lundi 28 décembre 2009

Et ils disent aimer la liberté

En passant sur le blog Tatamis, j'ai pu lire il y a quelques temps une déclaration d'Anelka et une réponse bien française à celui qui fuit la fiscalité. Tatamis étant un de ces nouveaux membres du réseau LHC, je ne sais pas bien s'il s'agit de cynisme ou d'une occasion bien venue de crachoir sur un homme un peu trop basané voir limite musulman.

Personnellement, je ne suis pas franchement foot, mais pas non plus franchement socialiste. Alors tout ces petits prolos qui estiment qu'on devrait être super fiers de payer des impôts sous prétexte que ça contribue un tant soit peu à améliorer leur niveau de vie actuelle ont tendance à m'irriter légèrement les neurones et l'intellect.

L'auteur est très fier d'offrir un petit cours d'éducation civique. Je ne sais pas ce que signifiait cette matière pour lui, mais moi c'était plus l'occasion d'occuper une dépressive qui me martelait sur le crâne qu'il fallait aller voter et être fier d'être français que de développer mon libre arbitre. Force est de constater que le concept n'a pas franchement marché.

Alors je vais résumer un poil ce que reproche David Desgouilles à Anelka, ce qu'il me reproche aussi dans la foulée puisque je partage le point de vu du premier. C'est d'être né dans ce pays, admettons qu'il s'agit d'un pur hasard,d'avoir pu profité de cette merveilleuse éducation nationale et par la même occasion d'une ou deux aides sociales. Et sous ce prétexte, puisque j'ai franchi la porte de l'école maternelle qui m'était affectée, je devrais pleurer à chaque fois que j'entends la marseillaise et chanter les louanges du modèle fiscale français.

Si je suis la pensée de ce monsieur, je suis contre ce gentil modèle sociale, je devrais donc m'abstenir de profiter de toute aide, de la sécurité sociale ou encore des infrastructures qu'il me propose. En clair, accroches toi lecteur la logique est décapante, je devrais le payer (parce que de ce côté là je n'ai pas le choix) mais surtout pas y l'utiliser. Bref être le bon pigeon de service...

Je trouve cela assez inquiétant de voir à quel point le fait que des gens profitent de la sécurité sociale et autres fasse que ceux-ci se sentent obliger d'en être des soutiens, comme si en contester la légitimité impliquait d'en refuser l'utilisation. Il faut quand même se rappeler que ces services sont imposés et non choisis.


mercredi 23 décembre 2009

Copenhague, gouvernance mondiale et petits délires paranoïaques

C'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai entendu les journalistes me conter l'échec de la conférence de Copenhague dont le principale enjeu me semblait être de légitimer l'apparition de droit de douane travestis en taxe carbone (bref un corps de douanier 100% coton). Le CO2 serait un argument sublime pour faire ce que tout le monde a envie de faire depuis quelques années : du protectionnisme.

Conséquemment à ceci, je dois reconnaître que les reportages des mêmes précédents journalistes m'avaient fait coquinement vomir. Tous ces militants alter-mondialistes étaient passé du statut de vils casseurs à celui de sympathiques militants écolos désireux de sauver la planète. Parmi eux, j'en retiens deux stéréotypes :

  • Paolito, agriculteur d'un pays du tiers monde qui vient expliquer qu'il voudrait bien pouvoir continuer à bosser, mais qui aurait dû également expliquer comment il a financé un voyage dont le coût devait atteindre la valeur des possessions terriennes de l'intéressé. Qu'il m'explique également comment peut-il espérer un avenir meilleure en bridant les exportations ? Paolito espérait certainement les milliards d'aide dont ils étaient question pour les pays à développer, ..., super écolo n'est-ce pas ?
  • Gunter qui entre deux pétards expliquait qu'il venait ici pour dire à ses enfants qu'il avait fait quelque chose pour sauver la planète, sympa comme type. Qu'aurait-il répondu à la question : "Dit Papa pourquoi je ne peux pas déménager ou acheter à l'étranger à cause de leur connerie de bilan carbone ?"
Au-delà de cela, les médias évoquaient un échec dans l'idée de faire émerger une gouvernance mondiale. Cette notion de gouvernance mondiale me fait frissonner l'échine. Il est quand même assez déplorable de constater le niveau démocratique moyen de la planète ; et même si l'UMP prend en exemple le gouvernement chinois, leur potentiel interne est ce qui est le plus inquiétant.

Tous ces gentils journalistes se trouvant pris dans les méandres d'une bonne conscience nouvelle et d'un altruisme singulier qui leur donnent du coeur à l'ouvrage quand il s'agit débiter les stéréotypes populaires et gouvernementaux ; ces journalistes nous parles de gouvernance mondiale, l'ONU version Franco.

Parce que le jour où gouvernance mondiale il y aura, cette gouvernance risquera plus facilement de leur demander gentiment de la boucler plutôt que d'agir pour le bien commun. Alors que tous le monde applaudissait il n'y a pas si longtemps lorsque l'on parlait de décentralisation aujourd'hui c'est la marche inverse. J'ai deux objections à ce points.

La première c'est que la démocratie, telle qu'elle est conçu dans notre monde a fait preuve de son inefficacité à mainte reprise. Je m'abstiens d'énoncer la quantité de dirigeants qui peuvent illustrer cette déclaration, ...cherchez bien. Ainsi je ne pense pas qu'à l'échelle mondiale le désastre soit moindre, par contre les conséquences elles en seraient plus grave. J'ai peine à imaginer un Staline à la tête d'une gouvernance mondiale... L'intérêt de l'éclatement du pouvoir est pour moi le même que celui de la diversité sur le plan des écosystèmes, la défaillance d'un élément isolé est compensable par d'autres éléments de l'ensemble. Cette logique qui inspire également bien des modèles de marchés est peut-être vue comme has been puisque "le marché a montré ses limites" ?

La seconde c'est que plus on centralise ces pouvoirs, plus on doit mettre en place une structure rigide s'éloignant toujours plus des individus qu'elle est censée servir. Cette structure est nécessaire car elle a pour but de permettre de gérer la quantité et son caractère éloigné de l'individu est également inévitable pour la même raison. L'illustration la plus claire de mon propos pourrait être ce socialisme à la française et ses tonnes d'administration toutes plus incompétentes et irresponsables les unes que les autres. Ces administrations où la moindre démarche se perd au sein d'un méandre de paperasses, de demandes d'informations redondantes et d'arbitraires individuels d'une poignée de fonctionnaires maitres du monde l'espace d'un instant de part le monopole imposé par leur patrons.


mercredi 16 décembre 2009

La chaîne de Noël

Je suis pas un grand grand fan des chants de Noël, néanmoins comme je trouve ça plutôt sympathique d'échanger sur le plan culturel. Donc pour répondre à Jean-Paul Oury du blog maliberte.fr, en cherchant j'ai trouvé deux chansons autour de Noël que je peux écouter avec plaisir à savoir Jacques Dutronc et "La Fille Du Père Noël" et Blink 182 avec "Won't Be Home For Christmas".




Didier Arnal : c'est votre pognon, c'est sa promo !

Si vous habitez dans le Val d'Oise et que vous avez un tout petit peu de principe moraux, un problème au coeur et que vous êtes sorti récemment, vous ne lirez pas cet article puisque vous avez du canner devant l'affiche que je vous présente.

J'ai toujours un peu de mal avec la com' de l'état, mais certaines campagnes sont beaucoup plus drôles que d'autres. En particulier celles où le représentant des pouvoirs publics se sent obliger de signer de son petit nom, histoire de rappeler aux indécis que parmi tous leurs jolis bulletins de votes, ils pourraient le revoir... C'est l'effet de marque vous voyez...

Alors ici, c'est M. Arnal, qui ne manquera de revenir en remettre une couche en janvier pour souhaiter mièvreusement une bonne année à tous les cons citoyens ; mais aujourd'hui c'est carrément pour vous faire sa propagande politique perso...

Faut le comprendre : il a peur pépère, on menace son job. Mets toi à sa place lecteur ! Tu prendrais pas l'argent de ta boîte toi pour faire des affiches si elle proposait de te muter ? Non ? Bah lui, si, et pas de bol, pour le coup l'argent c'est le tiens.

Le plus drôle c'est qu'il nous parle des routes, parlez de couper les dépenses de l'état, on vous parlera "déroutes et dézécoles".

Personnellement je passe souvent a côté d'un lieu où le conseil général Val d'Oisien organise moultes petites sauteries sous l'intitulé de débats, tables rondes et autres conférences... Bon généralement ça se termine surtout par un petit buffet à vous générer des pugilats sanglants, heureusement que généralement on y trouve une population dont la moyenne d'âge est franchement élevée.

