Bipartisme, monopartisme, néant ?

J'ai déjà exprimé mon point de vue sur le caractère démocratique de notre jeu politique. La suite de mon interrogation tourne autour du bipartisme qui existe par exemple aux Etats-Unis, mais aussi autour du monopartisme qui existe à quelques nuances près chez nous.

Cette situation de monopole d'un seul parti sur la scène politique active offre à mon sens peut d'avenir à une démocratie qui se veut plus que symbolique. Mais aujourd'hui, si je voulais faire progresser la France dans le sens de mes idées, il faudrait que je m'engage en politique, jusque là c'est logique...

Par contre, est-ce que étant de gauche, mon choix le plus judicieux serait d'aller dans un des micro-partis qui pullulent, ou encore dans un P.S. en pleine démolition (terme médiatique : reconstruction) ? Puisque de toute façon la bataille des idées ne se joue pas devant les urnes, elle se joue dans les élections internes des partis. Je devrais donc logiquement m'engager à l'UMP, cela même si j'ai simplement envie d'avoir un vote de valeur réelle.

Tout cela pour simplement amener au constat que la démocratie en France ne se joue pas devant les urnes. Le vote est un sextoy qui donne un orgasme de bonne conscience aux bons citoyens, mais finalement il ne représente plus vraiment grand chose.

Illustration provenant de presidentielles.net