samedi 28 février 2009

Quand l'ennuie vous prend

Aux noms des tous les politiques qui s'emmerdent je tiens à remercier : les pédophiles, les parents laxistes qui ne s'assument pas et les gens qui "n'aiment pas Microsoft, mais suffisamment pour utiliser leurs produits".

Les pédophiles sans qui on arrêterait peut-être d'essayer de nous faire prendre des vessie pour des lanternes... Heureusement que vous êtes là messieurs ! Grâce à vous Viviane Reding peut casser les couilles aux sociétés du Web avec un outil impressionnant le bouton "signaler un abus", "Une étape importante pour garantir que ces sites soient d'un emploi plus sûr en Europe" me voilà rassuré... Personnellement j'aimerais bien ce genre de bouton sur les politiques également.

Vous pensez que cette dame perd son temps ? Que la parano autour d'Internet c'est surtout de la frustration de la part de quelques dirigeants qui y voit une menace et n'y entendent rien ? Vous n'avez pas vu l'histoire du bouton rouge, ce bouton (physique cette fois) sauvera la vie sociale de vos enfants en vous permettant d'éteindre leur console de jeu en appuyant dessus... Des enfants n'obéissent pas à leurs parents, des parents n'osent pas éteindre la console de leurs enfants ? La solution est là :

THE bouton rouge


Heu oui, les parents devront toujours appuyer dessus. Il y avait déjà le disjoncteur si on voulait du standardisé... mais vous êtes prié de ne pas rire : "c'est avec votre pognon" (Coluche)

Dernier point toujours très enrichissant, l'Europe va obliger Microsoft à installer Firefox sur certaines version de Windows... L'installation de base d'Internet Explorer dans Windows était un point qui suscitait débat, mais la suppression de cette installation posait problème : comment charger un navigateur sans navigateur ? Pourquoi Firefox ? Un navigateur aux normes U.E. ?


vendredi 27 février 2009

CIA factbook

Un simple lien vers une source d'information qui pourra aider pas mal de monde dans la recherche d'informations pour le développement ou l'infirmation de vos idées.

Notez cependant que c'est réalisé par la CIA, c'est donc en anglais et potentiellement orienté.


mercredi 25 février 2009

En finir avec le racisme

Petite traduction d'un dialogue entre Morgan Freeman et Mike Wallace trouvé sur un blog perdu dans un pays lointain.

«Wallace: Le mois de l'histoire noire, vous trouvez ça...

Freeman: Ridicule.

Wallace: Pourquoi ?

Freeman: Vous allez réduire mon histoire à un mois ?

Wallace: Oh, allez...

Freeman: Qu'est-ce que vous faites de la votre ? Quel est le mois de l'histoire blanche ?

Wallace: Et bien...

Freeman: Allez, dites-moi.

Wallace: Je suis juif.

Freeman: Ok. Quel est le mois de l'histoire juive ?

Wallace: Il n'y en a pas.

Freeman: Oh. Oh. Pourquoi pas ? Vous en voulez un ?

Wallace: Non. Non.

Freeman: D'accord. Moi non plus. Je ne veux pas un mois de l'histoire noir, l'histoire noir c'est l'histoire américaine.

Wallace: Comment allons-nous en finir avec le racisme ?

Freeman: Arrêtez d'en parler. Je vais arrêter de vous appellez blanc, je vais vous demander d'arrêter de m'appeler noir. Je vous connais comme Mike Wallace. Vous me connaissez comme Morgan Freeman.»




lundi 23 février 2009

Calcul de π (pi) à l'aide d'une méthode de Monte-Carlo

Petit article sans grande prétention sur le plan scientifique, mais intéressant sur le plan des concepts qu'il évoque.

Il m'est arrivé de me demander comment est-ce que l'on estimait le nombre pi, et dans un hasard complet je suis tombé sur un applet java appliquant la méthode de Monte-Carlo pour estimer des surfaces appliquée à la découvert d'une estimation du nombre π.


Méthode de Monte-Carlo : estimation de surface

Tout d'abord imaginons une surface carré d'environ 1 km de côté, au milieu de cette surface un plan d'eau de forme irrégulière. Notre carré a donc une surface de 1 km². Avec une pièce d'artillerie on tire dans cette surface, on sait que ce canon tire de manière totalement aléatoire sur une surface si réduite.

On compte le nombre de boulets tirés dans notre carré ainsi que le nombre de boulets tirés dans l'eau (un boulet qui arrive dans l'eau est compté comme arrivant dans notre carré).

Au bout de 200 tirs dans le carré, on a compté 140 boulets dans le plan d'eau... Ainsi on évalue la surface du plan d'eau à sept dixième de celle du carré (200/140 = 0,7), donc 0,7 km².


