mardi 27 janvier 2009

La grêve

Vous l'entendez la marche impérial ... non ? C'est normal ! Même pas foutu de marcher au pas et en rythme les grévistes...

C'est pas gentil ça hein !

Le motif trouvé sur le post : l'action de l'état n'est pas suffisamment orientée vers une stimulation de la demande. Bah oui, Sarko n'aime toujours pas les chinois et on sait que vous allez faire des conneries si on vous balance de l'oseille, ... vous êtes pas responsable quoi ! J'avouerais que j'ai du mal à apprécier les joyeux soutiens à l'industrie que nous offrons via le gouvernement à nos chers industriels.

Protester me parait donc normal... faire la grêve par contre : pourquoi ? C'est pas légal d'ailleurs ? Wikipedia me dit : le droit de grève « ne peut être mis qu'au service d'intérêts professionnels qui en constituent le motif légitime ». En l'occurence aucun grief professionnel ne me semble occupé notre champs de vision. Bah oui, votre employeur veut bien que l'état vous envoie de l'oseille ... enfin je pense qu'il n'y voit pas de franche objection avec tout ce qu'il lâche...

De manière général, la grève en soit j'ai rien contre mais :

  • Le patron peut pas vous virer, c'est votre manière à vous de dire "chat bite" quoi ! La liberté sans responsabilité, c'est un peu comme fumer sans risquer le cancer, ... trop facile quoi !
  • La grève en France c'est terne sans la manif qui va avec et là c'est en général de jolies obstructions à la liberté de circulation ;
  • La grève dans le service public c'est une habitude oui mais on en a aussi déjà parlé ;
  • La grève dans mon langage ça veut pas dire blocage d'université, blocage d'usine et cassage de couilles en full-time. A l'UNEF oui !
En définitive et pour conclure, un petit message de paix de Rubin :


lundi 26 janvier 2009

Sade avait raison

«Partout où les hommes sont égaux, le bonheur n'existera jamais.»


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Qui se sent de vivre dans l'égalité parfaite ? Qui se sent de vivre sans ambition d'un mieux pour lui-même avant de se battre pour celui des hommes ? Qui se sent de vivre dans une constance laconique qui n'aura pour fin qu'une mort délivrante ? Pas moi désolé... mais sans rancune hein !


jeudi 22 janvier 2009

Petites manipulations et dérives politiques

Le sujet de cet article : la demande de M. Sarkozy aux banques de ne pas verser de bonus aux dirigeants, ni de dividende aux actionnaires.

Sur le principe, ça me paraît honnête que l'argent prêté par l'état aux banques pour éponger leurs merdes ne soit pas utilisé pour envoyer de l'argent sur les personnes qui sont aux instances de décision de ces entités. Je précise que ce qui m'intéresse ici ce n'est pas la justesse de ces aides, mais plus la gentille mise en scène qui les entourent.

Il y a quelques mois, l'économie mondiale allait s'écrouler par manque de crédits (source : Dédé, pilier de comptoir au café du commerce), heureusement Zorro est arrivé avec Sarkozy monté à l'arrière ! "Sors pas ton épée, j'ai mon chéquier camarade !". La France entière était rassurée et pouvait désormais dormir tranquille : les traders n'avaient qu'à bien se tenir.

Quelques temps après, convocation des méchants banquiers : "Faut pas déconner les mecs ! Je vous ai envoyé du cash, c'était implicite que j'aurais aimé qu'il serve à relancer l'économie...". La mise en place du chevalier Ricol fût donc une nécessité. Qui l'eut cru ? Ça n'amuse personne de prêter en période de crise et les banques me semblent un peu plus préoccupées par leur survie que leur rôle dans l'économie. Quand bien même : poursuivons notre histoire, jouons le jeu !

Sarkozy Ier (le même qu'au paragraphe précédent quoi) dans son grand populisme et son désir de Justice fait une annonce demandant aux banquiers et aux actionnaires de ces mêmes banques d'utiliser leur espérance de revenu comme remède à la constipation... "C'est très efficace là où ça passe, croyez en les français !". Sur le fond, je ne pense pas que notre bon roi ai tort. Je veux dire tant qu'à prêter l'argent publique, autant espérer que le dit argent publique servent pour relancer réellement la machine et ne pas faire comme si la crise n'était qu'une chimère.

Aux U.S.A., les banques ayant reçues l'aide de l'état se sont engagées de manière contractuelle à limiter leur dividende à un cent symbolique...

