samedi 12 septembre 2009

Pourquoi je crache sur la Sécurité Sociale et consors

Petit rappel préalable : après mûre réflexion si je dois m'apparenter à un courant philosophique quelconque, je pense que ce serait le nihilisme au sens où (comme je l'ai lu sans pour autant me rappeller où) : "Tout système placant une ou plusieurs valeurs au-dessus de l'homme, s'apparente à une religion".

Ceci implique que je ne m'attends pas à voir une sorte de justice suprême régir le monde, pour moi un film réaliste est un film où les salauds s'en sortent mieux que les gentils ; ça démontre les qualités d'observation du scénariste.

Ces considérations énoncées, la seule chose que l'homme me semble en droit de réclamer est la propriété du fruit de son travail. Ceci implique par conséquent le respect de son choix de réinvestir ces fruits dans du capital ou de les céder comme bon lui semble. Naturellement par propriété, j'entend pleine propriété et ces petits impôts qui pimentent notre quotidien et ont tendance à nous irriter sont des entorses à ce droit de propriété.

Ce petit rappel terminé voici quelques unes des critiques majeures que j'oppose à ce monument à la connerie humaine qu'est la sécurité sociale française.

Croire que l'égalité est possible est un symptôme idéologique

La principale idée sous-jacente derrière la sécurité sociale est celle des "droits à" : droit à la santé, droit au logement, droit à l'éducation, un grand nombre de chose qu'on peut évidemment souhaiter à un grand nombre de gens, mais qui me fait penser qu'il faudrait peut-être limiter les stupéfiants avant de toutes les défendre.

Tous les hommes doivent pouvoir exiger logement, santé et éducation, n'hésitons pas rajoutons amour et vie éternelle... Derrière ces idées le mythe de l'égalité, non pas devant la loi, mais devant la vie. L'état remplace Dieu et affront des inévitables "Seigneur, pourquoi l'engin de Rocco est-il plus gros que le mien ?". A défaut de pouvoir assouvir ces rêves de grandeur, c'est un inévitable nivellement par le bas.

La qualité des services de santé français, en décroissance croissante (formulation un peu lourde...), n'est que là pour illustrer mon propos.

Vous avez déjà eu l'occasion de parler du temps d'attente subit au urgence, des médecins exténués, certains ne parlant pas le français, des conditions d'hygiène plus que limite et ... des cliniques privées. Ca marche mal, mais c'est pour tout le monde pareil !

Un monopole ne peut engendrer que des situations de mépris du consommateur

Pour renforcer le constat précédent, je me dois également d'évoquer une autres des particularités de la Sécurité Sociale : elle est en pur situation de monopole. Mais qu'engendre donc le monopole de si horrible ?

(Attention les mots qui vont suivre concerne la plus part des grosses structures française : Etat, éléctricité, communication, santé, transports, ...)

Un entreprise (oui les trucs horribles avec des actionnaires dedans) qui n'est pas en situation de monopole affronte une pression constante de la part des concurrents pour sa survie. Elle lutte donc pour rester en place et croitre avec ses propres armes et agit sur différents types de leviers d'actions :

  • Réduire ses coûts unitaires en améliorant ses process, modifiant ses produits ou en trouvant de la matière première moins cher ;
  • Améliorer sa valeur ajoutée en modifiant ses produits, en améliorant son image ou en développant son offre ;
  • Se différencier en construisant son offre par rapport à celle de la concurrence de manière à satisfaire d'autres consommateurs.
Ces leviers d'actions sont à considérer en rapport les différentes sources de pression qu'elle doit affronter à cause de la concurrence : les clients, actionnaire et salariés sont susceptibles de passer à l'ennemi et de causer sa perte.

En situation de monopole, l'équilibre est brisé et l'entreprise se focalise sur les attentes de ses dirigeants (actionnaires quand il y en a); le consommateur est oublié puisque quoi qu'il arrive, il n'a pas le choix. Le travailleur spécialisé, lui aussi l'a dans le cul et s'il part c'est pour devoir repartir de 0 dans un domaine où il est sans qualification.

