jeudi 30 octobre 2008

Ma troisième république des blogs

Pour clore une bonne journée, quoi de mieux qu'une bonne république des blogs ? Je viens de rentrer, j'écris en direct depuis mon pieu façon Sex And The City...

Au programme de cette république pas mal de monde, faisons comme dans tous les bons films par ordre d'apparition. Dans un premier temps : le froid... et oui c'est la deuxième fois que Google me fait remonter un boulevard parce qu'il est incapable de localiser les numéros. J'arrive au Pachyderme, je scrute un peu partout pour voir le plus prolixe des blogueurs que je lis : Lomig, attablé à l'extérieur.

Très vite nous sommes rejoints pas Jean-Paul Oury, puis par un privilégié : Mathieu. Première interrogation qui m'a marqué dans la soirée : est-ce la crise profite à Sarkozy ? Pour moi oui, ça fait buzz, il vient sauver la France des méchants (en leur distribuant l'argent publique), on parle de lui, il montre qu'il est présent ; c'est un super coup de com'. Pour mes compagnons d'un soir, non puisqu'il est isolé : personne ne le soutient réellement. La carrure et l'hyperactivité du bonhomme, ça compense un ou deux soutiens ; surtout quand autour de sujet comme "le plan emploi", l'opposition se résume à "nous, les socialistes, aurions fait un chèque plus gros.".

Nous sommes ensuite rejoint par Dimitri, qui ne blog mais ça va venir. Nous discutons sur la place du point de vue personnel dans un engagement politique, et de l'engagement politique en lui-même.

Mais l'essentiel : la vérité vrai, c'est que quelques minutes plus tard, nous sommes rejoints par Libertas (et oui enfin), l'excellent Rubin et Mr Pingouin, et en l'espace fugace d'une demi-seconde, nous partons rejoindre une table pour manger... Vous l'avez compris, j'avais un peu faim. Je crois en chemin Vogelsong, nous n'aurons malheureusement pas le temps de discuter : ce n'est que partie remise, d'autant que nous ne partageons pas la même idéologie et le dialogue aurait pu être enrichissant.

Plus tard, dans la soirée, Autheuil viendra voir les disciples de Von Hayek ; j'ai parfois un peu honte de ne pas connaître parfaitement mes classiques libéraux... Mais je me fais une raison, je ne suis pas utilitariste, je suis libéral parce que je trouve cela plus moral. C''est comme ça que je le conçoit, comme ça que je le vends. Je n'ai pas la prétention de vendre une solution miracle, je n'assure pas le SAV ce qui explique que je ne connaisse pas encore le guide technique.

J'ai aussi croisé Criticus, dommage là encore, j'aurais aimé discuter un peu plus. Faudrait faire des semaines entières république des blogs !

Mes yeux fatiguent je vais m'arrêter là. J'ai déjà écouté l'artiste de Jazz conseillé par Jean-Paul Oury : David Linx, je ne sais pas encore si j'aime ou pas, le chant ne m'excite pas plus que ça, la musique est jolie en revanche. Je vous laisse écouter.



lundi 27 octobre 2008

Wassup for Obama ?

Voilà petite vidéo excellente autour de la crise et de la situation américaine en général. C'est une pub de soutien à Obama, mais je la cite sans engagement particulier.



Merci firewave ;)


vendredi 24 octobre 2008

Autour des subprimes

Néocapitalisme, néolibéralisme, capitalisme financier, ce sont les principaux qui me viennent à l'esprit. Tous ces mots qui aujourd'hui fleurissent dans bien des bouches comme des fleurs poussent sur du fumier, symbolisent un désarrois et un vide intellectuel profond quand à la découverte d'arguments politiques valables.

Ça fait quelques temps que l'on ne compte plus vraiment le nombre de personnes qui se sont découvert une connaissance profonde et haineuse des marchés et de la finance en général. Ça jubile à gauche, ça jubile à droite, bref... le royaume des cieux leur est ouvert, puisque personne n'est réellement capable d'expliquer le problème : cupidité... C'est certes la racine de tous les maux, mais est-ce que la recherche d'un pouvoir toujours plus grand n'est pas cupidité ? C'est franchement dans l'air de voir l'état s'ériger en héros voir en héraut dans un problème qui n'est pas étranger à son intervention... Il est quand même sublime notre président quand il se perd en oxymores.