Dans le même état d'esprit, dans un torchon qui date de l'an dernier que le conseil général (encore à droite à l'époque si ma mémoire est bonne) nous détaillait ses petites dépenses. Je récapitule donc : sur la page de droite : 30 % en faveur du social et de jolies sommes pour la culture (pour les copains quoi), sur la page de gauche : le conseil générale et les plus démunis... Sympa tout ça, sauf que sur la photo de gauche, on vous présentait un centre de distribution de denrées alimentaires avec pas mal de produits de marque (en général : juste 10 % plus cher par rapport aux marques de distributeur et souvent le double d'un produit équivalent "no name") : "le conseil général ? y' déconnent pas a'ec les pov'".


mardi 8 décembre 2009

Truecrypt : du cryptage pour se protéger sans se faire chier

Le cryptage (ou chiffrement) a pour objectif général de sécuriser un contenu dans sa transmission ou son stockage d'une lecture ou d'une interception par des tiers.

TrueCrypt est une solution qui comporte à mes yeux deux avantages majeurs:

  • Elle est portable et fonctionne à merveille sur Windows, Linux et Mac ;
  • Elle est très simple d'utilisation, j'aurais du mal à comprendre cela pourrait être plus simple.
La solution s'affirme open source, mais ne répond pas à la définition que j'en ai. C'est bien dommage... mais on ne peut pas tout avoir.

L'espace de stockage crypté peut être, au choix, une partition de disque dur entière ou un simple fichier. Quoi qu'il advienne à l'utilisation votre espace crypté apparaitra comme s'il était un disque dur ou une clé USB raccordé à votre ordinateur.

Vous devrez en saisir votre mot de passe à l'ouverture mais par la suite tout le processus de cryptage se fait de manière transparente.

Ma petite explication ne contient pas toutes les impressions d'écrans, donc ne vous inquiétez pas si vous voyez d'autres écrans que ceux présentés ici.

Le lancement de l'application vous montre, un écran qui permet de voir tous les disques cryptés montés (en clair ceux que vous utilisez actuellement), pour en créer un nouveau, le bouton "Create Volume" est à votre service.



Laissez les deux premières options cochées, vous créerez votre disque crypté dans un fichier sur votre disque actuel. Le programme vous demande ensuite où enregistrer ce fichier, nous appellerons ici notre fichier "crypted".




Ensuite arrive le moment du choix de vos modalités de cryptage. Je ne suis pas un expert en cryptographie, mais je pense pouvoir avancer que les systèmes utilisant trois cryptages successifs et indépendants sont les plus fiables. Car en toute logique le cassage de ceux-ci nécessite le cassage des trois algorithmes, cependant ces méthodes consomment plus de puissance de calcul et la création sera plus lente.



Une fois que vous aurez fait votre choix, il ne vous reste plus qu'à choisir la taille de votre volume, votre mot de passe (de bonne taille de préférence) et votre système de fichier ; pour celui-ci, je vous conseille de privilégier le FAT pour que tout ceci marche facilement et partout. Encore quelques clics, quelques mouvements de souris et vous aurez créer votre fichier crypté.

Pour l'ouvrir, il ne vous reste plus qu'à le sélectionner dans l'interface de départ via "Select File" puis de cliquer sur "Mount". Vous devez à présent le voir apparaître dans TrueCrypt et comme un disque dur branché à votre machine. Vous pouvez y stocker ce dont vous avez besoin et y manipuler vos fichiers, le cryptage est transparent. Une fois que vous avez terminé, un clic sur "Dismount" débranchera ce disque.


Sans votre mot de passe, ce fichier ne sert à rien, donc évitez de l'oublier.

Dernier point : faîtes attention à la législation dans votre pays concernant le cryptage. Vos dirigeants n'aiment pas que vous puissiez leur cacher des choses et le cryptage est souvent considéré comme une arme.

Nombreux sont les états à considérer que le peuple vit pour les servir, et non l'inverse.


mercredi 2 décembre 2009

Un referendum suisse et les français

Les propos qui suivent ne reflètent pas une opinion personnelle sur les points évoqués, mais plus sur les réactions irrationnelles qu'ils font ressortir.

Les français acceptent parfaitement :

Mais qu'une population étrangère vote par referendum l'interdiction de certaines structures architecturales sur son sol pour des raisons religieuses... là c'est vraiment dégueulasse. J'aimerais bien que quelqu'un me pose la limite de l'inacceptable.


lundi 30 novembre 2009

La chaîne de la phrase synthétique

C'est la période des chaînes, cette fois celle d'Expression Libre. Quelques sujets et des phrases synthétiques, c'est plutôt simple.

Sur les lois : règles universelles et génériques, dont l'accumulation détruit la valeur de justice quelles sont censées faire prévaloir. (c.f. : code du travail).

Sur les médias : pour les traditionnels, une belle exploitation de ce désastre qu'est l'être humain moyen ; pour les nouveaux, bon courage pour faire naitre de la diversité et de la réflexion.

Sur la religion : toute croyance dans un principe supérieur à l'individu est une religion (je paraphrase sans me rappeler de la source, Stirner ?).

Sur la démocratie : système de décision dont on colle l'étiquette un peu partout sans jamais en accepter les principes, il n'est d'autre démocratie que la démocratie directe.

Sur la violence : c'est un acte pleinement justifié pour préserver son intégrité physique ou celle de ses biens.

Sur l’islam : une religion monothéiste avec les défauts que cela comporte, une église sous l'inquisition n'a pas grand chose à lui envier.

Sur l’état : c'est aujourd'hui une grande arnaque à laquelle tout le monde est persuadé de vivre aux dépends des autres (pas de moi, mais… je ne sais toujours pas de pas qui).

Sur tout autre sujet (un seul) que vous estimez digne d’être traité (en une phrase).

Sur la laïcité (pour reprendre le thème de Lomig) : un pays laïque implique un état athée.


Fond Stratégique d'Investissement (FSI) : petite critique

Le FSI est un instrument gouvernemental qui m'amuse beaucoup. C'est un gouffre à fric qui met tout le monde d'accord.

Le FSI pourrait s'apparenter à un fond souverain, sauf que généralement ces fonds servent à placer de l'argent excédentaire de l'état. En France, un esprit intelligent s'occuperait plutôt de la dette, mais les esprits intelligents de la nation sont actuellement tous occuper à trouver comment la développer (un bon levier pour la reprise). Mais ça fait du bien aux français, ça sent bon le Gaullisme tout ça, l'état a de quoi investir !

Le FSI, c'est le Fond Stratégique d'Investissement, mais le mot important là-dedans c'est "stratégique". La stratégie pour les politiciens, c'est cette vision de long terme qui leur est propre, justifie les inepties présentes et leur donnera raison dans le temps. C'est un peu ce qui justifie le rôle inné de notre petit timonier : orienter la grande barque de la France.

Bref, la stratégie permet de distinguer Renault de votre boulanger... Parce que votre boulanger, il n'a pas bien compris pourquoi il n'avait pas le droit, lui aussi, à un bonus malus prime à la casse sur les produits alimentaires qu'il vend. Du genre une remise de 30 % pour tous les pains complets et une surtaxe pour les bonbons, ça l'aurait arranger lui, il vend plus de pains complets que de bonbons. Seulement comme Sarkozy vous l'expliquerait volontiers, "il est un peu simplet votre boulanger ; la preuve, il est boulanger".

Votre boulanger n'a pas compris que la vision stratégique pour la grandeur de la France légitimait parfaitement qu'on le sollicite activement dans le cadre d'une juste solidarité par l'impôt avec Renault ; en effet Renault est sous la menace terrible de pays où les droit sociaux n'ont pas cours, le chantage induit par la mondialisation risquerait de forcer la disparition de ce fleuron industriel français. Si vous ne comprenez pas grand chose à la phrase précédente, et que la seule chose qu'elle suscite en vous est une impression de déjà vu, dites vous deux choses :

  • Votre boulanger est dans le même cas que vous ;
  • Vous, comme lui, seriez quelque peu gênée de le faire remarquer.
De manière générale, quand on vous parle à travers des implications d'une logique douteuse, que l'on prend pour axiomes des néologismes, des structures bâtardes ou paléontologiques ; c'est qu'on est généralement en train d'essayer de vous travailler le conduit avec une application peu commune.

Mais le FSI est apprécié, il n'y a qu'à écouter les dirigeants qui ont réussi à empocher quelques millions sur BFM, tout ceci à l'air presque parfait. Le FSI se décide vite, c'est sûr que ce doit être plus facile de se décider sans contrainte de rendement de l'argent public. C'est obscène de toucher cet argent pris au peuple pour l'investir quand bien même l'entreprise serait rentable, éthique, innovante et tout ce que vous voulez.

Le plus drôle dans cette histoire : si un jour, par hasard, ce bel organisme sort un seul centime d'argent de ses investissements, ce sera l'occasion d'une belle masturbation collégiale à l'UMP et on ne manquera pas d'y réinjecter de l'argent.


lundi 23 novembre 2009

Quel doux mélange musical est-il capable de refroidir cet esprit bouillonant et quelques peu mégalomélomane ?

Attention mes amis, ceci est une chaîne qui m'est envoyée par H16, la consigne est simple : « List seven songs you are into right now. No matter what the genre, whether they have words, or even if they’re not any good, but they must be songs you’re really enjoying now, shaping your life. Post these instructions in your blog along with your 7 songs. Then tag 7 other people to see what they’re listening to. »

Pour ma part :

A l'intention de Vogelsong.