La Sécurité Sociale est des pires monopoles qui soit : ceux d'état, inaltérable, elle pose donc les règles comme elle le souhaite. Elle choisit ce qui est bon pour vous (exit les médecines alternatives par exemple), diminue les services, augmente les prix (elle s'en balance, vous allez rester et vous allez payer), vous laisse vous emmêler dans une administration tentaculaire qui n'existe que parce que l'état trouve que c'est cool de créer des emplois et y voit un bon moyen de décourager certaines demandes ou l'exercice de certains droits énoncés plus haut (finalement n'a pu), plus récemment, elle vous dit même où aller vous faire soigner.


Les conséquences des systèmes de solidarité forcées sont profondément injustes

Friedman l'a dit : "les repas gratuits n'existent pas", la santé gratuite non plus, et le père Noël non plus (mais ça, ça ne vient pas de Friedman). En clair, il y a toujours quelqu'un pour la payer la Sécurité Sociale, un enculé de riche, certainement, un gripsou... Malheureusement on est tous le riche de quelqu'un, et finalement c'est un peu tout le monde qui paye. Les conséquences de ce paiement obligatoire de l'impôt bisounours sont tout simplement de diminuer la quantité d'argent disponible pour les personnes.

La conséquence pour le pauvre (le gentil de l'histoire) n'est pas extrêmement déplaisante, il a ses soins dans un hopital publique qui a ses défauts mais qui a le mérite de l'accueillir sans le faire payer. Pour le riche (lui méchaant !), il se fait un peu enculer, mais entre deux cigares et le licenciements d'un employé il se refait pour le reste il s'en fout, il connaît l'hôpital publique, il et préfère le privé. Pour le mec du milieu, pauvre pour le riche et riche pour le pauvre, l'histoire devient plus cocasse, on le rase copieusement pour lui apprendre la solidarité et du coup, du coup plus question de clinique privée ; on lui sacrifie ses choix de santé au profit d'autres.

Un collègue m'a dit cette semaine quelque chose qui m'a profondément choqué : "j'avais un meilleur niveau de vie à 1300 € par mois de salaire qu'à 1700 €". A méditer et à ruminer.

* *
*

Au fond le meilleur argument pour la sécurité sociale (sans majuscule et au sens large), c'est la peur ; la peur d'être un jour dans la merde et de pouvoir à son tour en profiter.

Réflexion faisant suite à un échange avec Vogelsong sur Twitter, 140 caractères, c'était trop peu.


16 commentaires:

  1. Pas mal ton argumentaire :) Bizz

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  2. Considères-tu que la sécurité sociale doit fonctionner comme une entreprise privée et tirer des bénéfices à reverser à un actionnariat ?

    Considères-tu vraiment que les hommes et femmes ont tous les mêmes chances de réussir leur vie et d'accéder à une pseudo sécurité au départ ?

    Considères-tu que nous devrions laisser des gens malades, sans abris tout simplement parce qu'ils n'ont pas mérité ?

    Alors oui, à un moment il faut financer les soins, et les aides au plus démunis, et forcément un système équitable (et non pas égalitaire) parait le plus juste, et par conséquence les riches paient pour les pauvres.

    Voir la sécurité sociale comme un système dont les plus pauvres profitent au détriment des riches, c'est quand même réducteur.

    Echangerais tu ta place contre quelqu'un qui bénéficie de la CMU, histoire seulement de pouvoir profiter du système ?
    Echangerais tu ta place contre quelqu'un qui touche le RMI ?

    Crois tu vraiment que tout ceux qui touchent le RMI, bénéficie de la CMU, ou profitent des urgences médicales gratuites sont des profiteurs de la société ?

    Personnellement, je suis fier de vivre dans un pays dans lequel on essaie d'aider ceux qui n'ont pas eut les moyens de s'en sortir tout seul.

