dimanche 28 novembre 2010
Milton Friedman s'offrait aussi des shows télé
heure 11:36 0 commentaires Ça vous a plu ? Votez
Tags : philosophie, politique
mardi 23 novembre 2010
Ces gens qui me filent la banane
Moi-même en début de mois |
h16free.com affiché en troisième position c'est un symbôle.
Naturellement y'a l'effet grève, une campagne gratos pour les libéraux/libertariens ces petites conneries. Entre ceux qui sont énervés par le dirigisme du gouvernement et ceux qui en ont marre du comportement mafieux des syndicats ça en fait du monde qui peut avoir envie de s'intéresser à la liberté. Dans l'ensemble ça contribue aussi à me retirer l'impression de faire partie d'un troupeau de trois brebis galeuses hurlant pendant que d'autres sont occupées à paitre tout en se faisant câliner par le berger.
Je conclus ce billet éclair de fanboy par d'autres petits liens de neoultralibéraux intégristes :
- Aymeric Pontier et un excellent article sur le taux d'imposition dégressif ;
- Vincent Bénard et ses articles long comme le bras ;
- Rubin Sfadj, moins politisé mais pas moins pertinent ;
- JP_O dont le compte Twitter reste plus fourni que le blog ;
- Le Parisien Libéral que je ne lis que trop rarement ;
- Lomig qui s'offre un moment d'anticipation très sympathique ;
- Le très centriste hérétique.
samedi 20 novembre 2010
Euthanasie : évitons de fausser le débat
Je dois admettre que quand Koz s'offre une explication sur l'euthanasie, un peu argumentée et, au-delà d'un comptage de point politico réthorique il marque un point à mes yeux dans ce monde de basse relativité. Prenons donc un peu de temps pour formuler un point de vue.
Pour moi l'euthanasie est vendu en package avec le droit de disposer de sa vie et donc d'y mettre fin. Contester celà c'est contester le fait que je sois le seul propriétaire / maître de mon corps... Naturellement ça veut dire verser dans le fascisme profond ou le dogme religieux primaire : "la vie c'est le cadeau de Zésus"... Mais ça c'est touchy à défendre, parce que ça veut dire se mettre dans le camps des conservateurs mal conservés ; ça fait aussi dégueulasse que de défendre le créationnisme.
Je trouve que l'on prend le refuge un peu facile du contre-exemple, des abus, du produits dérivés... Le même type de positions que l'on peut prendre contre le port d'arme, le mariage gay ou la prostitution...
Vous voyez le genre ? Le port d'arme c'est la porte ouverte à l'assassinat, le mariage gay c'est génial pour les pédophiles, la prostitution c'est des filles qui sont forcées, on ne peut prendre plaisir à celà... Cependant, posséder une arme et être un assassin c'est différent ; être gay et violeur d'enfant ce n'est également pas un phénomène nécessairement corrélé ; vendre son corps pour bosser dans la police, c'est à mon sens plus dégradant que de le vendre dans la rue sur la base d'un échange librement consenti. Sérieux, qui peut aimer être percepteur au fasciés ? L'individu, quand il s'agit de ses droits, ne doit pas être réduit à des mesures statistiques, l'individu existe en lui-même, il n'existe pas à 95 %, s'il a 5 % de chances d'être allé malheureusement tâter les extrémités de la loi normale.
Quelques extraits :
- "Aucun Homme n’est jamais indigne" : je prends un argument bisounours de l'adversaire, je le démonte, et donc j'ai raison... Oui mais non, ça prouve que l'argument est mauvais, ça ne statue pas sur l'idée sous-jacente.
- "Donner la mort" : oui, on donne la mort, à celui qui la demande et n'est plus en mesure de s'en charger par ses propres moyens ; on ne donne pas la mort comme le ferait un exécuteur et comme le laisse sous entendre la formulation.