Monument du rock pour Aymeric Pontier.


Super exemple de musique fusion diffusée en Creative Commons sur Jamendo à destination de l'ami Jean-Paul Oury.


Mention à e-deo, en effet Satan n'est pas aimé chez e-deo.


La musique des Stooges dans toute sa splendeur et de nombreux souvenirs pour ma part.


Encore un groupe trouvé sur Jamendo mais c'est cette fois du Ska sans autre originalité que d'être venitien mais c'est déjà pas mal


Dernier mais seulement de cette liste qui mériterait d'être beaucoup plus longue, Metallica.

Sans faire référence aux titres ci-dessus, j'invite également Rubin, LomiG d'Expression Libre et Paul Guignard à nous communiquer leur avis !

J'aurais également aimé une place pour Punish Yourself, Blink 182, NOFX, The Ramones, The Doors ou encore Nirvana. Ce sera pour une autre fois...


dimanche 22 novembre 2009

L'étrange affaire des percepteurs en uniformes et du plan de relance auto-géré

C'est pas tous les jours marrant d'être en France, notre charmant Brice pourrait en témoigner, les chiffres de la délinquance ne sont pas glorieux...

En fait, j'ai du mal à gober que "tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Je me demande : "Mais foutre dieu, pourquoi la police ne se préoccupe que de fumeurs de shit et de contrôles routiers ?", elle est systématiquement absente des zones qui "craignent" mais présente partout pour nous faire chier.

Sans vouloir passer pour un libéral extrémiste, il me semblerait que des violences sur les personnes et sur leurs biens devraient être traitées bien avant des problématiques d'autodestruction (drogue ou des vérifications du respect des normes de sécurité (code de la route)...

Allons, allons, un gouvernement qui contient Frédéric Lefebvre et Frédéric Mitterand (rappelez-moi d'éviter le prénom Frédéric pour mes gamins) ne doit pas se préoccuper de morale tous les jours ; entre le premier qui n'est qu'un fan boy prêt à justifier toute les ignominies et le second qui prend des millions de français pour des cons en racontant qu'il allait en Thaïlande se taper des prostitués de 40 ans. La famille UMP ne brille pas vraiment pour ses valeurs.

Ainsi donc prenons pour hypothèse que ce qui les motive c'est le pognon, enfin plus exactement le fait de faire passer celui-ci de votre poche, à la leur.

Considérons donc le ministère de l'intérieur comme une annexe du ministère du budget si vous le voulez bien. Ainsi le capo de service aux yeux clair et au regard de vautour se transforme en un comptable minable, car s'il a la classe en patron de la milice, on sent l'homme peut à l'aise dans les chiffres.

Alors faisons le bilan d'un vol, l'agresseur récupère une juste partie du PIB ce qui lui évitera de demander une hausse des minimas sociaux. Côté victime c'est là, que c'est plus intéressant, la conséquence de ce délit est ma foi fort intéressante :

  • Rachat d'une partie ou de la totalité des objets dérobés ;
  • Prise de jours de congés (qui nécessiteront peut-être le débauchage d'intérimaire par l'employeur) pour les démarches administratives ;
  • Développement d'une certain appréhension face au monde extérieur et donc plus grande propension à souscrire à des assurances.
En définitive, le bilan de l'opération est plus que sympathique l'économie, c'est l'occasion de stimuler un grand nombre de secteurs. Ce délinquant vous a paru être un simple jeune, d'origine maghrébine, débile et immoral, mais il est (peut-être de manière involontaire) un des nombreux acteurs pour la relance de la France ; il ne lui manque que sa carte de l'UMP pour prétendre à un poste. Cette partie du plan de relance est par ailleurs effectuée en total auto-gestion, ne nécessitant aucun encadrement de l'état.

Par ailleurs, une lutte active contre la délinquance implique de remplir les prisons, les problèmes de solvabilité rendant les amendes inutiles (je veux bien confirmation sur ce point). Et remplir les prisons, ça coûte cher.

Du côté de la sécurité routière, c'est toujours aussi simple. L'argent qu'on prend au gens en leur faisant croire que de passer à l'orange ou de rouler au-dessus des limitations équivaut à un meurtre, cet argent aurait pu être dépensé dans un produit présentant un aspect bien moins lucratif pour l'état. Heureusement les percepteurs en uniforme veillent et protègent la France, enfin surtout les finances de son gouvernement.

Du côté de la consommation de drogue, ils veillent encore au grain. Imaginez un peu cette filière de produits non soumise à la TVA, imaginez le nombre de Renault que l'on pourrait faire vendre en utilisant cet argent pour en faire des primes à la casse !

Alors naturellement tout ceci pourrait avoir un prix arrivé devant les urnes pour l'UMP, mais il faut relativiser. TF1 aura vite fait de vous montrer deux ou trois exemples pour vous faire comprendre qu'il faut un gouvernement fort vis à vis de la délinquance. De ce côté là, vous n'aurez pas envie de voter à gauche, si gauche il y a encore, et comme côté droite il vous reste le FN ; côté FN faut pas déconner, c'est pas bien le FN, ça fait des années qu'on vous le chante, il faut finir par l'accepter ! Je vous vois tourner de l'oeil, vous allez encore voter UMP ! Petits salauds ...

Bref pour conclure :
  • J'ai pu discuter avec un flic qui m'expliquait qu'ils ne choisissaient pas leur mission. Je pense qu'ils arrivent néanmoins à prendre conscience que leur rôle principal est de remplir les caisses et de protéger les élites. Ils participent de manière active à un détournement de leur mission de base, ils n'assurent pas la sécurité des personnes et des biens, à ce titre je les invite à assumer pleinement la haine qu'ils suscitent. On ne se fait pas respecter et encore moins aimer en étant acteur de l'inéquité de l'état que ce soit à travers des contrôles au faciès ou des amendes.
  • J'aimerais bien voir un parti politique qui s'engage à fixer ou mesurer de manière explicite les occupations des agents de la force publique (quels pourcentage moyen de temps dans les locaux, à patrouiller, à enquêter, à faire des contrôles au faciès).
  • J'apprécierais également une mesure de la délinquance sur des critères larges, y compris ceux impliquant des critères raciaux. Ceci est à ma connaissance interdit, mais développe l'hypocrisie autour du racisme ; que ces statistiques existent ou non, les gens se forgent leurs préjugés eux-mêmes : "Je me suis fait tirer mon sac." "Africain, nord-africain ?". On ne peut pas blâmer pour cela, les gens apprennent à identifier les gens par ce qui les différencient le plus facilement, l'ethnie et le style vestimentaire. Ce serait peut être également l'opportunité de faire prendre conscience à tous ceux qui se sentent victimes du racisme que ceci en est une des fortes sources. Au lieu de se lamenter sur des perceptions subjectives d'une situation, mesurer sous l'angle que l'on veut l'état des choses, c'est objectiver la réflexion.
  • Je fantasme carrément en imaginant un système légal et policier élu directement par le peuple...


dimanche 15 novembre 2009

La place de la tradition dans la construction d'une idéologie

Si vous suivez un peu la blogosphère politique, vous remarquerez que le réseau LHC à une méchante tendance à fusionner avec la réacosphère ; appartenant au premier et pas à la seconde j'éprouve un léger besoin de prendre position. Car au fond quelle est le point commun des pensées réactionnaire, conservatrice et progressiste ? Ce sont tout simplement trois mots qui ne signifient pas la même chose d'un pays à l'autre, tout simplement parce que ce sont des systèmes de pensée positionnées par rapport à la tradition et la culture.

"_Dis papa ! Tu ferais quoi à ma place ?"
"_Si je posais des questions aussi connes dans le but de me déterminer ? ... je me flinguerais fils !"

Même si je n'ai pas un amour particulier pour certaines de réflexion de Descartes, je dois lui reconnaître la valeur particulière qu'il a apporté à la philosophie à travers son idée de remise en cause systématique de ce qui se présente à lui.

Pour moi une idéologie est un objectif de long terme qui ne peut se positionner de manière relative, elle se doit d'être un absolu. C'est pour cette raison qu'y intégrer des éléments changeant comme la tradition que ce soit pour la renier, l'aduler ou trouver un argument pour dire que "franchement les pédés...", me paraît une faute de raisonnement grave. Ce type de discours nait d'un mélange malsain entre le ressentiment ou la nostalgie pour une époque passée au point de la prendre pour référence.

La chose que je suis prêt à concéder néanmoins c'est que la culture et par là, la tradition doivent être prises en compte dans le processus de décision politique. Ceci au sens que je conçois la politique comme l'application d'une idéologie à une réalité concrète ; l'idéologie donnant le but de long terme et la réalité le chemin le plus simple pour s'en rapprocher.


mardi 3 novembre 2009

iPhone : Error from Debugger: Error launching remote program: Security policy Error

Apple finit plutôt bien ses produits grand public, pour les outils de développement c'est une autre paire de manches.

Si un jour vous voulez lancer une application que vous développez sur votre iPhone et que vous avez l'erreur :

«Error from Debugger: Error launching remote program: Security policy Error»

Il vous suffit simplement d'aller dans Règlages/Général/Profils et supprimer tous les profils que vous avez déjà utilisé mais qui ont expiré.

