dimanche 19 avril 2009

Consommateur de médias

Y'a des jours comme ça où l'on a l'impression de s'être fait arnaquer et ça fout un peu les nerfs... J'ai consommé du média récemment et je n'ai pas été déçu en suivant les conseils de LomiG pour regarder Annie Hall et en suivant la brève critique de Jean Paul Oury sur Gran Torino. Mais des fois, je me plante, récemment j'ai subi Boulevard de la mort (Death Proof) de Tarantino, oui c'est du Tarantino, c'est bien réalisé mais le scénario est ridicule... Quel scénario d'ailleurs ? Je ne m'étend pas là-dessus, mais le problème peut se comprendre par un léger problème d'avidité de la part des producteurs.

Deuxième expérience raté avec Woody Allen, j'étais franchement déçu. Bon j'ai le sentiment de m'être fait enculer deux fois, ok but so what ?

Quand je suis allé acheter Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, j'avais sous les yeux un étalage de DVD sous les yeux, ça donne pas vraiment envie d'acheter. On achète pas un DVD comme on achète un kilo de tomates... Il n'y a aucun processus de mise en valeur de certaines oeuvres parmi d'autres (les promos ça ne compte pas, ce n'est pas relatif à la valeur de l'oeuvre mais à la marge ou l'effet de sortie).

En étant ébloui par la quantité de films d'horreur (trois scénarios et deux cents films), je me suis attardé à regarder quelques pochettes. Voyant traîner 28 jours plus tard, je regardes en quoi ce film que je savais excellent se distingue des autres par sa pochette, bah c'est simple il ne se distingue pas : même photos pourries au dos, même commentaires de presse bidons et même résumés débiles.

Deuxième constat : je n'aurais pas acheté ces DVD sur le net, pourquoi ? Parce qu'Internet me donne deux choses et Amazon en particulier :

  • Un choix extrêmement large, mais je pense qu'à la FNAC ce choix est quasiment présent c'est d'ailleurs un peu ce qui donne l'effet tomates, quand bien même c'est physiquement impossible d'offrir le même choix ;
  • Des commentaires et des critiques apportant des informations qualitatives sur l'oeuvre.

Of course sur le net je n'ai pas le super vendeur FNAC, je ne le critiques pas lui, il fait son boulot. Mais globalement il est débordé et joue le rôle d'un moteur de recherche dans les rayons. J'ai du mal à croire qu'il connaisse toutes les oeuvres et soit apte à me conseiller efficacement sur n'importe quel genre.

Si le problème du quantitatif en terme de nombre de produits proposés est insolvable, la solution du qualitatif à travers l'information sur les produits peut-être facilement mise en place : à quand des bornes d'informations conviviale dans les rayons pour savoir ce que j'achète avant de le mettre dans mon lecteur...

Ce type de pratique permettrait de rattraper le retard des magasins par rapport au web, c'est permettre au consommateur de ne pas consommer au hasard s'il se souhaite. C'est une chose pour le moment impossible, il n'y a pas d'intermédiaire entre :
  • "J'achète un film que l'on m'a conseillé ou que j'ai déjà vu" ;
et :
  • "Je veux découvrir quelque chose de nouveau, je prend un film au hasard".
Image prise ici


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