Application à l'estimation du nombre π (pi)

On sait comment estimer la taille d'une surface, il ne reste donc plus qu'à introduire une surface dont le calcul necessite π (pi). Ainsi on définit notre problème avec une surface carré de côté 2xr et un disque, qui y est inscrit, de rayon r.

La surface du carré est (2r)²=4r², celle du cercle est πr². Ainsi le rapport entre les tirs totaux et les tirs dans le cercle est théoriquement de πr²/(4r²)=π/4, donc si on appel ce taux de chute dans le cercle τ, on aura 4τ=pi.

Ensuite plutôt que d'utiliser un canon mal réglé, on tentera plutôt de faire un programme de simulation avec un générateur aléatoire de points sur notre surface, et on approxime π (pi) en fonction des résultats statistiques.

On comprend pour une telle méthode l'importance du générateur de nombre aléatoire : si la distribution n'est pas parfaitement aléatoire le modèle est parfaitement biaisé.

La qualité de l'estimation n'est pas formidable, mais on arrive très rapidement à 3,1, et donc une précision d'un dixième. Cela nous permet donc de majorer l'erreur par 0,1, ce qui rapporter à l'ordre de grandeur de π (pi) donne : 0,1/3,1 = 3,2%.


dimanche 22 février 2009

Citation : personnification du collectif

Une citation de l'économiste Vilfredo Pareto que je trouve particulièrement intéressante sur le plan de la réflexion qu'elle invite à mener autour de la cohérence des actions collectives et des simplifications faciles :

« La tendance à personnifier les abstractions, ou même seulement à leur donner une réalité objective, est telle que beaucoup de personnes se représentent la classe gouvernante presque comme une personne, ou au moins comme une unité concrète qu'ils lui supposent une volonté unique, et croient qu'en prenant des mesures logiques, elle réalise les programmes.


C'est ainsi que beaucoup d'antisémites se représentent les sémites, beaucoup de socialistes les bourgeois. »


samedi 14 février 2009

Total : les profits de la honte

Le mot "bénéfices" subit une dérive assez hallucinante dans la perception que j'ai des médias français : plus le temps passe, plus faire des bénéfices c'est mal.

Total nous sort des bénéfices records, on hésite sur le supplice adapté...

Alors on va leur faire créer des emplois... ils pourraient faire une remise aux consommateurs... Oui on pourrait, sur le plan moral ça n'a même pas l'air de gêner beaucoup de monde et ça me choque un petit peu (enfin façon de parler, je suis habitué).

Mais bon, comme on me le répète, l'argent et les bénéfices ne peuvent être que le fruit d'un vol qualifié. Chose parfaitement logique puisque l'économie sur la planète rouge (la version bleu, mais repeinte) c'est juste le partage d'une richesse fixe et constante. Donc si j'ai, c'est que j'ai pris au pot commun, si j'ai beaucoup c'est que j'ai volé... En clair si on se met tous d'accord pour rien branler, la richesse va pas non plus se tirer et donc on attend tous les allocs peinards (qui vont augmenter puisqu'il n'y aura plus de riches pour phagocyter 90 % du pot commun).

Hors cynisme méprisant, je dirais que cette approche assimile le travail et sa qualité à un opportunisme méprisable qui revient à subtiliser une part du pot commun plus ou moins importante... Ca répond un peu au principe de Lavoisier : «Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme». Je dirais que le principe vaut son pesant d'or en chimie, peut-être même en philosophie, en matière de finance publique en revanche un peu moins. Si je prend de l'argent des impôts que je multiplie par l'état, j'obtiens une dette, la dette étant un montant négatif, l'état est donc négatif.

Je retourne donc à mes préoccupations de départ et à ma conviction personnelle que le travail est une production de richesse et pas une prise de part. Les bénéfices de Total sont le fruits du travail des employés permis par l'investissement des actionnaires. On réclame à grand renfort une taxation spéciale, je vous laisse voir l'image : «ça marche bien ici, vous me filez de l'oseille ?», un peu mafia napolitaine comme ambiance.

Reagan l'a dit : «Les administrations ont une vision de l’économie qui peut être résumée en quelques mots : “Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, réglementez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le.”».

Je comprendrais mieux l'idée de taxer plus une compagnie comme Airbus, enfin l'idée nous allons dire, en effet Total n'attend pas de nouveau maxi-VRP financé les contribuables en 2012.


jeudi 12 février 2009

Croyant mais pas crédule

Une super caricature qui m'est parvenu via Facebook, mais aucune idée sur l'auteur de cette caricature sur ce charmant Monseigneur Williamson.


mardi 10 février 2009

John Constantine Hellblazer

Les (més)aventures de John Constantine sont sombres, glauques, et un peu trash il faut le reconnaître... John Constantine est un magicien solitaire quelque peu blasé de la vie, si vous êtes amis avec lui vous devez savoir que vous risquez votre vie, le nombre de mort dans son entourage suit des statistiques inquiétantes...