Pour ma part, j'ai trouvé l'information ici (si votre iPhone est jailbreaké jetez-y un oeil).



------ English version (it may help)

Apple has always a very good finish for the general public, but for developpers that's another job.

If one day you want to test your application on your device and find this error :

«Error from Debugger: Error launching remote program: Security policy Error»

You just have to go to Settings/General/Profiles and delete all the profiles you used but have expired.

The information has been found here (if your iPhone is jailbreaked you might give a look).


Fascisme

Le fascisme est un mot très "méchant" qui est pour beaucoup une insulte, mais dont peu de personnes connaissent le sens exact tant il est attaché au racisme par l'histoire. Désirant me rafraîchir la mémoire car j'avais le sentiment de le voir partout, je suis allez jeter un oeil sur Wikipédia. Voici donc de quoi adapter votre champ lexical à notre société française :

«Au sens large, le terme fascisme a pris un sens générique. Il s'est étendu à tout mouvement politique s'appuyant sur un pouvoir fort, les métiers organisés en corporations, l'exaltation du sentiment nationaliste, le rejet des institutions démocratiques et libérales, la répression de l'opposition et un contrôle politique extensif de la société civile.»

Extrait de l'article Wikipédia sur le fascisme
L'illustration provient d'ici


dimanche 25 octobre 2009

Le bilan de l'affaire Jean Sarkozy

Le résultat des courses avec Jean Sarkozy est finement joué.

Sur le plan médiatique, c'est une pure opération de com'. Dans son passage à la télé de Papa (comprendre le JT de France 2), Jean Sarkozy a fait un joli coup :

  • Il a montré qu'il avait réussi à apprendre à parler le branleur de l'assemblée. Verbiage qui m'inquiète déjà quand une personne de plus de 35 ans l'utilise. Pour Jean Sarkozy, c'est manifeste, le service com' de l'UMP a fait des ravages manifestes, tenir le discours des plus de 55 ans à son âge, je ne sais pas si c'est une preuve de maturité ou d'immaturité ;
  • Parallèlement, la moitié des pigeons de France et de Navarre ont eu l'impression d'avoir triomphé, ... un coup de génie... En renonçant à se présenter à la présidence de l'EPAD, tout le monde a sorti le champagne et le claquement des bouchons a fait oublier le fait qu'il serait néanmoins administrateur de l'établissement (poste pour lequel les critiques soulevées n'étaient pas moins pertinentes).
Ce poste d'administrateur est d'ailleurs très finement placé, puisqu'il légitime le petit pour la suite, de la même manière que l'a fait son élection au conseil général. Ainsi il aura une légitimité tout à fait pertinente, et il aura l'équipement traditionnel du politicard.

Les arguments autour de cette affaire m'ont copieusement fait gerber :
  • trop jeune ;
  • pas fait assez d'études...
Bah oui, nous en France, on est très con,... mais on c'est entre vieux énarques qu'on ruine le pays. Vous vous rappellez de ce sketch de Coluche et de cette administration où pour monter en grade il faut attendre que le plus vieux parte à la retraite pour décaler tout le monde d'un cran ? Ca on adore, ça évite d'avoir à se préoccuper de notion capitalistique comme la compétence. C'est avec des principes comme ceux-là que l'on rémunère les traders, vous voyez ce que ça a donné ! Non mais franchement, si on donnait les postes aux personnes compétentes, vous imaginez la tête qu'aurait la France ? Faut pas déconner quand même.

Le message envoyé à la jeunesse de ce pays était dans l'ensemble assez gerbant, rien que l'énoncé de la pétition qui a circulé dont le contenu était en sommes : grandit un peu, prend des diplômes et deux trois postes pourris et revient. Expérience et diplômes ne sont pas compétences, ils y contribuent mais ne font pas tout, c'est une idéologie toute biblique que de souffrir pour réussir. En tout cas pour toutes les personnes de moins de 30 ans qui vont demander qu'on leur donne leur chance sur un poste cette année, le message est tout prêt !

Ils sont rares les messages où j'ai lu que si Jean Dupont se serait appellé Sarkozy (corrigez vous-même), alors il n'aurait pas eu le droit de citer dans une assemblé de l'UMP, on en aurait rien eu à foutre de ses "compétences", on lui aurait dit d'aller se faire mettre, de faire un peu de droit et l'ENA. On l'a traité simplement comme un jeune en passe d'accéder à un poste, et comme s'il était obscène de mentionner qu'il était là par son nom, on l'a attaqué sur son âge.


lundi 19 octobre 2009

Beat on the brat

Vous aussi participez au Google Bombing du Prince Jean, second de la dynastie Sarkozy.

Jean Sarkozy n'est qu'un fils à papa, mais Google ne le sait pas encore, c'est donc grâce à ces quelques liens que nous pouvons le lui apprendre.

Pour tous ceux qui n'auraient pas compris la référence du titre, un petit point culture avec les Ramones.

Pour tous ceux qui ne seraient pas familier avec la technique, l'article sur le Google Bombing de votre encyclopédie préférée vous éclairera.


samedi 17 octobre 2009

Arbeit macht frei

J'espère que vous n'êtes pas venu ici en espérant que je vous parle des camps de concentrations (rapport au titre), mais je vais vous parler de socialisme et de léger problèmes de perception face au travail.

C'est un rituel en France, si vous voulez voir un ministre, son agenda est tellement plein qu'il vous faut remonter en haut de ses priorités. Mais comment remonter en haut des priorités d'un ministre ?

C'est très simple : vous devez ennuyer suffisamment le reste de la populace pour avoir un rendez-vous et une écoute pas trop distraite : "Crevez dans votre coin, on s'en fout; mais pitié ne nous faites pas perdre des électeurs !".

Donc c'est parti chez les agriculteurs, on va allé faire chier le citadin, mais bien, ...opérations escargots tout ça. On se met un peu de bouse de vache pour faire du camouflage (de la merde sous la merde ça ne ressort pas trop), on fait vrombir les tracteurs, on emmène trois ou quatre vaches et c'est parti.

Alors quand les journalistes arrivent, on ne dit pas qu'on emmerde le citoyen moyen parce que ça permet d'avoir un peu d'attention. C'est donc ainsi que sur France 3 hier soir, on voyait des gens caillasser des préfectures et pourrir des rues, mais rassurons-nous pour eux, ce n'est pas de l'ultra-gauche anarchiste (ce terme me fait pisser de rire). Pour le coup : ils vivront sur notre économie morbide, voir moribonde ! Française, français rassurez-vous : vous pouvez casser sous réserve de n'être ni jeune, ni gauchiste, ni étranger, ni basané.

Dans la foulée, un journaliste interview Dédé Guevara (les noms ont été remplacés pour pallier à mes trous de mémoire). Dédé explique qu'il faut un juste prix pour récompenser son travail. Il travail, c'est donc normal qu'il obtienne un salaire décent. C'est là qu'intervient dans mon esprit cette phrase qui était en haut des portes des camps : "Le travail rend libre"...

Comme si le travail pouvait vous permettre de vous affranchir d'une forme de dépendance ou d'emprisonnement à votre condition humaine. Comme si le travail comblerait vos besoins. On m'a mentit quand j'étais petit : tout travail ne mérite pas salaire, car à cette phrase j'opposerais cette citation pugliese (Italie du Sud) dont la traduction n'est qu'approximative : "Démolir, puis reconstruire, ça s'appelle toujours travailler". Le travail peut-être inutile, ou non performant.

Le travail de cette agriculteur mérite-t-il forcément qu'il en vive décemment ? Devons-nous nous interdire d'acheter des denrées moins chers produites par d'autres travailleurs sous prétexte qu'ils seraient étrangers ? Doit-on obliger des touristes à aller dans cet hôtel quatre étoiles de 2000 chambres perdu dans le désert de Gobi sous prétexte que des gens ont travaillés à sa mise en place ? Doit-on empêcher cette industrie de tombée car elle ne serait plus compétitive sous prétexte qu'elle est stratégique ?

Tout ceux qui vous affirment les vertus du travail vous mentent... On ne s'enrichit pas par le travail, le travail n'est pas une fin en soit, il n'est ni un but, ni une garantie d'atteindre ses buts. C'est un éventuel outil, mais celui qui en attend aveuglément une récompense sous prétexte qu'elle lui serait due se voile la face.


mercredi 14 octobre 2009

Afficher une notification lorsqu'un serveur répond (Mac OS et Linux)

Etant au chômage technique pour quelques heures, je profite de l'occasion pour écrire un petit article.

Mon problème c'est que mon serveur web est actuellement parti pissé... Donc en attendant qu'il revienne, il faut que je m'occupe. Mais le patron ferait la gueule si je trainais à faire autre chose alors que mon outil de travail est revenu, mais plutôt que de tester toutes les cinq minutes autant rendre la chose ludique et l'automatiser.

Alors d'abord comment être sûr que le serveur est en vie, dans mon cas il s'agit d'un serveur web, donc l'aboutissement d'une simple requête est un signe d'activité. Néanmoins il faut que cette requête soit avec un timeout élevé pour éviter qu'elle ne s'interrompe simplement parce que le serveur n'a pas répondu.

