Je suis en train de m'écouter une seconde fois le discours de Sarkozy. Le début est pas trop mal : disons que ça fait plaisir de ne pas se taper de nouveaux pronostics de croissance délirants.
J'ai même apprécier l'image de cette génération qui rêvait à la démocratie et l'économie de marché, rêve qui se heurte à la réalité des émeutes de la faim, du nationalisme et du terrorisme. Et là attention, paragraphe suivant c'est la faute du marché : "le capitalisme financier a imposé sa logique à toute l'économie"... Deux choses, si on habite dans le même pays :
- L'administration française ne se gêne pas pour imposer sa logique à l'économie... ce n'est pas le marché qui l'oriente le plus aux dernières nouvelles ;
- Le lien d'implication entre capitalisme financier et nationalisme, il faut me l'expliquer.
- Au passage capitalisme financier, bel exemple de mot valise, pléonasme redondant.
Quelques mots plus tard, c'est du grand n'importe quoi : il justifie son système, il dénature des termes pour se justifier ... bref j'arrête mon écoute, je n'ai même pas commenté les dix premières minutes.
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RépondreSupprimerIl fait noter dans son discours un retour direct aux normes néo-keynésiennes. Il a du tomber sur son bouquin cet été. Keynes.. Pourquoi ??
RépondreSupprimerÀ noter que Keynes est considéré comme un "libéral".. Perso, je ne trouve pas. On se retrouve dans un libéralisme-étatisme un peu vulgaire.
Keynes en libéral ça aurait énervé ce bon vieux Friedman ;)
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