Loin d'utiliser ses compétences et son savoir pour son intérêt personnel, Constantine, héros cynique, est manipulé par son environnement comme une marionnette. Il se débat entre quêtes d'objets occultes et exterminations de démon menaçant son entourage.

Globalement j'aurais tendance à dire que je retrouve assez agréablement l'ambiance du film sous réserve de supprimer le folklore chrétien, Constantine ne parle pas de Dieu, il s'en fout.

Niveau illustration, c'est variable (voir la suite). Néanmoins il y a de super couvertures.

Un point négatif néanmoins : Constantine est une licence, cela au sens où le personnage reste le même, mais les scénaristes et dessinateurs changent ce qui offre une qualité relativement inconstante pour les romans graphiques et un style de dessin fluctuant. Je conseillerais au niveau des éditions françaises et dans l'ordre : Toutes ses machines, Le sépulcre rouge et Les fleures noires. Ca fait trois sur cinq sachant que les autres ne sont pas non plus si mauvais que ça. Pour jeter un oeil sans trop dépenser le premier en téléchargement gratuit et en anglais.

Constantine : "Tu sais quoi de la Tour Elster ? [...] Elle [...] pue la peur et le désespoir. C'est une bonne grosse pique maléfique autour de laquelle rien ne pousse [...]."
Angie : "C'est un H.L.M., non ?"
Constantine : "Que je suis con, ça explique tout."


dimanche 1 février 2009

Free like freedom ... don't put something else in

L'anglais n'a qu'un seul mot pour désigné "libre" et "gratuit", le logiciel libre l'est au sens français de "libre" : "Free like free speech not like free beer". Le logiciel libre me semble ainsi avoir pleinement sa place dans une société libérale (on se passera du terme ultralibérale qui me gonfle allègrement).

Pourquoi y a-t-il pleinement sa place ? Tout simplement parce qu'il se veut une alternative à l'existant : une nouvelle offre et c'est par là une expression des initiatives privées.

Néanmoins l'idée du gratuit, du libre accès à l'information est souvent opposé à la vision fermé des firmes plus traditionnelles type Microsoft... Et comme la relativité c'est souvent l'emphase et que l'esprit à la déconne facile, on arrive à ça :


Celle-ci nous met en emphase le côté communiste comme étant le mal, mais je dirais que le pire c'est les gens qui en sont fiers, de ce côté je vous laisse voir chez Google Images... Personnellement j'ai l'idée que la philosophie du libre est profondément axée sur la liberté et donc sur quelque chose à l'opposé de tout contrôle, même seulement économique.

Tout d'abord la plupart des acteurs suivent une logique de marché :
  • Les développeurs bénévoles agissent pour des motivations de CV, d'apprentissage, de satisfaction personnelle ou de besoins personnels autour du logiciel (exemple : VLC) ;
  • Les développeurs rémunérés le sont par des organisations financées de manière non-étatiques, je pense à : Firefox, Apache, MySQL, Red Hat, Ubuntu ou encore Mandriva. Notez également ici la présence d'entreprises qui cherchent à faire des bénéfices et où le pari du libre est un investissement ;
  • Les utilisateurs cherchent fiabilité et/ou gratuité, ils sont peu les vrais "philosophes du libre"... Certains estiment que c'est dommage, de mon côté je pense que le côté hippie n'est pas bon voir préjudiciable au logiciel libre, tant sur le court que le long terme. Sur le long terme, il n'incite clairement pas à la compétitivité et l'efficacité par rapport au logiciel propriétaire, sur le court terme, il montre une image très négative pour le commun des mortels. Rappelez-vous les regards circonspects que déclenche une phrase du genre : "je n'utilises pas Windows, je suis sous Linux".
Au-delà du logiciel dit propriétaire, le logiciel libre n'est pas un cadre rigide, il est en constante évolution et sujet à des mutations profondes : une équipe de développeur n'est pas d'accord, elle va faire ses propres évolutions du projet de son côté, elle crée son propre module, sa propre extension. Je rappellerais que la principale expression du communisme ou du socialisme connu ce sont des barrières aux frontières pour empêcher les flux migratoires...

Le logiciel libre est une alternative offerte dans une monde capitaliste et répond comme énoncé plus haut à une logique offre/demande. Même si le libre est aussi parfois lié à la philanthropie, la philanthropie n'existe que si l'acte est volontaire. Sous la contrainte il n'est pas de notions morales qui survivent.

L'article de François Miclo qui m'a branché sur le sujet
Image trouvée ici
Le livre blanc de l'APRIL sur les modèles économiques du logiciel libre


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