Coluche c'est un type que j'ai pas connu, mais il me manque quand même. Il avait bien raison quand même. De mon côté, je suis né en 87. Et je me sens un peu coupable, voyez-vous ? Depuis que je suis venu en France : c'est la crise.
Je suis presque content parce que BFM me dit : "oui oui,ça va chier", ...enfin elle est vraiment là. Je la sentais rampante et vicieuse depuis quelques temps; mais elle se montre, ça fait du bien.
Le seul fil qui nous raccroche à un espoir c'est l'opportunité de faire voter le plan Paulson au USA. Pas avant jeudi par contre les enfants ! Fête juive oblige ! Ça me fait rigoler de voir un pays bloqué dans une phase critique pour des traditions.
Plus sérieusement la situation me fait sourire pour plusieurs points. Les marxistes et autres keynésiens se paluchent à risquer de se faire des irritations sévères. Tyler Durden pense que finalement il ne fallait pas qu'il se casse autant le cul. Karl Marx danserait la rumba dans sa tombe selon certaines rumeurs. De la même manière, ces derniers pensent que l'argent public injecté dans l'économie est une obligation :
- Ce n'est pas pas l'avis des gens qui ont votés contre le plan Paulson. Est-ce le meilleur choix pour le contribuable ? S'il s'agit d'éviter une crise systémique, oui c'est assurément le meilleur choix. S'il s'agit de sauver une industrie qui a fauté par défaut de jugement, non ça s'appelle un vol.
- Je ne pense pas que sauver des entreprises entre dans la logique du libéralisme, au contraire : la liberté doit s'assumer, elle ne s'envisage pas sans responsabilité. Je reste naturellement dans le purement théorique.
- Autre argument qui peut dans la situation actuelle paraître futile : je ne suis pas un libéral utilitariste. Pour moi le libéralisme fonctionne bien, mais ce qui me fait en aimer les principes, ce sont ses valeurs morales.
Je pense aussi que cette crise va assainir le marché bancaire, et permettre ainsi de remettre les pendules à l'heure sur la prise de risque.
salut,
RépondreSupprimerje te rejoins entièrement sur tes arguments. Si la "crise" doit permettre de changer un peu les règlementations, et faire en sorte que les acteurs soient responsabilisés, tant mieux !
Je ne suis pas sûr que le fait d'injecter 700M$ soit la bonne solution pour responsabiliser les gens. Le problème, c'est qu'il faut gérer la chose pour que ce ne soit pas les "pauvres" qui payent les pôts cassés...
Personnellement mon avis ne penche pas trop. En terme de libéralisme, le choix est clair; pour moi en particulier, j'hésiterais.
RépondreSupprimerC'est peut-être l'ambiance générale qui me fait un peu flipper.
Oui les médias, et les interventionnistes de tous poils, savent bien jouer sur la peur de la crise systémique pour justifier leurs positions. Cela n'en fait pas pour autant des positions justifiées...
RépondreSupprimermais il est vrai que, n'étant pas compétent en la matière, j'ai tendance à me laisser porter - comme toi - par quelques principes.
à bientôt !
Je pense que notre avis a peut-être un peu de valeur en fait... Il y a un mec qui intervient sur BFM là, qui explique que les gens de la BNF ne sont pas compétents : les fonctionnaires promus sont étrangers au secteur de l'économie.
RépondreSupprimerBonjour, le problème c'est quand même qu'une non intervention de l'État déclencherait une crise qui pourrait voir en autres les banques geler leurs prêts. Dans le genre mauvais pour la croissance, c'est pas mal. Alors même si je suis moralement contre l'intervention de l'État dans ce cas précis (pour d'autres raisons que les vôtres), je pense quand même que c'est une nécessité, malheureusement.
RépondreSupprimerConcernant la rumba et le paluchage... Mais pourquoi donc jubilent ils tous autant (c'est toi qui le dis..) Peut être parce que le système libéral américain a flanché pour la énième fois et que comme d'habitude, le contribuable s'en prend plein la tête?
Je reste sceptique sur capacité de propagation de cette crise.
RépondreSupprimerJe pense que mes connaissances ne me donne pas une capacité de jugement satisfaisante...
J'aime beaucoup ce que tu écris. Tu mélange à la fois l'humour, le sarcasme et la réalité. En théorie économique, je crois que c'est Schumpie qui avait raconté l'histoire de deux pays qui au lieu de faire une guerre, meilleur moyen connu pour relancer l'économie, avaient décidés d'un commun accord ce qu'ils allaient détruire comme bâtiment pour relancer l'économie. car comme en tant de guerre il faut reconstruire. Je pense que la crise ne cause pas le même type de dégâts qu'une guerre mais il assainit l'économie et c'est positif.
RépondreSupprimerOui c'est une partie de son discours autour de la destruction créatrice.
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