Une meilleur alimentation Michel Barnier

Bon alors, qui l'a mis là celui là... Il lutte contre la crise alimentaire est restreignant l'énergie de ces neurones. Je me le suis mis sous la dent en début de semaine mais je vois déjà qu'il fait déjà parler de lui sur Journal Libertas et sur Blomig.

D'abord Mr Barnier fustige le libéralisme et la loi du marché, c'est normal d'un autre côté parce que j'ai jamais vu de boulanger me déconseiller de manger du pain... Lui, l'interventionnisme c'est son boulot, la PAC et tout ça, il en prend au p'tit déj.

Par contre la mauvaise foi a atteint son paroxysme lundi matin lors de l'interview qu'il a donné sur BFM (voir le podcast du 14 avril). "Est-ce que la production de biocarburant ne pénalise pas celle des matières premières en France ?". De là on nous dit qu'en France, le biocarburant c'est 7% de la surface cultivable (pour tout ceux qui suive ça fait donc 7 % de moins pour l'alimentation).

Et bien mesdames, messieurs sachez que non, 7% c'est la limite. A 7 % les écologistes sont contents et 93 % et 100 % c'est vraiment la même chose, bref augmentons encore l'interventionnisme.

Ce qui est impressionnant, c'est que ces petits coups de bluff, ça marche. Je l'expérimente malheureusement chaque fois que je suis en cours de communication et que l'on flirt plus ou moins avec la politique. Les idées préconçues font leur chemins doucement, mais sûrement et surtout de manière si forte que la logique ne les déloge jamais. Par exemple, si l'on vous dit que la crise alimentaire n'est pas purement spéculative, mais qu'elle est avant tout due au fait que la demande croit fortement et que l'offre n'arrive pas à suivre.

En clair, "il n'y en a pas assez pour tout le monde", et qu'il est donc logique que les prix montent car les plus riches sont prêt à mettre suffisamment pour manger à leur faim. Ainsi par voie de fait c'est les plus pauvres qui ont des problèmes. La seule réponse que j'obtiens est : "je ne partage pas ton opinion, c'est de la faute des pays riches".