mercredi 24 décembre 2008

Il a bon dos le marché

Un seul maître mot aujourd'hui : "la régulation"... On va lui apprendre au méchant marché ! Mais :

  • Vous permettrez que je regroupe les taxes avec les prélèvements obligatoires : dans les deux cas on prend votre argent sous prétexte de savoir mieux que vous où le placer. Donc quand l'état suce copieusement 50 % du PIB : je pense qu'il devient un acteur majeur de l'économie et par là un des premiers responsables quand celle-ci tourne au désastre ;
  • On oublie souvent l'effet parasite d'un état qui fausse le marché sur l'économie : regardez la publicité et dites moi lesquels ne sont pas soit directement financées, soit susciteées par une remise ou une subvention quelconque. Tous ces gens qui passent du temps à étudier la loi ou faire du lobbying ne produisent pas réellement plus qu'un spéculateur ;
  • En ces temps de serrage de ceinture, un seul élément me parait réellement soulager la population. Je veux dire le consommateur himself, et pas des industries agonisantes à qui on veut faire impérativement gagner un sursis et faire oublier leur erreur de développement ou de placement (banque / automobile / ?). Cet élément quel est-il ? Le prix de l'essence qui baisse d'environ 40 % par rapport à son plus haut pardi ! Mais là, on souffle doucement et quand on en parle, on hurle parce qu'avant c'était cher et c'est toujours de la faute de ceux qui s'échangent de l'essence sans en produire ou en consommer... Néanmoins ce soulagement était à la portée de nos dirigeants, mais enlever une taxe : c'est trop compliqué. D'ailleurs une mesure qui donne du pouvoir d'achat réel n'a pas de raison d'être, puisqu'elle spolie le travail national pour enrichir des enculés d'anciens pauvres, en français : vous risqueriez d'acheter chinois. Naturellement ça arrache la gueule aux humanistes de souche de reconnaître que la mondialisation c'est aussi une meilleure situation pour les pays asiatiques et que par un mépris congénital et patriotique ils ne supportent pas de les voir faire quelques choses de mieux ;
  • Les licenciements qui font la une à chaque JT nous rappellent à quel point notre bon système social est un ralentisseur pour les entreprises. Heureusement quand vient la crise on peut ressortir tous les licenciements que l'on s'était mis sous le coude. Vous préférez quoi : être licencié pendant la crise ou en période "normale" ?


Vous n'avez pas cliqués sur les liens ? Vous avez donc raté un excellent article sur hashtable ainsi qu'un écrit de Bastiat.


2 commentaires:

  1. très bon !
    au passage il faut répeter encore et toujours la différence qui existe entre "régulation" et "règlementation". Les tenants de la règlementation à tout va ne perdent jamais une occasion de parler de "régulation" là où il faudrait parler de "règlementation".

    Les marchés sont des systèmes auto-régulés, et il n'est pas certain qu'il faille venir les règlementer pour qu'ils continuent à l'être...

    à bientôt

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  2. Approche intéressante, je ne m'étais interrogé sur la nuance, je la note et je la garde ;) Merci

    A bientôt !

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