Ah... le contrat c'est écrit sur le papier... L'état américain et les contribuables, qui lui sont associées, avaient leur garanties au moment des aides. En France, bah en France, on a pas vraiment la culture du contrat, on bricole quoi,... avec des concepts plus ou moins vaseux...

En parlant de choses douteuses : la manière de communiquer de notre bon seigneur, ... l'annonce publique me semble évocatrice d'un acharnement profond, le signe de la digne curée sur le capitalisme que s'offre le gouvernement. Plutôt que d'essayer de redorer un peu l'image des banques de s'arranger avec ceux qui sont désormais plus ou moins financer par l'état pour qu'ils annoncent eux-mêmes cette limitation sur leur sorties d'argent traditionnelles, on choisit de les traîner encore une fois dans la boue, un peu comme on leur serreraient la nuque pour les forcer à plier tête publiquement.

J'ai presque l'impression que l'on peut dire que les banques ont signé un pacte avec le diable. Accepter un seul centime de l'aide qu'il vous concède avec votre propre argent, c'est vous soumettre à l'arbitraire le plus complet sur des choix qui vous sont personnels.

Sarkozy ne se comporte pas en dirigeant de démocratie ou même de nation, où l'on peut s'attendre à inviter à la responsabilité, à l'équité entre ceux qui votent et payent l'impôt et ceux qui le gère, à la promotion d'une certaine solidarité et d'une unité nationale. Sarkozy se comporte comme un despote en puissance en divisant pour mieux reigner, en imitant les coups de sang de Dédé (voir plus haut) et se considérant comme un esprit éclairé guidant la patrie contre vents et marées.

Je ne citerais pour illustré une dernière fois mon propos que Mme Lagarde, ministre du Gosplan : "Les banques qui font un résultat, ce qu'on leur demande aujourd'hui c'est de financer l'économie.", ... Je trouve que ce ton condescendant avec des ordres à moitié teintés montre que l'état ne vie que pour les citoyens... pardon, je me suis égaré dans ma rêverie... les citoyens ne vivent que pour l'état.


dimanche 18 janvier 2009

In gold we trust

Eau de toilette, sport, restaurant, alcool, .... être un super amant ça coûte cher... Mais est-ce que le revenu du partenaire ne serait pas directement lié à l'orgasme féminin ? Promis cette interrogation ne m'est pas venu toute seule par contre le Dr. Thomas Pollet, lui, oui !

Le résultat de son étude indique les femmes jouissent plus souvent à mesure que le revenu de leur partenaire augmente.

Adaptation évolutionnaire ? Darwin dirait en effet que l'amour de l'argent augmente les chance de reproduction. Toujours est-il qu'en plus de donner le bon ton en terme de misogynie ça me fait un argument de plus pour demander une baisse d'impôt ! Cela de manière urgente, le nombre d'orgasmes français est en chute libre avec la crise.

Encore une bonne raison de ne pas être pauvre. J'envoie l'article à M. Hollande qui n'aime pas les riches, ... je me disais qu'il faisait du populisme mais ... c'est juste de la jalousie.


lundi 12 janvier 2009

Terry Richardson

Voilà un photographe dont je voulais vous parler il y a quelque temps, un style assez particulier assimilé à du porno-chic. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile que de décrire le travail d'un photographe avec des mots.

Je dirais que l'approche de Richardson est axée sur le vif, la provocation et l'ambiguïté.

L'image de l'illustration illuste bien à mon sens le travail de Richardson, ce qui est encore plus étonnant c'est que ce travail comme celui de Toscani a été utilisé par une marque... toujours en lien avec Benetton d'ailleurs : Sisley (voir la recherche sur Google Images). Assez courageux comme démarche et j'apprécie beaucoup cette approche type mécénat des marques.


vendredi 9 janvier 2009

Remettre en cause la propriété intellectuelle

Si vous êtes allé au cinéma il y quelques mois vous avez certainement vue la propagande de l'industrie du cinéma pour expliquer qu'il ne fallait pas télécharger un film... Ceci présenté à l'aide d'un léger mais alors très léger raccourci intellectuel : télécharger c'est voler. Pour ma part j'aurais défini le vol comme étant une transmission de possession sans transmission de propriété.

Si je vous vol votre télé, vous allez être légèrement emmerdé pour pouvoir regarder Jean-Pierre Pernault et donc au bout d'un mois vous remercierez peut-être l'emprunteur de long terme.

Lorsque vous téléchargez un DivX sur Internet, vous devez savoir que le fichier ne disparaît pas de l'ordinateur qui l'a partagé avec vous. Il est simplement copié. Rassurez-vous donc il n'y a pas de transfert de possession.

