Quand le président convoque les industriels du pays pour leur expliquer comment il voit leur avenir. Quand M. Fillon se permet de jouer le même genre d'approche et quand Estrosi s'en fait un au petit dej' et deux au souper sous prétexte que l'Etat aurait des actions dans lesdîtes entités, une image me vient en tête...
Sous quel prétexte l'état se sent-il le devoir de placer l'argent publique dans des investissements financiers ? S'il y a de si belles opportunités, autant les laissées aux personnes qui gagnent l'argent non ? Est-il logique que l'état se positionne en investisseur ? Si oui, pourquoi mon conseiller n'est-il pas un fonctionnaire de la préfecture ?
L'état n'a pas pour rôle de prendre en charge l'épargne de la nation, s'il a de l'argent en rab, je ne suis pas sûr que boursicoter avec soit une grande et légitime idée. Surtout quand on voit que l'actionnaire étatiste est un investisseur dont les intérêts sont parfois littéralement antagonistes avec ceux des investisseurs traditionnels... Au final, ce défilé de patrons qui vont plus ou moins se faire dicter leur stratégie par un ou deux énarques préoccupés uniquement par leur réelection me fait penser à quelques chimères cubaines ou nord coréenne.
mercredi 20 janvier 2010
Quand le président convoque les industriels
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Mais en l'occurrence l'État n'a jamais "investi" dans Renault.
RépondreSupprimerLouis Renault a été assassiné et son entreprise volée par l'État français.
Merci pour ce détail "d'assassinat" que j'ignorais.
RépondreSupprimer"me fait pensé" -> me fait penser.
RépondreSupprimerBon billet :)
On appelle ça une OPA agressive :)
RépondreSupprimer@h16 c'est corrigé, et merci pour le compliment
RépondreSupprimer@Paul si la finance est un monde de requin que dire de la politique
Pour la finance, c'est une simple métaphore ;-)
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