Le résultat des courses avec Jean Sarkozy est finement joué.
Sur le plan médiatique, c'est une pure opération de com'. Dans son passage à la télé de Papa (comprendre le JT de France 2), Jean Sarkozy a fait un joli coup :
- Il a montré qu'il avait réussi à apprendre à parler le branleur de l'assemblée. Verbiage qui m'inquiète déjà quand une personne de plus de 35 ans l'utilise. Pour Jean Sarkozy, c'est manifeste, le service com' de l'UMP a fait des ravages manifestes, tenir le discours des plus de 55 ans à son âge, je ne sais pas si c'est une preuve de maturité ou d'immaturité ;
- Parallèlement, la moitié des pigeons de France et de Navarre ont eu l'impression d'avoir triomphé, ... un coup de génie... En renonçant à se présenter à la présidence de l'EPAD, tout le monde a sorti le champagne et le claquement des bouchons a fait oublier le fait qu'il serait néanmoins administrateur de l'établissement (poste pour lequel les critiques soulevées n'étaient pas moins pertinentes).
Les arguments autour de cette affaire m'ont copieusement fait gerber :
- trop jeune ;
- pas fait assez d'études...
Le message envoyé à la jeunesse de ce pays était dans l'ensemble assez gerbant, rien que l'énoncé de la pétition qui a circulé dont le contenu était en sommes : grandit un peu, prend des diplômes et deux trois postes pourris et revient. Expérience et diplômes ne sont pas compétences, ils y contribuent mais ne font pas tout, c'est une idéologie toute biblique que de souffrir pour réussir. En tout cas pour toutes les personnes de moins de 30 ans qui vont demander qu'on leur donne leur chance sur un poste cette année, le message est tout prêt !
Ils sont rares les messages où j'ai lu que si Jean Dupont se serait appellé Sarkozy (corrigez vous-même), alors il n'aurait pas eu le droit de citer dans une assemblé de l'UMP, on en aurait rien eu à foutre de ses "compétences", on lui aurait dit d'aller se faire mettre, de faire un peu de droit et l'ENA. On l'a traité simplement comme un jeune en passe d'accéder à un poste, et comme s'il était obscène de mentionner qu'il était là par son nom, on l'a attaqué sur son âge.