- "Le choix est illusoire" : le fait que d'autres alternatives puissent paraître inacceptables ne conteste en rien le fait qu'il y ait un choix. Si un choix n'a aucune conséquence, il est futile, la liberté ce n'est pas légèreté.
- "La demande de mort est extrêmement minoritaire" ... voilà un bel argument pour légitimer que l'on débatte d'autres sujets... Je n'ai pas vu la même hargne pour demander que l'on ne parle pas de burqa. Un peu salaud de ma part de critiquer des choix éditoriaux plus guidés par le coeur que la rhétorique.
- "Autoriser l'euthanasie active portera un coup fatal au développement des soins palliatifs" : de la même manière, je pense que l'on devrait couper Internet dans tous les foyers français, car il menace la pérennité des médias traditionnels.
Pour moi, il est un seul argument qui peut s'opposer à l'euthanasie dans certains cas, c'est le fait que lorsque le malade est inconscient, il n'est pas acceptable de faire un choix définitif en son nom.
En guise conclusion, je repense à l'affaire Chantal Sébire qui a finit par se suicider et exercer les droits qui étaient les siens en emmerdant la loi. Si on doit l'estimer fautive, je me dois de m'interroger : jusqu'à quel point faut-il souffrir pour faire plaisir à un dieu absent ? Quel degré de douleur pour expier l'arrogance de l'existence ?
heure 13:22 0 commentaires Ça vous a plu ? Votez
Tags : philosophie, politique, société
lundi 15 novembre 2010
François Hollande : "There's no such thing as a free iPad"
Des goûts plus que douteux depuis un certain temps pour François |
Faudra m'expliquer l'intérêt profond du dernier gadget technologique dans le cadre d'une démarche éducative, même l'armée de geeks qui s'en servent n'a pas trouvé d'argument plus percutant que "le confort". Je le reconnais c'est déjà bien, faut pas déconner, on sait que la qualité du service c'est pas négligeable ... Entrez dans un service public si vous avez des problèmes de mémoires sur ce point !
Et puis faut être réaliste, dans une période d'euphorie économique où on ne sait pas vraiment quoi faire du pognon, c'est une super idée d'investissement. C'est un point de vue Keynésien intéressant, habituons très tôt les gamins a avoir le niveau de vie d'un bobo, ça va te les booster à consommer ça ! On pourrait même les piquer à la coc', faudrait légaliser le bousin pour pouvoir le taxer, mais il parait que ça incite aussi à la consommation, faudra trouver une excuse genre "expérimentation" pour faire passer le truc, je suis sûr que c'est gérable.
Au nom de tous les mecs qu'ont du mal à boucler les fins de mois : merci Winnie !
Que les militants de gauche se rassure, ils ont toujours beaucoup de chance de l'avoir en présidentiable... Il a montré son grand coeur, son côté frêchien (frêchiste ?) amoureux de la dépense inutile et baron du torchage de cul agrémenté d'argent publique.
samedi 13 novembre 2010
Les solutions de la CGT
Ça fait du bien quand ça s'arrête les grèves, je suis donc tenté de vous proposer de revenir sur le sujet au calme. Même si cela est derrière nous, la réflexion pourra peut-être s'avérer utile.
La CGT a une solution relativement universelle à tous les problèmes : taxer les profits. Je ne peux pas en blâmer le caractère universel, je ne suis pas le partisan de ces lois qui en voulant s'adapter à chacun ont surtout tendance à foirer pour tout le monde, ceci étant dit, je doute que "taxer les profits" soit une solution qui survive à l'étude.
Why ?
Deux minutes, j'y viens camarade !
Il y a une réplique dans le film Wall Street une réplique intéressante : "greed is good", "la cupidité c'est bon". Pourquoi c'est bon, parce que ça pousse à se donner à fond, à optimiser, à créer de la valeur. La récompense, c'est la captation de cette valeur, yes : the profits !
