dimanche 31 janvier 2010

La chaine de la démocratie directe

La démocratie directe, un rêve que je partage avec ardeur et ce même dans le contexte psychologique actuel. La démocratie directe consiste à ne pas utiliser de représentants ceci pour permettre une vraie démocratie (l'absence de guillemets est volontaire) en abolissant :

  • Le lobbying ;
  • Les calculs politiques créant des défaillances de représentativité.
Que proposerais-je comme réforme si la démocratie directe arrivait chez nous demain pour fêter le succès d'avatar ? Voici le thème que m'a proposé Jean-Paul Oury du blog Ma Liberté. Je trouve la question très intéressante car je pense qu'elle permet de prendre conscience de l'inadéquation entre les pensées de nos dirigeants et celle de nous, …dirigés…

Pour élaborer ma proposition, j'essayerais de trouver un compromis entre :
  • Mes préoccupations : fiscalité, adoption homosexuelle, légalisation des drogues, rôles des services publics ;
  • Le niveau du blaireau moyen qui occupe ce pays, qui, même s'il dépasse celui de ses représentants, ne doit pas voler bien haut.
Ainsi je ne vais pas partir dans un délire libéral, et ma question serait simplement :
"Seriez-vous pour une réforme de la fiscalité et des aides d'état sur la base :
  • D'un impôt sur la consommation type TVA, à taux fixe unique pour tous les produits ;
  • D'un impôt à taux fixe sur le revenu du seul individu assis sur le revenu de chaque individu, sans aucun abattement possible ;
  • D'une allocation en fonction des seuls revenus de l'individu."

Ceci, je pense, attaquerait pas mal de maux de la France et principalement :
  • La pensée par unité familiale, où l'individu n'existe que part son conjoint, ses enfants ou ses parents ;
  • La lourdeur du monde administratif, où il me fait parfois mal de constater que l'administration rend pratiquement le poids des taxes deux fois plus lourd. Plus de traitement "au cas par cas" et donc plus de traitements de faveur, ni d'entourloupettes électorales ou administratives.


6 commentaires:

  1. D'accord à deux réserves près :

    1) L'impôt dit "proportionnel" sur le revenu (si j'ai bien compris, et si c'est bien ça que tu proposes) doit être le seul impôt qui frappe l'individu, hors la TVA sur les biens de consommation

    2) L'allocation dont tu parles doit être attribuée à chaque individu sans exception et sans distinction de revenus, et doit être la seule aide publique

    Dernière chose, hors sujet puisque tu ne parles que des individus : la fiscalité sur les entreprises, y compris les charges sociales, doit être calculée sur la seule valeur ajoutée, et à un taux qui ne doit pas dépasser 20% (deux mois et demi d'activité par an abandonnés au bénéfice de lEtat, c'est déjà pas mal, non ?).

    Le manque à gagner pour l'Etat ne doit être rattrapé que par une gestion saine des dépenses publiques, dont l'économie de toutes ces aides et allocations aussi coûteuses qu'inutiles.

    Et tout ceci concerne le cumul des prélèvements obligatoires, y compris la fiscalité locale.

    Quand on aura rendu aux citoyens (y compris les entreprises) le fruit de leur travail, qu'on leur confisque honteusement aujourd'hui, on aura résolu dans leur plus grande partie leurs problèmes de pouvoir d'achat, de chômage, et même, dans une certaine mesure, de délinquance et donc d'insécurité...

    RépondreSupprimer
  2. On se comprend mal. Ce n'était pas une proposition libérale dans son essence, c'est plus volonté de rajouter un peu d'efficience au socialisme que nous subissons. J'ai bien précisé que je souhaitais que ma proposition soit acceptée, c'est un critère restrictif fort ;)

    Mais sinon, je suis d'accord avec toi, avec un petit bémol sur la délinquance qui est à mon avis le fruit de laxisme du système judiciaire.

    RépondreSupprimer
  3. Hello Aster, merci pour avoir prolongé la chaîne. Tu ne seras pas poursuivi à mort comme les autres qui ont refusé de s'y coller ;-)

    RépondreSupprimer
  4. Mais que va-t-on faire des 3/4 des fonctionnaires???
    Rien que pour ça, tu risques de ne pas être élu! Faudrait les brûler avant.
    Des règles simples et fixes je suis pour.
    Mais pour l'application je m'orienterais plus vers un système "féodale" avec des règles propres à chaque environnement. Tu ne peux pas avoir la même gestion en urbain/rural, côtes/montagnes, nord/sud (et est/ouest!)...

    Bref, la taxation peut facilement se mettre en oeuvre, le reversement me semble nettement plus compliqué ;)

    RépondreSupprimer
  5. Le système que tu appelles féodale tiens plutôt lieu de décentralisation... Ca passe mieux en publique en plus ;)

    Pour ce qui est des fonctionnaires, je citerais un ancien candidat à la présidentielle que j'avais entendu s'exprimer sur le sujet : "bah pour eux... on a pas encore trouvé quoi faire".

    RépondreSupprimer

Related Posts with Thumbnails