulièrement le savoir).
 La circulation de ces facteurs signifie donc :
  • Mobilité du capital à travers la possibilité de cession entre actionnaires ;
  • Mobilité du matériel, c'est à dire possibilité de déplacer des machines et des installations ;
  • Mobilité des travailleurs sur le territoire et entre les entreprises ;
  • Mobilité du capital immatériel et donc du savoir-faire.
Alors naturellement, il y a plus d'un mec que ça gonfle la concurrence : entre le politicard qui ne voudrait pas se retrouver au chômage et l'ami ENArque polytechnichose qui a sa petite entreprise du CAC 40 qui n'a pas plus envie que ça de voir des concurrents grossier. Du coup qu'est-ce que l'on peut faire contre ces petites emmerdes ?

Quelques pistes donc :
  • Pour la mobilité du capital c'est très facile, le choix est large, on aime pas le capital en général : entre les frais d'ordres des banques, les frais de notaire (quelle belle corporation que celle des notaires), les batailles syndicales quand vous voulez fermer une usine et récupérer les machines ;
  • Côté travail, ce n'est pas mal non plus, mais ça avantage un peu plus les patrons installés en général. On travailler du côté du marché de l'immobilier : difficile de déménager ça veut dire plus difficile de changer de boulot. On peut également parlé de nos jolies allocations chômages unilatérale (t'es viré tu les touches, tu démissionnes t'as quedal), le CDI français est pire qu'un mariage  ;
  • Côté capital immatériel c'est un peu plus délicat car la réflexion sur l'interventionnisme est plus dur : est-ce que le droit des brevets complique la chose ? Pas nécessairement c'est un support que l'on peut considérer comme tranquillisant l'inventeur dans la diffusion de sa création, potentiellement un facteur facilitant la diffusion du capital immatériel. Parallèlement c'est aujourd'hui un facteur freinant énormément l'arrivé de nouveaux entrants sur des marchés fagocités par des acteurs dont les brevets sont quasi obligatoires.


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