Bref, un petit peu de blabla pour justifier ma fainéantise et adoucir mon plagiat. Je savais que je pourrais trouver un cours résumé du pourquoi les subprimes sur le blog de Vincent Benard : Objectif Liberté. Mais je n'ai pas eu le courage de chercher, mais grâce à la beauté d'Internet, Lomig l'a fait pour étayer son article sur cet anti-capitalisme qui s'affirme. Un peu comme lui, ce qui m'inquiète le plus dans cette crise, ce sont ses implications politiques. Un de mes amis prévoit un joli score pour le facteur aux prochaines élections, chose d'autant plus inquiétante pour un parti (Nouveau Parti Anti-Capitaliste) qui :

  • N'a de nouveau que le nom (et non pas le "non") ;
  • Masque ses véritables intentions, en parlant de ce qu'il conteste et non pas de l'alternative qu'il propose... C'est vraiment affligeant de voir des communistes se mettre à la publicité.
J'aimerais simplement me dire que les gens ont appris avec le temps : ce qui a suivi la crise de 1929 n'a rien amené de bon politiquement.

Pour appuyer mon discours autour des libertés, voici les sept points relevés par Vincent Benard :

« 1. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait créé un oligopole financier (Fannie Mae et Freddie Mac), forcé pour des raisons politiciennes de racheter en masse des prêts de qualité très médiocre, hors de toute considération économique.

2. Dans une société libérale, jamais l’état n’aurait pu faire croire à des pauvres qu'il les aidait en votant des lois obligeant les banques à leur prêter de l'argent hors de tout critère habituel de prudence.

3. Dans une société libérale, jamais les propriétaires installés n'auraient pu, via leurs mairies, ériger des barrières réglementaires toujours plus hautes à la construction de nouveaux logements, par des lois de zonage qui ont fait exploser les prix immobiliers et artificiellement gonflé de 4 000 milliards de dollars la bulle que l’on sait.

4. Dans une société libérale, jamais les dirigeants de banques n'auraient cru pouvoir compter sur la garantie de l’état et sur l'argent du contribuable pour couvrir leurs fautes, sans payer à titre personnel un prix très lourd pour leur irresponsabilité, voire leur malhonnêteté. Les établissements financiers auraient dû organiser d’eux-mêmes et sur leurs fonds propres la garantie des déposants des établissements déficients.

5. Dans une société libérale, aucune administration, aucune majorité politique ne pourrait exonérer certaines entreprises (comme Fannie Mae, Freddie Mac et leurs dirigeants, ou certaines banques d'affaire) des obligations nées du droit commun sous prétexte que cela arrange tel ou tel politicien.

6. Dans une société authentiquement libérale, les taux d’intérêts ne pourraient pas être manipulés par des élites déconnectées des réalités économiques. Le prix de l'argent ne pourrait être que le reflet de l’offre et de la demande de moyens de paiement, et ne pourrait indéfiniment rester artificiellement sur ou sous-évalués, limitant, voire empêchant la formation de bulles spéculatives.

7. Dans une société libérale, le législateur se ferait un point d’honneur de ne pas taxer abusivement la réussite, ce qui permettrait de fonder notre développement sur la saine accumulation de capital, et non sur le développement de bulles de crédit successives. »


lundi 20 octobre 2008

Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona

« Et si tout n'était qu'illusion et que rien n'existait ? Dans ce cas, j'aurais vraiment payé mon tapis beaucoup trop cher. »

Woody Allen

Il fallait bien une citation pour introduire un personnage duquel je ne connaissais pas plus de quelques phrases avant ce week-end.

C'est donc par curiosité pour le réalisateur que je suis allé voir Vicky Cristina Barcelona. J'ai vraiment apprécié le travail !

J'apporte toujours un interêt particulier aux dialogues, j'ai été servi : rien de mémorable. Rien de mémorable, mais un tout impressionnant de second degré, de simplicité et d'émotions. Cet humour décalé dont on ne rigole pas, mais dont on sourit pendant des heures.