    Tout n'est pas rose certes, il y a des abus, des profiteurs, mais ce n'est surement pas le monopole de la sécurité sociale qu'il faut viser, ce sont les profiteurs d'un système qui fait que nous sommes des êtres humains et que nous vivons dans une société inégalitaire au départ.

    En France, il y a tellement d'autres choses qui vont moins bien que la sécurité sociale, et sur lesquels il y a tellement à dire que je suis surpris de te voir écrire ça !

    Pour le reste, en parler autour d'une bière serait apprécié :)
    Gaston

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  3. Je pense que tu n'as pas bien saisi mon message, je ne dénonce personne d'autre que le système en lui-même.

    Je n'ai pas réellement envie d'en vouloir à quelqu'un qui profite du système sans pour autant le mettre en place. Pour moi ce n'est pas les profiteurs ou les abus qui sont condamnables, mais le système qui les rend possibles.

    De la même, je ne critique pas la solidarité, mais la solidarité forcée et centralisée. Ce qui au passage n'a rien à voir. La fin de la sécurité sociale ne remet pas en cause l'aide aux plus pauvres, c'est un peu simplifier les choses que de penser que la solidarité c'est forcément de l'extorsion de fond non ?

    Sinon on la boit quand tu veux cette bière !

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  4. Je ne crois pas beaucoup en les condamnations des systèmes, surtout lorsqu'ils sont là pour palier l'insuffisance de l'homme.

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  5. La Sécurité Sociale donne plein pouvoir d'expression à ces insuffisance.

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  6. Salut, je vais te contredire mais je pense que l'État doit assurer certaines obligations liées à la santé. Le raisonnement est le suivant : l'Etat doit nous garantir l'exercice de nos droits naturels. Par exemple, protéger notre vie, ou notre propriété. Mais il doit également s'assurer que ces droits ont la possibilité d'être exercés. Si une personne ne peut faire respecter ses droits car elle n'a pas assez d'argent pour se payer un avocat, alors l'État doit lui en fournir un, gratuitement, ou à crédit (ça me semble mieux).
    Idem pour la santé : le droit à la vie étant la valeur suprême, il me semblerait bizarre qu'on laisse crever quelqu'un qui est tombé à moto, parce qu'il n'a pas de quoi se payer l'hôpital. Bien plus grave : que faire des enfants dont les parents ne peuvent pas payer les soins ? Ils n'ont rien demandé, eux, et ne sont pas responsable de leurs problèmes de santé. Pour moi, la communauté politique doit prendre en charge financièrement une partie de la santé pour sauver les vies qui ont besoin de l'être, quitte à se faire rembourser plus tard.
    Bien entendu, le monopole d'État de l'assurance maladie n'a rien à voir avec ça. Ce n'est pas parce qu'on considère que la santé des gens doit faire l'objet d'une intervention de l'État que celui-ci doit nécessairement tout nationaliser et donner naissance à des monstres.
    Bon article sinon mais... comment ça le père noël n'existe pas ????

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  7. Nous sommes déjà d'accord sur le point tenant du monopole.

    Pour ce qui est de celui de la santé gratuite, si l'on étant ton raisonnement, tout le monde a également le droit d'être bien soigné ? Mais où s'arrête la qualité des soins ? Puisqu'il faut quand même reconnaitre que si des cliniques privées existent c'est qu'elles offrent un service et une prestation supérieur à leurs concurrents ?

    Où s'arrête-t-on ?

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  8. Intéressant, ce coup de gueule! Tu a dû recemment avoir affaire
    a un employé de ta CPAM, non? Je pense que le premier soin qui
    doit être rembourse c'est une séance de psychanalyse
    post- traumatique après chaque visite au guichet de Secu.