Ainsi dans un terminal sous Mac OS :

  • curl --connect-timeout 200000 http://www.monserveurquiestpasla.com
Et dans un terminal sous Linux :
  • wget -T 200000 http://www.monserveurquiestpasla.com

Dans les deux cas, le timeout (durée d'expiration de la requête) est en secondes, veillez à entre mettre une suffisamment grande. Les deux programmes sont installés par défaut, donc pas de panique de ce côté, ça devrait marché. Reste maintenant à vous notifier :
  • Sous Mac OS, téléchargez l'application Growl et installez là, mais ne démontez pas le volume après installation (pas d'éjection). Ouvrez un terminal et tapez (adaptez la commande selon la version de Growl) : "cd /Volumes/Growl-1.2/Extras/growlnotify", ceci vous amènera dans le dossier de l'application growlnotify qui permet d'appeller une notification en ligne de commande. Il ne vous reste plus qu'à l'installer : "./install.sh", normalement tout fonctionne correctement.
  • Sous Linux, nous allons simplement installer le programme beep qui joue un bip système : "sudo aptitude install beep" et c'est fini ! Linux dispose aussi de système de notifications avancés comme Growl mais je n'ai pas de machine sous Linux à moins de 5 mètres pour faire les tests et vous dire...
Ensuite, il ne vous reste plus qu'à appeller après votre requête la commande de notification. Sous Mac OS :
  • curl --connect-timeout 200000 http://www.monserveurquiestpasla.com ; growlnotify -sm Il semblerait que le serveur soit ok
Et dans un terminal sous Linux :
  • wget -T 200000 http://www.monserveurquiestpasla.com ; beep
Ce type de méthode peut-être également utile lorsque vous attendez derrière un long transfert de fichier, elle est très simple à mettre en place pour peu que votre programme s'exécute en ligne de commande.


lundi 12 octobre 2009

Si Adam Smith avait rêvé l'histoire de l'iPhone

Ici je parle énormément de politique mais je suis à la base un homme des technologies. Voici une occasion de faire un parallèle important entre ces deux mondes.

Tout d'abord la main invisible de Smith peut se résumer selon moi, comme étant cet élément positif qui fait que l'individualisme pousse l'individu à agir dans le sens de la communauté. C'est l'idée que l'intérêt des individus tende également vers l'intérêt de la communauté. Nous ne discuterons pas de l'hypothèse en elle-même, j'ai déjà écrit un article sur le sujet, mais je pense que je vais repasser sur ce point afin d'en développer la réflexion.

Quel lien avec l'iPhone ?

L'iPhone ne serait rien selon moi sans la plateforme qu'il a permis de développer : l'AppStore. Un moyen simple pour un utilisateur d'installer une application (payante ou non), mais également un moyen simple pour un développeur de distribuer son application.

Avant l'AppStore, le développeur ambitieux qui voulait espérer toucher sans beaucoup de moyens un public large devait passer impérativement par le web, ce qui devait de limiter quelque peu sa créativité.

Le développement d'application pour mobiles était hypothétique car la complexité de la distribution faisait que celle-ci était très coûteuse et donc inaccessible.

Le développement d'application pour PC de bureau était également compliqué, puisqu'à défaut d'apporter une sérieuse valeur ajoutée, il est exclu de réussir à vendre un logiciel à des particuliers (je grossis les traits). Qui plus est la mise en place de la distribution de l'application demandait des coûts importants pour assurer la sécurité des paiements et éviter des copies de l'application.

Apple n'est pas reconnu pour être un modèle de philanthropie, de nombreux défenseurs du logiciel libre pourrait vous expliquer que l'ouverture des systèmes n'est pas dans leur priorité et que sur ce plan l'AppStore est une belle illustration. La plateforme de distribution est fermée au possible, bloquant les contournements pour éviter que les commissions de la firme à la pomme ne s'envolent. Tout cela pour bien vous faire comprendre qu'Apple agît bel et bien dans son intérêt financier le plus direct : empocher un maximum d'argent.

Mais parallèlement à cela, le couple iPhone/AppStore présente plusieurs aspects intéressants :

  • L'iPhone n'étant pas un ordinateur, les besoins des utilisateurs sont liés à cette différence, pour le moment les attentes se focalisent sur des applications ayant une seule utilité ;
  • Les applications sont vérifiées avant ajout, leur installation est simple puisqu'elle se limite à l'appui sur un bouton ;
  • Les applications sont à des tarifs accessibles grâce aux micro-paiements ;
  • Les applications sont toutes sur un pied d'égalité.
Ainsi les utilisateurs achètent plus facilement, l'application s'installe toute seule, le système de paiement est uniformisé et sécurisé et les applications ne coûtent quasiment rien. Du coup, on peut voir l'émergence d'un tas de petits acteurs qui se lancent et qui y gagnent plutôt bien leur vie. Tout cela, simplement parce que les gros acteurs ne sont plus les seuls à pouvoir garantir la qualité (qu'ils "garantissaient" traditionnellement par l'effet de marque) et ils ne sont plus les seuls à maîtriser un processus de distribution lourd et complexe.

Pour Apple, le gain est impressionnant puisque c'est l'idée géniale qu'il fallait pour pérenniser les revenus de l'iPhone (1 milliard de chiffre d'affaire pour 2009), c'est également une activité à très bonne marge : 30 % de commission sur la vente d'applications et des coûts très limités (principalement une équipe de validation des applications).

La main invisible dans le monde réel, c'est quand une grande firme comme Apple développe avec succès une plateforme dans ses intérêts propres mais qui en fin de compte permet d'ouvrir un marché énorme sur lequel le coût pour les nouveaux entrants est limités. Ainsi ce marché est hyperconcurrentiel au plus grand bénéfice des petits acteurs et des consommateurs.


jeudi 8 octobre 2009

Ça coûte combien un journaliste ?

Je pose la question comme ça, mais ça coûte combien un journaliste ? Ça coûte combien de les tenir par les couilles ?

Parce que :

  • le tourisme sexuel, c'est un euphémisme léger pour parler d'un pédophile qui va se taper de gamin, non ? Pour moi le tourisme sexuel, c'est lorsque que l'on choisit de partir à l'étranger pour pouvoir prostituer de la prostitution dans les pays où elle est autorisée ; et ça, ça ne me gêne pas forcément.
  • Une vieille affaire de moeurs c'est lorsque l'on vous poursuit pour des pratiques sexuelles pas acceptées par les lois, ceci exclue la pédophilie qui s'apparente plus à de l'abus sur la faiblesse des personnes et ceci exclue également le fait de droguer ces dernières avant d'abuser d'elles.


Un coup de pelle dans la gueule de Mitterrand

Il faut le reconnaître la situation dans laquelle se retrouve Mitterrand n'est pas la preuve d'un beau système bien huilée, l'ouvrage où Mitterrand raconte comment il racontait les milles et une nuits aux petits éphèbes qu'il croisait date de plusieurs années. Il a certainement fait du bruit à sa sortie mais alors tout le monde s'en foutait.

Dommage collatéral de l'affaire Polanski. L'affaire ressort et éclabousse. L'UMP n'arrive pas à lâcher le morceau sur ce point, ils aiment les pédophiles ! Remarquez bien qu'entre la dette et le reste, ils vont avoir mal au cul les petits français.

J'ai quand même du mal à croire que notre sinistre de la culture s'en sortira indemne.

Quand j'écoute les infos sur le sujet, un sourire sadique déforme mon visage... Désolé je n'y peux rien, mais après avoir vu cette graine de fasciste se foutre de la gueule de l'"utopie libertarienne", je ne peux que me réjouir quand je le vois se ramasser...


mercredi 7 octobre 2009

Seine Saint-Denis : urban parano

«Amel, mère de Leila est rassurée : l'entrée du collège est sécurisée»

Faut la comprendre Amel... elle habite en Seine Saint-Denis, et elle sait bien que pour oser sortir le soir il faut mieux être bien armée (ce qui est illégale) ou sacrément moche (oui c'est de la discrimination).

Du coup, elle a peur pour sa fille, faut la comprendre, elle doit se taper l'école publique de ce même département... L'état aimerait bien l'aider, mais la force publique est mobilisée dans des quartiers un peu plus sympathiques pour s'occuper de la population solvable qui oublie de payer un stationnement ou de mettre sa ceinture.

Du coup l'état transforme l'école en ces espèces de forteresses que l'on ne croise que dans les films aux scénarios post-apocalyptique => "Mais qu'est-ce qu'il y a dehors ? Des zombies ? Non, la Seine Saint-Denis." !

Naturellement en plus de pallier à son incompétence par des dépenses supplémentaires, l'état vous offre également une belle pub, c'est pour vous informer !