Il n'y pas d'entité objet derrière un film qui n'est qu'une entité purement immatériel. La problèmatique qui se pose donc est la notion de propriété autour de l'immatériel. Naturellement ce type de débat n'a pas sa place en France puisqu'il menace fortement les bénéfices d'un grand nombre d'acteurs influent : éditeurs, industrie du film et de la production.

Quel est l'essence d'un brevet : le droit de dire "j'ai eu l'idée en premier". Mais quel principe moral viendrait interdire à quelqu'un de faire quelque chose sans verser une patente parce que quelqu'un l'a déjà avant ?

le problème autour de la propriété artistique semble bien moins évident. Mais fondamentalement rien de bien différent, un son est diffusé je n'ai pas le droit de l'enregistrer ? Si quelqu'un dit quelque chose je n'ai pas le droit de le répéter ?

Tout ça pour vous dire que ce débat, méprisé et présenter comme méprisable par la plus part médias pour des raisons d'intérêt évidentes, a trouvé un endroit où prendre part en Suède. Ainsi donc j'envoie tous mes encouragement au parti Pirate.


mercredi 7 janvier 2009

L'amour inconditionnel

J'entendais RTL samedi entre 13h et 14h pour y entendre Yann Arthus Bertrand (entre autres). Lui ainsi qu'un autre des invités (philosophe ?) exprimaient leur amour inconditionnel pour tous les individus qui composent l'humanité. Après avoir appeller RTL sans succès pour essayer d'obtenir le nom de leur médecin ou le nom de leurs produits, j'ai réfléchi à la valeur réelle de telles affirmations.

Le résultat de ma réflexion est que je méprise profondément cet amour chrétien proche du masochisme (même pas sexuel).

Si on aime quelqu'un sans le connaître, on l'aime parce qu'il est et non pour ce qu'il est. On méprise la valeur qu'il crée par son libre arbitre, on l'aime pour sa nature propre d'homme. "En raison de sa nature divine ? Oui Jean-Louis, mais laisses moi tirer une latte !".

Par cette attitude, on méprise toutes les réalisations de l'Homme qui ne sont considérées que comme du néant par rapport à sa nature. On méprise ce qu'il est devenu comme si son trajet avait été écrit et qu'il n'était pour rien dans sa situation ou ses valeurs... Bref on nie le libre arbitre.


vendredi 2 janvier 2009

Emeutes en Grèce

Simple constat autour de la Grèce : les journalistes français sont soit des vendus, soit des incompétents ; je soupçonnes les deux de mon côté.

Vous vous rappelez 2005 ? Un beau bordel pour au final pas grand chose. Un étalage de violence pour répondre à deux morts, au final pas de revendications réelles derrière mais juste des volées de pierres dans la gueule d'une police qui finalement était juste là pour le symbole.

"_Tu viens d'où en France ? me demande un étranger
_Du Val d'Oise dans la banlieue parisienne
_Ah oui ! Les émeutes ! Les voitures qui brûlent !
_Voilà c'est ça ! Mais tu sais globalement je peux encore sortir."

Tranche de vie fort intéressante et assez symptomatique de l'humiliation que la situation peut provoquer chez un patriote... Bref j'étais sain et sauf mais j'avais saisi l'image de la banlieue à l'étranger.

Et là boom : ça pète en Grèce. Les médias français nous ont vendus de belle images, mais aucune explication autre que la mort d'un jeune. Façon démonstration par l'exemple que notre problème n'est pas isolé avec ce que cela implique.

Oui mais il paraîtrait que sur certaines chaînes étrangères on présente cela sur un fond idéologique et de contestations politique... Ça j'ai pas vérifié, par contre sur Boston.com une superbe galerie de photos présentent une situation bien différente :

  • Une population de manifestants d'âge différents (pas uniquement des jeunes) ;
  • Des banderoles et donc des slogans (pas seulement des cocktails molotov) ;
  • Des drapeaux, des posters et des bannières politiques (pas seulement des casseurs.
Bref quelle que soit l'envergure des émeutes en Grèce, quelle que soit leur légitimité ou la valeur des idées qu'elles prônent (regardez la statue anarchiste) , elles présentent un caractère idéologiques et populaires qui surclassent le néant et la stupidité brute des émeutes française.

Alors qui fait mieux les médias français sur la Grève ou les médias américains qui pensaient voir un problème ethnique ou religieux chez nous ?


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