J.O. - succès français

Je ne suis pas un grand fou de sport, mais je suis cette année toute cette actualité parallèle qui orbite autour des Jeux Olympiques. La cérémonie d'aujourd'hui n'était pas triste, je dirais même qu'elle était réussie.

Mais avant de commenter cet événement pourquoi boycotté les J.O. et essayer de perturber leur bon déroulement ? Les Jeux sont associés à la trêve olympique, ce sont donc avant tout un symbole de paix. La Chine met en avant un pays tout beau tout propre et cherche à occulter ses agissements sur les tibétains derrière les Jeux Olympiques. Que l'on soit pour ou contre l'indépendance du Tibet n'a rien à voir avec le fait que l'on soit pour ou contre les arrestations abusives, les tortures et les massacres. S'attaquer à la flamme olympique, c'est aussi s'attaquer à cette paix mythomane et à cette démocratie fantasque, car la Chine fait sa promotion à travers ses jeux.

A présent penchons nous sur l'affaire : Paris a au moins égalé Londres pour ce qui est du chaos qui s'est établi. Les médias français se sont naturellement rangés derrière le parti du : n'en disons pas trop nous pensons comme tout le monde, parlons seulement de l'atteinte à la beauté du sport. Diagana a d'ailleurs fait preuve d'une grande qualité en sachant expliqué sa participation tout en comprenant les agissements populaires...

La flamme a effectué la plus grande partie de son trajet éteinte dans un bus. Les manifestants ont donc été un peu déçus. Deux camps s'opposaient des pro-chinois et des pro-tibetains, les CRS eux étaient pro-chinois tapant sur tout ce qui n'était pas rouge : voir le témoignage d'Antoine à 17h12 sur l'actu temps réel du 20 minutes. En effet, même si quelques fauteurs de troubles avaient dépasser les zones de sureté, la police semblait vraiment haïr les défenseurs de la cause tibétaine.

Au bilan, une flamme olympique derrière un cordon de 3000 policiers (calculer à 150 € le policiers combien coûte rien qu'en humain cette mascarade). On aurait pu avoir mieux si en traversant un pont le porteur l'avait balancée à la Seine...