Trois articles qui peuvent intéresser le lecteur perdu sur celui-ci :


lundi 5 octobre 2009

Marketing cynique : Etam décape

Ma copine m'a ramené un cadeau Etam sachant qu'elle éveillerait ainsi ma curiosité. Une solution "Anti-Grisaille / Concentré de bonne humeur" :


Je me suis dit "ouahou, famille de France va bien allé brûler un magasin pour ça !". Je m'interroge quand même autour du sens de cette communication ; Etam c'est des fringues et de la lingerie pour une cible large, relativement jeune et prenant soin de son apparence.

Peut-être pas la cible première des marchands d'anxiolytiques, peut-être pas non plus des fans d'Huxley en manque de Soma. Tant mieux car les seconds sont je pense peu nombreux et les premiers prendraient l'humour de biais !

Un message de cynisme, peut-être un clin d'oeil à la cliente qui ne se prend pas la tête. Est-ce un Carpe Diem dissimulé dans une boîte de pilules ? En tout cas l'initiative est amusante et se démarque d'une énième réduction exclusive pour les clients WIP (prononcer wiiii-ail-pi) de 5%...


samedi 3 octobre 2009

Ils ne sont qu'amour !

La France se complait dans sa connerie et applique son 'traitement au cas pas cas' à tous ses amis.

Ne pourrais-je pas faire un effort ? Et écrire dans l'air du temps ? Il pourrait être bien vue de faire comme nos élites et de deviser sur le sens adéquat pour s'enfiler des enfants ? Ne pourrais-je pas être moi-même force proposition et proposer l'instauration d'un droit de cuissage avant l'entrée au primaire par le sinistre de la culture ?


La liberté ne peut pas échouer

Ils sont nombreux à se la jouer expert en économie et philosophie et à me raconter que le libéralisme, et donc la liberté, ont fait leurs temps et ont failli.

Mais le libéralisme est une non-idéologie, un non-dogme dans la recherche d'un on ne sait trop quoi qui serait formidable. A la différence d'autres approches prétendant apporter des solutions à l'économie et pourquoi pas au bonheur humain, le libéralisme ne veut pas imposer sa vision du monde aux autres, mais laisser chacun agir selon la sienne.

En supposant même que la crise ait pris corps dans un monde débridé, bercé de plus de liberté que d'impôts et autres politiques incitatives ; ce qui est blâmable n'est pas le système mais les hommes, le système en lui-même renonçant à fournir la recette idéale.

La liberté ne peut faillir car elle est une fin en soi.

Mais rassurez-vous ceci n'est que pure conjecture. La crise a bien débutée dans des institutions contrôlées par l'état et à tout de suite été prise en charge par des structures similaires, afin d'enrayer un quelconque risque systémique.

Rassurez-vous la solution bien ficelé que l'on vous vend à cette crise, c'est un monde encore plus rempli de parasites vivants sur le dos des autres, le vôtre probablement.

Rassurez-vous, on pense pour vous...

L'illustration vient d'ici


lundi 28 septembre 2009

Toutes choses étant égales par ailleurs, mention légale souvent oubliée

«Toutes choses étant égales par ailleurs», ceteris paribus

Cette mention présente entre autres dans un grand nombre de cours d'économie, est parfaite pour quiconque a déjà le plaisir de la comprendre, mais m'avait laissé dans un état végétatif consécutif à sa non compréhension.

Plus pragmatiquement, elle signifie que l'auteur invite à considérer sa réflexion dans le cadre d'un univers inchangé. Typiquement sur un marché, l'augmentation du coût des matières premières entraîne une augmentation des coûts des entreprises, toutes choses étant égales par ailleurs, c'est à dire que si parallèlement le coût d'autres facteurs de production diminue (typiquement des coûts de main d'oeuvre), il est possible que les coûts de l'entreprise diminue ; l'auteur se 'protège' donc de cette situation par la formule qui nous occupe.

Cette mention peut paraître superflue, mais c'est bien sa présence qui fait la justesse du raisonnement.

Ici s'arrête le point didactique, ici commence ma tirade.

En effet cette mention m'évoque deux sortes de travers communs dans les modes de réflexion politiques.

Le premier, l'utilisation de cette mention alors qu'elle n'a rien à y faire. Ceci est en général le signe d'une incompréhension chronique de l'économie de marché, où le politique ne comprend pas que ses actions ont un impact très large. Exemple : M. Borloo qui, entre deux allocution notée X par le CSA et censurées par France TV, explique que si le système des bonus / malus est déficitaire il faut augmenter le montant des malus. C'est vrai que dans les comptes si on rectifie ce simple chiffre l'opération peut devenir fiscalement profitable. Mais même (surtout ?) un ministre devrait comprendre que l'on ne peut pas hausser les prix sans altérer le marché et que ce faisant, il risque d'aggraver son cas.

Sur d'autres points, le socialisme a également des espérances miraculeuses, le RSA a été crée pour que les gens arrêtent de rester à ne rien faire chez eux parce que c'est plus sympa et aussi bien payé. Alors du coup, on leur donne un bon point pour les x premiers mois de travail, et dans les mois qui suivront,... pouf ils seront comme de fiers Stakhanov.

Il me semble néanmoins que l'on vient de déraper, puisqu'une fois que l'on aura fini la distribution de bons points, on sera revenu à la situation de départ modulo le fait que l'individu travaillera. Mais toute chose étant égale par ailleurs, il cherchera à retourner à a situation qui lui est la plus confortable.

Toutes choses étant égales par ailleurs, augmenter le prix fait augmenter les rentrées, mais pragmatiquement augmenter le prix fait diminuer la quantité de produit vendue.

Toutes choses étant égales par ailleurs, quelqu'un qui ne voulait pas travailler dans un situation X, aura tout un intérêt à retourner à son oisiveté une fois la 'stimulation' terminée.


samedi 26 septembre 2009

Quand les bisounours marquent un point Godwin

«La haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l'absence de toute intelligence.»


mardi 22 septembre 2009

Est-ce que c'est un cauchemard ?

Je me lève, j'allume la radio, je cherche BFM :

  • Je tombe sur une station inconnue où une espèce de demeurée explique que le SIDA est la punition de ceux qui n'ont pas respecté l'Islam ;
  • Quand je trouve BFM pour entendre le responsable élyséen de la propagande qui nous raconte que c'est 1,3 millions d'euros qui sera dépensé pour nous annoncer qu'il dépense aussi le reste ;
  • L'instant d'après, j'apprend que neuneu et nunuche se sont pris les pieds dans le tapis, les politiques incitatives marchent trop bien... Je vous invite donc à lire cet article concernant les solutions anciennement évoquées et celui-ci sur l'efficacité des politiques incitatives.
Bon, faudrait que j'arrête la radio au réveil.


jeudi 17 septembre 2009

Citation étonnante


«Tandis que la règle du capitalisme américain est "permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour", il semble que celle du capitalisme français soit "permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir" ! Mais le capitalisme français ne peut obtenir ce résultat contre nature sans une intervention active de l'Etat. C'est ce qui doit changer.»

Je me devais de reprendre cette citation depuis le Journal Libertas, puisque celle-ci présentent trois caractéristiques qui la rendent remarquables :

  • Premièrement sa pertinence, ce qui n'est pas donné à tout ce qui sort de la bouche d'un politique, ni à tout ce qui rentré dans l'histoire contre-exemple "toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France", ce à quoi je répond : "Merci Charly, je vais caler un meuble avec ça" ;
  • Deuxièmement son auteur , M. Blum n'est pas en effet réputé pour être un libéral, mais plutôt un homme de gauche. Après réflexion, ce constat étaye parfaitement une politique de gauche, les nouveaux capitalistes, ne sont pas les anciens, des vieilles entreprises qui ne veulent pas mourir, c'est un ascenseur social grippé ;
  • Troisièmement, son caractère contemporain, nous étions probablement avant la seconde guerre mondiale très probablement et rien n'a changé.


mercredi 16 septembre 2009

Petit cours de langue de bois

Je pense qu'il n'est pas inutile en ces temps perturbés de préciser quelque peu la signification d'expression courrament employées :

«Le capitalisme et son frère de sang, le libéralime ont les conséquences funestes et irrémédiables que nous savons.»

Peut se vulgariser par :

«Cher ami, je suppose que votre niveau intellectuel est proche du mien, ainsi je suppose que je ne vous choquerais en faisant un amalgame foireux entre le capitalisme et le libéralisme. Je désires faire passer une nouvelle loi pour des motifs inavouables, ainsi j'essaye réveiller chez vous ce qu'y ont caché les médias, la peur de voir vos congénères libres. Vous comprendrez donc qu'ils nous faut vous affubler de chaines pour qu'eux acceptent les leurs.»


samedi 12 septembre 2009

Pourquoi je crache sur la Sécurité Sociale et consors

Petit rappel préalable : après mûre réflexion si je dois m'apparenter à un courant philosophique quelconque, je pense que ce serait le nihilisme au sens où (comme je l'ai lu sans pour autant me rappeller où) : "Tout système placant une ou plusieurs valeurs au-dessus de l'homme, s'apparente à une religion".

Ceci implique que je ne m'attends pas à voir une sorte de justice suprême régir le monde, pour moi un film réaliste est un film où les salauds s'en sortent mieux que les gentils ; ça démontre les qualités d'observation du scénariste.