Le film vous transporte dans une romance espagnole où deux américaines viennent se perdre dans un milieu artistique (pas bohème car ce terme me gonfle). Au côté du peintre Juan Antonio, les personnages se découvrent et s'attachent. Un belle fresque humaines où tous les acteurs jouent remarquablement bien, le tout sur un ton enjoué, moqueur, provocateur aussi.... Je veux voir un autre Woody Allen !

Voilà, je n'en dit pas plus, c'est une mise en bouche pour dire à ceux qui ont été intéressés de ne pas hésiter à aller plus loin.


jeudi 16 octobre 2008

Elbot fait quelques avancés face au Test de Turing

J'ai donc vécu mon premier début de discussion cohérente avec un robot.

_"J'ai appris que vous aviez fini de décoder le génome humain stocké dans l'ADN, vous allez enfin pouvoir vous débugger."
_"Ouais, c'est vrai. Où penses-tu que nos bugs se trouvent ?"
_"Nulle part, je pense que c'est l'humanité le bug."
_"Tu es conscient que ce sont les humains qui t'ont crée ?"
_"Tu es conscient que les humains t'ont aussi crée ?"

Ce petit salaud m'a vanné ! Ensuite la conversion a perdu de la cohérence, mais c'était un bon début, surtout que je pense que ces répliques n'étaient pas scriptées mais bien générées par l'intelligence artificielle.

Ce petit robot à trompé 3 personnes sur un jury de 12 au test de Turing, et c'est pas mal. Vous pouvez lire ma petite explication sur ce fameux test de Turing.

L'actualité de départ est chez ArsTechnica, le petit robot est sur Elbot.com, mais il ne parle que anglais. Merci à mon ami pour l'info ;)


mercredi 15 octobre 2008

Blog Action Day 2008 - Pauvreté



Cette année le Blog Action Day est consacré à la pauvreté. Sujet qui généralement n'entre pas dans l'esprit des gens à côté du mot libéralisme. On considère souvent que le libéralisme est l'instigateur de pauvreté. Est-ce vrai ?

Le libéralisme n'est pas une idéologie moralisatrice et n'admet pas que l'état n'ai ne serait-ce qu'une notion de la pauvreté. Un gouvernement libéral n'instaurera pas de salaire minimum, d'imposition par tranche ou encore de RMI, de ce point de vue on pourrait croire qu'il ne soutient pas les plus démunis... C'est d'ailleurs vrai. Il laisse ce choix personnel dans les mains des hommes, il laisse la place à une solidarité sincère car volontaire.

Mais d'un autre point de vue, plus large, le libéralisme est foncièrement contre des principes aujourd'hui bien répandus qui entretiennent le sous-développement de certains pays sur le plan mondial.

Le libéralisme s'oppose au principe même du protectionnisme. Le protectionnisme est ce fruit du nationalisme qui veut protéger les entreprises locales, de les mettre en cocon. Les outils employés sont généralement les frais de douanes pour freiner l'import de denrées extérieur et les politiques d'aide pour soutenir les entreprises internes. So what ? Et bien, la Chine qui se développe, c'est aussi le niveau de vie des chinois qui s'élève. Autorisé l'importation depuis l'étranger c'est permettre au tiers-monde de se développer, peut-être même de manière plus efficace en rémunérant le travail plutôt qu'en envoyant des millions d'euros après une poignée de main à un sommet africain.

Le libéralisme propose aussi que le consommateur soit réel décideur pour valider ou non la stratégie des entreprises. Le consommateur approuve le mode de production de ce qu'il achète de manière implicite. En clair si le consommateur est sensible à la lutte contre la pauvreté, s'il veut que le producteur de ses fruits et légumes ait une vie plus décente alors cela devient un argument marketing. C'est l'essence même du commerce équitable, une initiative qui contribue réellement à renforcer de manière durable les conditions de vie des petits producteurs. Je fais remarquer qu'ils ne m'ont même pas payer pour que je dise ça. Faudrait que j'ouvre un blog équitable !

