Que de points de vue pour un si petit monde

C'est avec un nombre de visite en explosion que j'ai prêté une attention particulière à l'enquête de CNN à laquelle j'ai répondu il y a quelques temps. Je suis déjà pour ma part très satisfait d'apparaître d'avoir vu ma contribution sélectionnée par CNN. En cherchant où apparaissait mon lien j'ai trouvé celui des autres personnes ayant répondu à l'enquête :

• Les optimistes qui croit que tout va s'arranger tout seul, que la France cartonne. Ça fait un peu utopique, mais c'est le discours d'une politique du Modem : Quitterie Delmas. A mon goût ces avis sonnent un peu trop Cocorico, c'est très mignon, mais une économie ne peut pas tourner uniquement autour d'un camembert et d'un litron de rouge.
• Les réalistes (vachement pas orientée comme classification) qui pense que ça va mal et que le pays s'empêtre dans le conservatisme comme Héloïm Sinclair.

Bref pour continuer sur le contraste que je constate en ce moment, c'est assez impressionnant de voir que malgré la mondialisation, les pensées, les opinions et les cultures restent relativement cloisonnées au niveau nationale.
En témoigne une interview dans le Nouvel Obs du ministre de l'économie espagnol : Pedro Solbes, un socialiste qui a posé les pieds sur Terre, au sujet de l'inflation et de la baisse du pouvoir d'achat, il a un point de vue remarquable : "L'inflation ne doit pas être un motif pour augmenter tous les salaires - leur évolution doit être liée à la productivité".

En France, l'éditorial de L'Entreprise de Juin 2008 donne à mon sens un bon point de vue. Arnaud Le Gal y déclare : «Libéral. Adjectif et nom signifiant "favorable aux libertés individuelles, à la liberté de penser, à la liberté politique"». Bref, que du bonheur, sauf qu'à en écouter les socialistes on pourrait adjoindre : «Synonyme de : "capitalisme débridé, de dégâts, d'écrasement des bas salaires" et de "creusement des inégalités"».