Ces considérations énoncées, la seule chose que l'homme me semble en droit de réclamer est la propriété du fruit de son travail. Ceci implique par conséquent le respect de son choix de réinvestir ces fruits dans du capital ou de les céder comme bon lui semble. Naturellement par propriété, j'entend pleine propriété et ces petits impôts qui pimentent notre quotidien et ont tendance à nous irriter sont des entorses à ce droit de propriété.

Ce petit rappel terminé voici quelques unes des critiques majeures que j'oppose à ce monument à la connerie humaine qu'est la sécurité sociale française.

Croire que l'égalité est possible est un symptôme idéologique

La principale idée sous-jacente derrière la sécurité sociale est celle des "droits à" : droit à la santé, droit au logement, droit à l'éducation, un grand nombre de chose qu'on peut évidemment souhaiter à un grand nombre de gens, mais qui me fait penser qu'il faudrait peut-être limiter les stupéfiants avant de toutes les défendre.

Tous les hommes doivent pouvoir exiger logement, santé et éducation, n'hésitons pas rajoutons amour et vie éternelle... Derrière ces idées le mythe de l'égalité, non pas devant la loi, mais devant la vie. L'état remplace Dieu et affront des inévitables "Seigneur, pourquoi l'engin de Rocco est-il plus gros que le mien ?". A défaut de pouvoir assouvir ces rêves de grandeur, c'est un inévitable nivellement par le bas.

La qualité des services de santé français, en décroissance croissante (formulation un peu lourde...), n'est que là pour illustrer mon propos.

Vous avez déjà eu l'occasion de parler du temps d'attente subit au urgence, des médecins exténués, certains ne parlant pas le français, des conditions d'hygiène plus que limite et ... des cliniques privées. Ca marche mal, mais c'est pour tout le monde pareil !

Un monopole ne peut engendrer que des situations de mépris du consommateur

Pour renforcer le constat précédent, je me dois également d'évoquer une autres des particularités de la Sécurité Sociale : elle est en pur situation de monopole. Mais qu'engendre donc le monopole de si horrible ?

(Attention les mots qui vont suivre concerne la plus part des grosses structures française : Etat, éléctricité, communication, santé, transports, ...)

Un entreprise (oui les trucs horribles avec des actionnaires dedans) qui n'est pas en situation de monopole affronte une pression constante de la part des concurrents pour sa survie. Elle lutte donc pour rester en place et croitre avec ses propres armes et agit sur différents types de leviers d'actions :

  • Réduire ses coûts unitaires en améliorant ses process, modifiant ses produits ou en trouvant de la matière première moins cher ;
  • Améliorer sa valeur ajoutée en modifiant ses produits, en améliorant son image ou en développant son offre ;
  • Se différencier en construisant son offre par rapport à celle de la concurrence de manière à satisfaire d'autres consommateurs.
Ces leviers d'actions sont à considérer en rapport les différentes sources de pression qu'elle doit affronter à cause de la concurrence : les clients, actionnaire et salariés sont susceptibles de passer à l'ennemi et de causer sa perte.

En situation de monopole, l'équilibre est brisé et l'entreprise se focalise sur les attentes de ses dirigeants (actionnaires quand il y en a); le consommateur est oublié puisque quoi qu'il arrive, il n'a pas le choix. Le travailleur spécialisé, lui aussi l'a dans le cul et s'il part c'est pour devoir repartir de 0 dans un domaine où il est sans qualification.

La Sécurité Sociale est des pires monopoles qui soit : ceux d'état, inaltérable, elle pose donc les règles comme elle le souhaite. Elle choisit ce qui est bon pour vous (exit les médecines alternatives par exemple), diminue les services, augmente les prix (elle s'en balance, vous allez rester et vous allez payer), vous laisse vous emmêler dans une administration tentaculaire qui n'existe que parce que l'état trouve que c'est cool de créer des emplois et y voit un bon moyen de décourager certaines demandes ou l'exercice de certains droits énoncés plus haut (finalement n'a pu), plus récemment, elle vous dit même où aller vous faire soigner.


Les conséquences des systèmes de solidarité forcées sont profondément injustes

Friedman l'a dit : "les repas gratuits n'existent pas", la santé gratuite non plus, et le père Noël non plus (mais ça, ça ne vient pas de Friedman). En clair, il y a toujours quelqu'un pour la payer la Sécurité Sociale, un enculé de riche, certainement, un gripsou... Malheureusement on est tous le riche de quelqu'un, et finalement c'est un peu tout le monde qui paye. Les conséquences de ce paiement obligatoire de l'impôt bisounours sont tout simplement de diminuer la quantité d'argent disponible pour les personnes.

La conséquence pour le pauvre (le gentil de l'histoire) n'est pas extrêmement déplaisante, il a ses soins dans un hopital publique qui a ses défauts mais qui a le mérite de l'accueillir sans le faire payer. Pour le riche (lui méchaant !), il se fait un peu enculer, mais entre deux cigares et le licenciements d'un employé il se refait pour le reste il s'en fout, il connaît l'hôpital publique, il et préfère le privé. Pour le mec du milieu, pauvre pour le riche et riche pour le pauvre, l'histoire devient plus cocasse, on le rase copieusement pour lui apprendre la solidarité et du coup, du coup plus question de clinique privée ; on lui sacrifie ses choix de santé au profit d'autres.

Un collègue m'a dit cette semaine quelque chose qui m'a profondément choqué : "j'avais un meilleur niveau de vie à 1300 € par mois de salaire qu'à 1700 €". A méditer et à ruminer.

* *
*

Au fond le meilleur argument pour la sécurité sociale (sans majuscule et au sens large), c'est la peur ; la peur d'être un jour dans la merde et de pouvoir à son tour en profiter.

Réflexion faisant suite à un échange avec Vogelsong sur Twitter, 140 caractères, c'était trop peu.


vendredi 11 septembre 2009

Interpoler une couleur - Snippet JavaScript

Petit point purement technique pour les développeurs AJAX.

Il peut arriver que l'on ai besoin d'interpoler une couleur en JavaScript pour créer des échelles visuelles de couleurs ou autres besoins similaires.

Ici :

  • minColor et maxColor sont les valeurs extrêmes de la plage de couleur désirée en forme hexadécimale (C01EA9 par exemple);
  • maxDepth une valeur numérique, représentant la valeur maximale de notre plage (par exemple pour une échelle de 3 couleurs elle prendra la valeur 2, une couleur pour 0, une pour 1 et une pour 2) ;
  • depth représente la profondeur sur l'échelle de couleur souhaitée par l'utilisateur (donc forcément inférieur à maxDepth).

Un exemple d'appel à la fonction : interpolateColor("000000","ABABAB",4,2) qui renverra une couleur représentant un niveau 3 sur une échelle de 5 couleurs (ne pas oublier de compter le 0) entre la couleur #000000 et #ABABAB.

Voici le code à proprement parler :

function interpolateColor(minColor,maxColor,maxDepth,depth){

function d2h(d) {return d.toString(16);}
function h2d(h) {return parseInt(h,16);}

if(depth == 0){
return minColor;
}
if(depth == maxDepth){
return maxColor;
}

var color = "#";

for(var i=1; i <= 6; i+=2){
var minVal = new Number(h2d(minColor.substr(i,2)));
var maxVal = new Number(h2d(maxColor.substr(i,2)));
var nVal = minVal + (maxVal-minVal) * (depth/maxDepth);
var val = d2h(Math.floor(nVal));
while(val.length < 2){
val = "0"+val;
}
color += val;
}
return color;
}


mercredi 9 septembre 2009

Le meilleur article que j'ai lu sur la taxe carbone

Le prix revient à Vincent Bénard et je ne peux que vous inviter à lire et relire : Taxe Carbone mon amour !

Petite mise en bouche :

«"La Taxe Carbone n'augmentera pas les prélèvements obligatoires".

Je la réécris deux fois, celle là, parce que ce n'est pas, contrairement à ce que vous pourriez croire, une juxtaposition oxymoronique, mais un dépassement conceptuel à examiner dans une démarche décontemplative post-logique, qui submerge les synapses du lecteur au souffle coupé et l'érection tendue par un tel renversement paradigmatique de la fiscalité française.

"La Taxe Carbone n'augmentera pas les prélèvements obligatoires".»

Je vous laisse, je retourne savourer ce moment d'extase que m'a procuré ce texte.


mardi 8 septembre 2009

Pourquoi l'état ne devrait pas surtaxer ce dont il souhaite faire baisser la consommation

Vous vous souvenez de la théorie des jeux ? Si ce n'est pas le cas, faites un saut sur cet article.

La théorie des jeux est un formalisme des relations entre des acteurs individualistes (au sens où ceux-ci ne se préoccupent que de leur intérêt propre).