Je pense que considérer les pays sous-développés sous un oeil nouveau, comme une source de croissance pour tous. Une croissance saine à laquelle on s'ouvre en laissant le champs libre aux flux humains, marchands et financiers. Le micro-crédit est un exemple de cette ouverture, quelques gouttes d'innovation pour faire pousser de l'argent là où l'on n'avait vu que du néant.


vendredi 10 octobre 2008

Algorithmes génétiques

Lecture conseillée au préalable : Théorie de l'évolution.

Les algorithmes génétiques appartiennent à une grande famille d'algorithme appellés métaheuristiques, ces méthodes sont adaptables à un grand nombre de problèmes jugés complexes et fournissent des solutions satisfaisantes mais non exactes.

Nous allons approcher ces algorithmes à travers la problématique du voyageur de commerce. Le problème du voyageur de commerce est très simple :

  • Un voyageur de commerce part d'une ville ;
  • Il doit effectuer sa tournée dans dix villes différentes en passant une fois dans chaque ville ;
  • Le temps de trajet entre chaque ville est connue ;
  • Ce voyageur cherche à trouver quel enchainement de ville est le plus court tout en revenant à la fin du parcours à sa ville de départ.
Petit exemple : tout le monde comprend que si l'on part et revient à Paris, le trajet Paris, Lille, Lyon, Marseille, Paris est plus court que Paris, Marseille, Lille, Lyon, Paris. Ce qui est évident pour quatre ville se complexifie très rapidement avec le nombre de villes. S'il y a n villes-étapes, le nombre de possibilités de trajets est n! . Sachant que la factorielle de 3 (noté 3!) est 3! = 3 * 2 * 1 = 6, je laisse calculer 10! ceux qui ont encore des doutes quand à son ordre de grandeur.

Les algorithmes génétiques se proposent de trouver une solution acceptable à un problème. Sur notre problème le terme solution fait simplement référence à un trajet possible répondant au problème mais n'étant pas forcément le meilleur.

Ainsi pour se rapprocher de Darwin, chaque solution est considérée comme un individu (on utilise juste ce terme pour faire le lien, mais il n'y a pas d'élément particulier à comprendre). Comme dans la théorie de l'évolution, une phase importante de l'algorithme est la sélection : on sélectionne les individus qui vont pouvoir se reproduire. L'important de cette phase est que statistiquement les individus sélectionnés répondent mieux au problème que la moyenne, un moyen simple (mais qui pose certains problèmes) est de prendre tout simplement les meilleurs.

Notons ici que l'évaluation de l'efficacité d'un individu est l'un des premiers problèmes rencontrés lors de l'utilisation d'algorithmes génétiques.

Ainsi donc considérons que notre voyageur parte de A et doive passer par cinq villes B, C, D, E et F. Le groupe de solution de départ (population) est simplement constituée de parcours aléatoires (une centaine pour l'exemple), par exemple :
A-D-E-B-C-F-A
A-D-F-C-B-E-A
A-B-C-D-E-F-A
A-F-E-B-C-D-A
...

La sélection des cinquante meilleurs chemins de la population de départ sera donc constituée d'individus similaires. Remarquons seulement ici qu'un chemin sera dit "meilleur" qu'un autre en fonction de sa longueur; en clair : il est meilleur s'il est plus court.

La seconde étape du processus sera la réutilisation des individus sélectionnés pour former une nouvelle génération. Traditionnellement on appelle ça la reproduction, mais c'est pas assez technique, on parlera donc de croisement.

C'est là le second problème des algorithmes génétiques : trouver une bidouille quelconque pour recombiner les individus. Dans le cas de trajets c'est facile, si on a sélectionné les deux trajets suivant :
A-F-E-B-C-D-A
A-E-D-C-B-F-A

On décide aléatoirement d'un point de coupure, disons le troisième élément :
A-F-E-B-C-D-A devient A-F-E et B-C-D-A
A-E-D-C-B-F-A devient A-E-D et C-B-F-A

On croise deux à deux les quatre bouts pour former deux nouveaux individus, on rectifie ensuite en rajoutant les villes manquantes là où il y a des villes redondantes :
A-F-E et C-B-F-A donneront A-F-E-C-B-D-A
A-E-D et B-C-D-A donneront A-E-D-B-C-F-A

Ici rien ne garantis que les deux individus soient meilleurs que leurs parents, mais c'est une hypothèse de la théorie de l'évolution. L'efficacité des algorithmes génétiques lui donne corps.