La peine de mort, c'est la société qui punit un comportement. La prison et les amendes ont des visées similaires à un degré différent. Une taxe qui n'est pas payée par tous est une forme d'amende, une sanction, en France, c'est donc mal de fumer, d'utiliser sa voiture, de ne pas avoir d'enfants. A contrario, on subventionne, et donc, c'est bien de faire des études, d'embaucher, de prendre des voitures qui polluent peu... Oui, c'est un peu le ciment de la fiscalité française, mais l'état maman faut l'assumer.
Donc la CGT nous propose de punir la création de richesse pour financer un système déficitaire (potentiellement pour cause de mauvaise gestion, mais peut-être pas que)... Lorsque l'on punit quelqu'un c'est pour lui montrer qu'il n'est pas dans son intérêt de récidiver. Je rappellerais donc que sans profits, pas de motivation à la prise de risque, sans prise de risque pas d'innovation, pas d'émergences de nouveaux acteurs, pas de création de nouvelles richesses, pas de création de nouveaux emplois (dans cet ordre).
Le communisme n'est toujours pas une solution.
mercredi 10 novembre 2010
Typologie des états
On discute, on discute, on arrive rarement à se convaincre, il faut le reconnaître, alors que, c'est bien souvent notre voeux le plus cher. Cependant on arrive à faire émerger les points de discordance, souvent des points de fondement de la pensée, parmi ceux-là le rôle de l'état. Je pense que l'on peut, dans cette idée, identifier ainsi trois notions différentes l'état.
L'état socialiste ou l'état coupeur de tête
C'est partisan comme intitulé, j'aurais pu dire l'état juste, car c'est ainsi que ses partisans l'auraient décrit, mais je ne vois pas de justice à faire les pauvres riches et les riches pauvres. Il est normal que celui qui gagne plus par son travail possède plus, il est également normal que celui-ci puisse céder ce que bon lui semble de sa richesse à qui bon lui semble et potentiellement uniquement ses enfants au moment de l'héritage.
L'état coupeur de tête est l'état qui coupe ce qui dépasse en espérant rendre ainsi la différence moins douloureuse, la jalousie moins forte. C'est l'état des gens qui vous affirment que l'on peut difficilement laisser quelqu'un mourir dans la rue, et qui, par extension vous affirment que l'on ne peut laisser quelqu'un sans la télé dans son HLM.
Cet état est fondamentalement une entité donatrice, une grande mafia du coeur.
L'état nationaliste ou "ein Volk, ein Reich, ein Führer"
Cet état est dans le discours de beaucoup de personnes qui se sentent de droite. Dans le champs lexical de l'état nationaliste, on retrouve des notions obscures qui ont de tous temps justifiées que l'état agissent contre ceux qui le légitiment, quelques exemples : "image de la France", "raison d'état", "intérêt général", ...
Cet état est celui de la monarchie, il a ses serfs qui servent un roi, un leader, un but à l'échelle nationale, ce but c'est un intérêt flou mais absolu de la nation. C'est le premier des reproches que je fais au gaullisme, cette éloge de Napoléon, c'est le mépris de l'humain.
Cet état est fondamentalement un grand organisateur des masses pour mieux garantir sa grandeur, un Leviathan auto suffisant ayant pour seul but de se donner des moyens.
L'état libéral ou l'état Mc Donald
Cet état est une entreprise de prestation de service, l'état est vu comme un offreur de service de la part duquel il est légitime d'attendre un retour en échange de la participation qu'on lui concède.
L'état n'existe que pour servir à l'échelle individuelle chacun des intérêts qui le forme, c'est une grand association d'intérêts qui va intervenir sur des secteurs délimités qui varieront selon les supporters :
- Défense ;
- Justice ;
- Education ;
- Santé.
C'est un état limité qui se positionne dans cette maxime d'Einstein : "l'état est notre serviteur et nous n'avons pas à en être esclave".
heure 13:22 3 commentaires Ça vous a plu ? Votez
Tags : philosophie, politique