    Quant au monopole, tu n'as pas tout a fait raison. Il existe
    plusieurs caisses d'assurance maladie: une pour les professions
    libérales, une pour les agriculteurs, une autre pour les militaires, sans
    parler de la Caisse primaire. Mais pourquoi veux tu qu'elles se fassent
    concurrence alors qu'elles peuvent toutes en profiter?

    Exemple: quelqu'un comme moi qui a deux activités: salariée et libérale
    paie les deux caisses alors qu'il peut être rembourse par une seule! C'est
    pourtant simple!

    Je suis d'accord que le système actuel est totalement pourri. Mais de la a rejeter en bloc le principe d'une assurence santé garantie par l'état, je ne trouve pas que ce soit une solution. Peut on faire totalement abstraction de l'humain dans les questions de santé pour n'en parler qu'en termes de concurence économique?

    Et puis, sincèrement, quand on revient d'un petit tour des hôpitaux lointains ou il n'y a aucune assurance maladie et ou on te laisse crever si personne ne met quelquer billets verts dans la poche de chaque infirmière, on est quand même contant d'avoir une sécu et des hôpitaux qui ne sont quand même pas si mal que ça.

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  9. Un monopole par profession, ça reste un monopole, l'agriculteur n'est pas satisfait de sa couverture il va à la caisse des cadre ? Par ailleurs, une entreprise qui n'a pas de problème de survie en cas de contre performance n'est pas une entreprise avec les vertues économiques que l'on peut lui trouver.

    Pour ce qui est de ma méconnaissance de l'étranger, je le concède... Il faut que j'y remédie !

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  10. Le problème est toujours "où s'arrête-t-on ?"

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  11. "Un monopole ne peut engendrer que des situations de mépris du consommateur".

    C'est clair tu ne connais rien de rien ni au système hospitalier, ni à ses acteurs, ni aux difficultés rencontrés, ce qui de toute façon rend justice au restant de tes arguments, aussi profonds qu'un baril de lessive et solides que la crédibilité de Julien Lepers.

    Alex, infirmier anesthésiste.

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  12. Merci pour cet argumentaire plus creux et développé que le mien sachant qu'il ne repose que sur ta profession.

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  13. Cher AsTeR, vous n'êtes pas nihiliste, mais simplement libertarien, comme tous les gens qui ont un cerveau et savent s'en servir. Bienvenue au club !

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  14. Les deux ne me semblent pas complètement incompatibles ?

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  15. Je m'adresse à ASTER et je commencerai par son utilisation du terme monopole. En employant ce mot, vous faites de la Sécu une sorte de gigantesque entreprise. Vous projetez donc un modèle économique libéral sur une organisation politique. En fait, vous interrogez directement les rapports entre la politique et l'économie, mais vous choisissez a priori de calquer un système libéral sur votre grille d'analyse et vous employez le vocabulaire issu de ce système (monopole, concurrence...).
    Or, la Sécu est un organisme privé auquel on confie une mission de service public. Il ne s'agit donc pas là d'une entreprise inscrite dans un jeu de concurrence, mais d'une institution qui intègre les réalités économiques dans un choix communautaire de solidarité. Ce qui amène la question : qu'est-ce-qui justifie un tel choix ?

    Mais on peut vous retourner le problème: la théorie libérale est-elle réellement pertinente pour évaluer la qualité d'une communauté et de la Sécu en particulier ? En d'autres termes : est-ce-que la valeur d'une société se mesure uniquement selon la performance économique de ses individus ? De plus, comment conciliez-vous votre idéal de liberté avec la réduction de votre existence à sa seule fonction professionnelle ?
    Vous semblez ne reconnaître à un homme que le droit à la propriété des fruits de son travail. Très bien, mais ce travail est exercé pour qui ? Pour lui seul ? La dimension de don et de perte est présente au sein même de l'activité professionnelle : nous ne travaillons pas que pour un salaire, nous contribuons à ce qui dépasse nos intérêts propres en compensant, par notre activité spécialisée, les limites de nos congénères.