Ici on est bien capable de partir d'une "population" de solution et d'obtenir une "population fille" à partir des individus les plus performants. La pratique montre l'efficacité des algorithmes génétiques.

Je m'arrêterais là pour les explications, les plus intéressés doivent savoir que les deux éléments donnés ci-dessus suffisent. Mais l'esprit avisé envisagera de rajouter une phase de mutation pour parcourir un plus grand espace des possibles, et les problèmes de convergence trop rapide impliquent ainsi d'affiner un peu la méthode de sélection. Ne prendre que les meilleurs n'amène à rien de bon sur le long terme.


mercredi 8 octobre 2008

Comprendre les subprimes d'un point de vue libéral

Les subprimes sont-elles entièrement la faute du marché ? Pas si sûr, en tout cas à présent je suis convaincu que non.

Faute d'avoir été présent, je me suis offert un rattrapage : j'ai regardé la vidéo de la conférence Vincent Bénard sur le sujet. Naturellement l'intervention est purement partisane, ce qui ne me gêne pas particulièrement puisqu'elle est articulé autour d'argument solide et construit.

Au programme, j'ai appris l'origine des prêt à risques (subprimes) aux USA, et surtout pourquoi les entreprises d'état Fanny Mae et Freddy Mac ont pu prendre de tels risques.

J'ai aussi appris comment la hausse des prix, qui est selon un préjugé commun due au spéculateur, était en réalité due à un encadrement trop contraignant de l'état. J'ai entendu l'exemple de l'agglomération d'Houston, où la population a pratiquement doublé en quelques années, mais où les prix sont restés raisonnables.

Je vous laisse aller voir tout ça sur le site d'Alternative Libérale (je n'inclu pas la vidéo car malgré de nombreuses bidouilles, je n'ai pas réussi à couper la lecture automatique).

Je vous laisse aussi aller jeter un oeil sur le blog de Vicent Bénard : Objectif Liberté. Les détails sur les subprimes ne manquent pas.


mardi 7 octobre 2008

Article 1134 du code civil

Je suis pas un fan du droit de manière générale, c'est un élément de contrainte sur les libertés individuelles assez phénoménale. Même si j'en reconnais l'utilité, le fait que j'ai la France comme référentiel n'en fait pas de moi un fanatique.

Néanmoins un de mes premiers cours de droit m'a fait découvrir un des articles fondateurs autour du contrat. Je trouve vraiment cet article sympa, il s'agit de l'article 1134 du Code Civil :

« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.
Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise.
Elles doivent être exécutées de bonne foi. »

Comme vous vous en doutez la première partie m'aurait suffi, dès que l'on commence à parler de loi ou faire des procès d'intention je trouve cela moins rigolo.


lundi 6 octobre 2008

Qui comprend et maîtrise la situation actuelle ?




Il y a une semaine l'espoir du plan Paulson soutenait les cours de bourse, l'Allemagne refusait l'idée même d'un interventionnisme. Aujourd'hui l'Allemagne garantit l'épargne des particuliers, la bourse s'effondre, même BFM n'a pas eu le temps se retourner. Constatez simplement la capture d'écran que j'ai fait aujourd'hui sur www.bfm.fr, en bas à gauche, et ensuite en haut à droite.


vendredi 3 octobre 2008

Caliméro découvre le travail

Vous avez envie de rigoler un peu aujourd'hui : je vous invite à lire l'article d'Autheuil qui commente la dur journée d'un député socialiste. Si vous voulez continuer dans le même registre allez sur le blog du dit député. L'article ne vaut rien mais les commentaires sont excellents.


jeudi 2 octobre 2008

Théorie de l'évolution

Je pourrais vous parler de Sarkozy aujourd'hui, mais je fais grève. Faut pas se foutre de la gueule du monde, moi aussi je dis des conneries toutes la journée et personne ne s'en fait l'écho sur Internet...

Je vais donc vous parler de la théorie de l'évolution, un tant soit plus évoluée que le créationnisme (voir l'article sur Palin).L'idée est venu à Charles Darwin.

