jeudi 10 février 2011

Les choeurs de l'armée rouge chez Les Experts

BFM Business, aujourd'hui jeudi 10 février 2011 vers 9h30, dans l'émission Les Experts on accueillait les Choeurs de l'Armée Rouge.

Pour moi, cette émission est une des meilleurs de BFM Business, on y entend souvent des commentaires de l'actualité et de l'économie plutôt intéressants, mais des fois il s'échappe des bouches des invités comme un relent, un peu gênant, de franchouillardo nationalisme pro étatique.

Pour rappel, nous sommes sur BFM Business, la radio qui plus que les autres devrait penser autre chose que du bien au sujet de l'intervention de l'état dans l'économie, en effet les gens qui font du Business aiment, eux aussi, des fois, mais pas souvent, avoir les mains libres.

Naturellement, il a fallu qu'un auditeur viennent me pourrir l'émission avec une remarque qui sur le fond donnait : "En Belgique, ça fait des mois qu'il n'y a pas de gouvernement, le pays va plutôt bien, l'économie tient la route. Au fond, est-ce qu'il y a besoin d'un gouvernement ?"... Pour rappel et pour comparaison, en France, nombreux sont les acteurs à le dire, l'excès d'annonces et de réformettes a plutôt tendance à ajouter du flou et augmenter le risque qu'à faire du pays un espace économiquement compétitif.

C'est pour ça que j'ai été étonné de l'unité affiché par les invités qui nous ont tour à tour offert, en réponse à la remarque de l'auditeur, une éloge en règle, quasi soviétique, du Gosplan et de l'économie mixte où "heureusement que le gouvernement est là pour donner des directions"...

L'illustration vient de Wikipedia


V pour Vendetta (comic)

V pour Vendetta est un film dystopique qui mérite tous les superlatifs et qui, pour le niveau qu'il présente, est relativement ignoré.

Dans un futur proche, l'Angleterre a sombré dans le totalitarisme, pas d'un coup, non, mais doucement, tout doucement, pour en arriver à un contrôle important de la population avec ses couvres feux, sa haine de la différence, son culte de l'autorité suprême. L'histoire est celle d'un inconnu masqué affublé d'un masque de Guy Fawkes, l'histoire d'un héros qui ne sait plus qui il est, mais sait ce qu'il veut et place ses pions pour redonner de l'espoir à la liberté.

Le film est inspiré d'une bande dessinée scénarisée par le talentueux Alan Moore (à qui l'on doit également Watchmen, From Hell, Constantine et tant d'autres...). Les oeuvres de Moore sont truffées d'une quantité de références historiques, culturelles et philosophiques impressionnantes et imprégnées d'une réflexion peu commune sur les sujets qu'il aborde. Si vous pensez que la BD est un sous-genre littéraire :
  1. Je pense que vous êtes un vieux con ;
  2. Lisez un comic de Moore, c'est important !
Alan Moore a une piètre appréciation des adaptations de ses oeuvres, V pour Vendetta est pour ma part une réussite fidèle à l'oeuvre. L'histoire que vous trouverez dans le comic est sensiblement celle du livre, mais elle est moins aseptisée, le héros y est un anarchiste (voir la planche d'illustration), l'histoire y est moins manichéenne et plus travaillée.

Mon seul regret ? Le dessin dont je ne suis pas fan, des traits peu nets et peu détaillé, un peu simplistes à mon goût, des couleurs un peu terne. Mais c'est à lire dès que possible, et si vous le pouvez, en anglais !

L'illustration est tirée de ce blog


mardi 8 février 2011

Le point de vue singulier d'un chiite irakien sur la situation de son pays


C'est assez rare de voir tant de sagesse et de tolérance ouvertement affichée dans un contexte où elle n'est pas convenue. Je dois avoué avoir été étonné et enthousiasmé par cette vidéo, aucune idée sur le nom de l'individu en revanche.

Un musulman barbu et laïque, voilà qui va en faire frémir plus d'un.


mercredi 2 février 2011

Undiz : maximiser sa marge en période de solde dans l'habillement

Si vous ne connaissez pas Undiz, sâchez que c'est une filiale d'ETAM centrée sur des vêtements franchement flashy qui cible une clientèle plus jeune.

Les produits sont sympas, mais ça c'est plutôt une affaire de goût personnelle. Côté lingerie féminine en revanche, la gamme produit est plutôt originale, vous ne verrez pas d'ensembles tout fait, les vêtements sont classés par teintes, du coup, c'est à la cliente de choisir elle-même quel soutien gorge va avec quel string.

Ce qui m'a vraiment fait tiquer c'est la manière dont la transition de gamme produit est pensée. Vous arrivez en période de solde, naturellement l'aspect "nouvelle collection" est bien mis en avant par rapport aux articles soldées, jusque là tout va bien. L'élément amusant, c'est que vous pouvez trouver un article sympa dans la partie "nouvelle collection" et vous dire : "Tiens ? Si je complétais l'ensemble dans la partie soldée"... seulement là, vous êtes niqué (niquée le plus souvent) puisque entre les deux collections les bains de couleurs ne sont pas les mêmes. Le rose un peu plus clair, le turquoise un peu plus pétant, le vert pomme un peu plus pomme... bref, juxtapposer les deux articles ne peut que vous amener à vous rendre immédiatement compte de la différence.

Les soldes et un taux de remise important attirent les clients (il faut reconnaître à l'enseigne de ne pas berner le chaland puisque le taux affiché en façade est appliqué à tous les articles de l'ancienne collection (ou presque)). Une fois à l'intérieur la nouvelle collection est là pour attirer l'oeil, avec un peu de chance "faire flasher sur un article", et derrière avec un peu de chance (encore) il sera impossible de "construire" un ensemble avec les articles soldés du coup : un panier plus élevé (ou du moins, une marge plus importante).


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