L'état bienveillant qu'il soit français, chinois ou cubain, voit d'un bon oeil le fait d'aider ses concitoyens dans leur choix de tous les jours. Ainsi le peuple n'étant composé que d'irresponsables (lorsque l'on voit leurs élus, on ne remet pas ce jugement en doute), l'état se doit de l'aider à faire le bon choix et on l'aide à faire le bon choix en rendant plus coûteux pour lui un mauvais comportement :

  • On taxe l'essence pour lui apprendre à aimer la nature ;
  • On taxe la cigarette parce qu'il risquerait de chopper un cancer et accessoirement pour en faire un produit de luxe ;
  • On taxe les connexions internet pour qu'il continue d'utiliser les médias traditionnels arrête de pirater ;
  • On taxe les profits parce que faut pas déconner c'est dégueulasse ;
  • On taxe pas mal de truc par habitude.
Néanmoins à travers toutes ces taxes une implication très simple se dessine ; pour l'état : problème => revenus. En d'autres termes, les problèmes dont l'état propose de se charger génèrent pour lui des revenus et donc il est intéressé à leur existence.

Quel est l'avantage de l'état à la performance d'un réseau routier dont les déficiences génèrent des revenus supplémentaires ? Quel intérêt a-t-il à interdire la cigarette (on est plus à ça prêt !) quand l'augmenter doucement chaque année permet de prélever un peu plus ? Au fond, pourquoi résoudre un problème qui rapporte ? Pourquoi libérer du pouvoir d'achat dont il serait impossible pour lui de capter la valeur par la suite ?

Ce qui est d'autant plus paradoxale c'est que cette approche dans laquelle chaque individu cherche à maximiser ses gains est justement celle qui justifie toutes ces taxes... c'est ce que l'on appelle des politiques incitatives.


dimanche 6 septembre 2009

Un petit retour

Il y a quelque temps je faisais un parallèle entre la théorie des jeux et l'urbanisme moderne, ... quoi de plus opportun que de lire cet article quelque temps après sur la guéguerre qui oppose deux maires d'Ile-de-France et qui en arrive à bloquer la circulation.

Est-ce qu'un seul de ces maires peut honnêtement penser qu'il sert ses administrés comme il le devrait ?


Communication does matter

Il peut être assez amusant de constater que les défauts de l'enseignement peuvent transparaitre là où on les attends le moins.

Je suis souvent attristé d'observer certains enseignants de matières à forte consonance mathématique croire que la justesse de leur raisonnement fait la qualité de leur enseignement. En d'autre terme : "cette démonstration est juste, vous devriez la comprendre, je ne peux communiquer d'explication plus claire". A tel point que l'on a envie de répondre que puisque les maths ne sont "qu'un empilement" de théorèmes, la démonstration peut se limiter à 1+1=2 accompagné de quelques axiomes supplémentaire puis on annonce la conclusion ...

Globalement l'esprit humain passe par des chemins tortueux pour aboutir à la compréhension ou la prise de conscience. Ceci explique l'intérêt des exemples et des métaphores, la construction de ces dernières est un art subtil et paradoxal : déformer la vérité en la conservant.

J'ai lu qu'une erreur de communication très répandue en entreprise était de croire qu'il suffisait de diffuser une information une seule fois et clairement pour qu'elle atteigne sa cible. Quand on y réfléchit, ce prédicat fortement ancré dans nos pratique est erroné, l'oubli et inattention ne sont que les principaux responsables de cette carence en communication.

Quelques fois on peut même constater comment il est aisé de se décharger du poids moral de l'accomplissement d'une tâche par l'envoie d'un simple e-mail à une personne plus concernée... Manière de dire qu'avec un simple e-mail elle est pleinement consciente de la situation, si ce n'est pas fait je ne serais plus le principal responsable. Chose en soit qui n'est pas complètement fausse, mais qui cause plus de problèmes qu'elle n'en résout.

Pour moi les deux phénomène sont liés puisqu'ils présupposent que si une personne possédant une information décide à un moment de transmettre cette information dans un mode qui lui est claire, alors l'information peut-être considérée comme transmise.


mercredi 26 août 2009

Rémunérations scandaleuses

Situation 1 :

  • "J'ai une mauvaise nouvelle, on va devoir fermer l'usine. On ne va plus avoir besoin de toi.
  • D'accord mais vous allez me donner une prime de 30 000 €
  • Michel soit raisonnable
  • C'est ça où je t'enferme, je viole ta femme et ta fille, je les jette dans la seine avec de la soude et après je fais péter l'usine avec toi dedans."
Situation 2 :
  • "Putain, c'est cool, les marchés repartent, on s'est bien démerdés on a fait une super marge.
  • C'est vrai que c'est pas mal.
  • Faut que je te dise un truc, j'ai été contacté par des concurrents anglais et l'offre était plutôt intéressante. Je te le dis franchement, s'il n'y a pas d'efforts fait de votre côté, je me barre."
Ces deux négociations ont pour cadre l'entreprise, ces deux négociations ont des retombées médiatiques très sulfureuses, la considération donnée à ces deux situations me fait dans les deux cas gerber.

La première bien que quelque peu exagérée (le viol n'a pas encore été évoqué comme pratique acceptable par la CGT, la séquestration la violence et la menace écologique étend déjà appliqué) fait état de pratique criminelle, de menace sur la propriété ou l'intégrité physique d'autrui.

La seconde utilise comme argument de pression la liberté d'association et de rupture d'association des deux partis et me parait à partir de là parfaitement acceptable moralement.

La première a été dénoncée entre deux portes, entre deux colonnes de journal. Il faut le reconnaître ces pratiques sont illégales... On attend toujours d'entendre parler de condamnation... On s'étonne même que des gens n'acceptent pas de retourner bosser tous ensemble joyeusement.

Pour la seconde c'est le sujet de meeting à une échelle internationale pour savoir comment couper court à ces libres négociations qui sont scandaleuses car elles ridiculisent un état interventionniste et peu précautionneux de l'argent qu'il prête.

Notons pas ailleurs, que la situation 2 est beaucoup plus intéressante pour les politiques : il reste quelque chose à interdire... ce n'est pas le cas dans la situation 1.


lundi 24 août 2009

Qu'est-ce que la finance ?

La finance est, une des fonctions une l'entreprise voir une des sciences humaines les moins bien comprises et en même temps l'une des plus pragmatiques et généralisable.

Très proche de la micro-économie dans sa vision du monde, la finance conçoit les entreprises comme des boites noires que l'on étudie afin de réussir à anticiper les quantités d'argent quelles pourront produire en fonction des quantités d'argent que l'on y mettra au départ. Ce point de vue peut-être étendu à toutes les entités potentiellement lucratives nécessitant un investissement initial (et donc pratiquement tout).

Cette vue plutôt éloignée du quotidien de l'entreprise a tendance à oublier l'humain, les idées ou encore l'image, on privilégie les chiffres car les méthodes qui en découle sont réapplicables et paraissent objectives.

En définitive, la finance va chercher des méthodes pour évaluer la valeur monétaire d'une entreprise, d'un projet voire d'une idée, ceci tout en tenant compte du risque.

Ce qui suit n'engage que moi et doit être pris avec un peu de recul.

J'ai tendance à considérer trois grandes approches dans la finance :

  • L'approche comptable, partant des comptes de l'entreprise. C'est la plus proche de ce qui fait la réalité économique de l'entreprise, combien lui coute ses salariés, d'où provienne ses capitaux, comment se structure sa dette, investit-elle beaucoup, comment croît son chiffre d'affaire. Cette vue est très utilisée au sein même des entreprises pour valoriser leur différentes entités.
  • L'approche quantitative qui va, elle, se concentrer sur les produits financiers comme on traiterait un phénomène physique aléatoire ou une fonction mathématique. Cette approche est totalement décorellée de l'entreprise elle-même, elle se focalise sur le cours de son action, elle étudie le passé de celle-ci comme s'il contenait les réponses pour prédire ses variations futures.
  • L'approche chartiste qui, malgré un côté parfois ésotérique vu de l'extérieur, présente des liens avec l'approche quantitative. Cette approche comme son nom l'indique étudie les courbes (charts en anglais) des actifs pour y repérer des schémas répétitifs permettant d'anticiper les variations. On peut apparenter cette approche comme celle d'un biologiste observant un animal et cherchant à prédire son comportement... Le parallèle n'est pas que métaphorique, puisque l'aspect psychologique n'est pas négligeable. Les investisseurs ont parfois des comportements expliqués par les phénomènes de groupe, les effets de bulles n'en sont qu'une illustration. Souvent méprisée dans les milieux universitaires, cette approche est néanmoins accessible, explicable et facile à mettre a l'épreuve de la réalité. Ce passage à l'épreuve de la réalité en montrera la validité, mais également les faiblesses de part son éloignement du métier et des aléas de l'entreprise.

Ces trois approches majeures ne scellent pas la porte aux autres et techniquement toute approche qui permettrait de déterminer la valeur d'une entreprise à sa place dans les outils du financiers. Par exemple, les approches précédemment évoquées sont basées sur des chiffres ou des valorisations boursières, et sont donc inadaptées à l'évaluation de start-up et limitées dans l'évaluation des sociétés non-côtées. Dans ces cas, la valeur peut-être évaluée par des éléments plus concrets, la clientèle, le management, la stratégie, l'offre ou le marketing.

J'ai écris cette article car je constate souvent que mes articles descriptifs sur des concepts simples sont les plus lus du moins en terme de temps passé sur le site.


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