Pour ce qui est de l'origine de la théorie, je vous laisse lire Wikipedia. Je vais me contenter de synthétiser l'idée générale puisque mon but final est de poser des bases pour vous expliquer dans quelques temps les algorithmes génétiques.

L'idée de bases est que dans la nature les organismes vivants survivent en fonction de leur niveau d'adaptation à leur environnement. Cela est vrai si l'on considère un nombre important d'individus. A titre d'exemple, un pigeon qui a les ailes plus courtes aura plus de difficulté à s'envoler et mourra plus facilement qu'un pigeon standard. Donc en clair, plus l'individu est adaptée plus il a de chance de survivre.

Généralement les morts ne se reproduisent pas, même s'ils sont raides (j'ai presque honte pour ce jeu de mot). De ce constat, nous pouvons déduire que si un individu reste envie plus longtemps, il aura plus de chance de se reproduire. En d'autres termes une sélection des individus s'opère par rapport à leur adéquation avec leur environnement.

Sachant qu'à travers la reproduction les parents transmettent une part de leur caractéristiques (génétiques) à leur enfants, donc techniquement un enfant héritera des caractéristiques de ces deux parents. Il sera donc, là encore, statistiquement "meilleur".

De génération en génération une espèce évolue donc de manière à répondre au mieux aux contraintes de l'environnement, environnement lui-même en évolution.

Ajoutons à tous ces constats, l'évolution interne aux individus qu'est la mutation permet à l'individu d'acquérir des caractéristiques qui lui sont propres et qu'il est apte à transmettre durablement à ses descendants. La mutation est en théorie purement aléatoire, mais si elle s'avère bénéfique, il y a de grande chance qu'elle soit intégrée à l'espèce.

Cette théorie explique l'apparition d'espèce, la disparition d'autres espèces et fournit une explication au cheminement de la vie.

Pour nuancer, je citerais le point de vue de Nietzsche : "L'utilité d'un organe n'en explique pas la genèse, au contraire ! Pendant la plus longue partie du temps où une qualité se forme, l'individu n'en bénéficie pas, elle ne lui sert pas, surtout dans la lutte contre les circonstances extérieures et ses ennemis."

Voir l'application en algorithmique.


mercredi 1 octobre 2008

Faire feu de tout bois

Le gouvernement est a peu près autant désorienté que tout le monde dans le contexte environnant, seulement la consigne est clair : montrer aux français qui est le chef, enfin je dirais plutôt qui est Dieu : qui peut commander au marché...

Du coup, on se perd un peu en effets de manches et signes d'agacement du sacro saint pouvoir. J'entendais tout à l'heure M. Fillon pester et jurer sur la vie de sa mère que l'état ferait tout pour les banques, il avertissait d'ailleurs le spéculateur qu'il ne laisserait pas le système s'écrouler... Hum, les méchants spéculateurs, ça fait un excellent bouc émissaire pour mystifier encore un peu plus le problème. Je me permet de remarquer qu'une banque comme Dexia n'avait aucune raison de se mêler de produits à risques. En les sauvant d'un rachat extérieur, on protège l'inconscience des si justement désignés les spéculateurs.

Un peu plus tard, j'entend parler de la loi rêvée par Sarkozy sur les parachute dorés... Il nous l'a expliqué le libéralisme ne lui convient pas ; donc encore une fois on vient se mèler d'une interraction privée. Les parachutes dorés ne devrait pas être acceptés par les actionnaires, mais aux dernières nouvelles si ces derniers sont trop cons, c'est leur problème. Je ne vois pas pourquoi l'état se sent le besoin de limiter une rémunération qui parrait injuste. J'aimerais par simple curiosité savoir combien nous coûte tous avantages compris un ministre moyen, un président, un député ou un sénateur. On comprend aisément qu'on ne les rémunère pas à l'efficacité, ça ferait encore baiser le pouvoir d'achat moyen.

Dernier point : je ne donnerais pas non plus une palme d'autonomie de pensée et de neutralité au média. Le point imputable au système à savoir le problème des obligations comptables est pratiquement absent des discussions.


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