    Il y a dans votre discours une volonté de renier la fragilité de l'être humain, probablement au nom de ses capacités à penser et à se débrouiller par lui-même. Mais cette volonté n'est pas toute-puissante face à la mort, à la maladie, au handicap. Accepter cela n'est pas de la peur, mais de la clairvoyance et la sécurité sociale trouve ici une légitimité en reconnaissant nos défaillances potentielles, sans toutefois nous y réduire. Il y a des abus dans le système, OK, mais n'oublions pas que sans lui, c'est pire.

    Je voudrais également interroger votre option philosophique. Je constate que vous rejetez la notion de justice suprême régissant le monde, certainement au nom d'une lucidité quant à la réalité éprouvée au quotidien. Mais croyez-vous qu'il soit plus lucide de poser a priori une injustice universelle ? C'est un peu la même logique, mais à l'envers.

    Pour conclure, je dirai que votre propos traduit une recherche de certitude sur laquelle fonder une action et une vie sociale dignes. Mais dans votre recherche de fondements solides, vous me semblez accorder un peu trop de crédit à un modèle économique, parce qu'il est dominant. Ce faisant, vous rejetez l'incertitude inhérente à toute vie humaine.
    Qu'est-ce-qu'une vie réussie ? Des individus peuvent répondre à cette question, chacun à leur manière. S'ils ne sont pas d'accord, ils peuvent décider de se tolérer sans se fréquenter : chacun fait sa vie, comme on dit. Mais quand il s'agit de prendre des décisions pour une communauté humaine et pour les générations à venir, on ne peut rester sur un vide intellectuel. Il faut penser les problèmes au fond, poser les questions douloureuses de la mort et de la défaillance, faire un choix sur de l'incertain, du vraisemblable et se risquer à agir pour ce en quoi l'on a choisi de croire. C'est peut-être ce qui fait se lever un employé de la Sécu le matin et qui lui fait défendre un système, même bardé de failles.

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  16. @Esteban votre commentaire est sympathiquement développé et je vous en remercie.

    J'ai l'impression que ce que vous soulevez est partiellement causé par une mauvaise compréhension de ce que j'exprime. Je considères certes la Sécu comme une gigantesque entreprise, ceci ne me paraît plus faux qu'autre chose. Son monopole ou les modalités selon lesquelles elle fonctionne y changent-ils quoi que ce soit ? Vous ne feriez pas le même raisonnement si nous étions en train de parler de la SNCF ou de la Poste.

    Quel que soit le système, c'est une agglomération de personnes qui interagissent ensemble dans un certain but, selon certaines règles et où chacun possède des ambitions personnelles.

    Ma théorie libérale comme vous la nommez, s'apparente à de l'individualisme et est à la base de la microéconomie et de la théorie des jeux. Vous déformez également mes propos puisque vous semblez supposer l'existence d'une communauté qui aurait ses intérêts propres... Je doute sincérement qu'une communauté existe au-delà des individus qui la compose, l'intérêt collectif n'existe pas.

    Je ne suis pas un matérialiste comme vous le laissez supposer en parlant du fait que je réduis l'homme à sa fonction professionnelle, mais ce n'est pas le cas. Les choses qui poussent les gens à travailler sont nombreuses, l'argent est certainement la plus importante. Quand bien même elle ne le serait pas, est-ce une raison pour en priver ceux qui l'ont produit.

    Je ne crois pas à la justice naturelle. Mais je ne crois pas non plus à la justice dont vous me parlez, cette justice "sociale" (si on ne vomit pas rien qu'à imaginer la signification de ces mots) a un nom lorsqu'elle est imposée comme on aime tant le faire : égalitarisme. Je ne me permettrais pas de critiquer la sécurité sociale si elle n'était pas imposée.

    Au passage, vous noterez que si elle n'était pas imposée, elle ne bénéficierait pas du crédit de l'état et sera déjà fermée depuis longtemps puisqu'on ne compte plus les années où elle n'a pas été capable de présenter des comptes à l'équilibre.

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