lundi 26 janvier 2009

Sade avait raison

«Partout où les hommes sont égaux, le bonheur n'existera jamais.»


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Qui se sent de vivre dans l'égalité parfaite ? Qui se sent de vivre sans ambition d'un mieux pour lui-même avant de se battre pour celui des hommes ? Qui se sent de vivre dans une constance laconique qui n'aura pour fin qu'une mort délivrante ? Pas moi désolé... mais sans rancune hein !


5 commentaires:

  1. Effectivement, c'est incroyable de se dire que l'excès travail que l'on a fourni va finir dans la poche d'un autre.

    Et pourtant, nous travaillons encore et toujours pour certains irréductibles qui au nom de l'injustice qui règne dans ce monde, profitent des commodités accordées par la société pour se la couler douce à son crochet.
    Et qui paye cette tendance à l'égalité de la vie face à l'inégalité du travail? "Je vous le donne Émile" encore une fois...

    Dans ce cas précis, Sade avait raison. Pour le reste de son œuvre, on peut comprendre pourquoi la royauté lui a offert une place à la bastille et qu'une fois libéré par la révolution française, cette même révolution l'y a remis pour ces même écrits qui lui avaient valu son premier séjour à l'ombre...

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  2. Faudra que je lise les bouquins en question... Mais tu as tendances à mettre les gens en taule pour leurs écrits, un peu dangereux non ?

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  3. Dans le même genre, j'ajouterais que "les peuples se lassent du bonheur" (Louis XVI)

    Effectivement, quand un peuple est parfaitement heureux et matériellement satisfait, comme le notre aujourd'hui, l'homme va naturellement chercher à se détruire.

    C'est ce qu'il s'est passé en 1989, 1930, aujourd'hui avec nos grèves paralysantes de syndicats... Et c'est pourquoi jamais une société ne vivra dans la paix pour une longue période.

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  4. Héhé, j'ai chez moi quelques bouquins de Sade datant de l'époque ou je trouvais le sadisme (au sens stict du terme) à la fois intéressant et amusant.
    Avec le recul, on y trouve quand même des trucs vraiment dégueulasses.

    Pour te donner une idée avant que tu ne le lise, j'ai une petite anecdote à te raconter. C'est en classes prépa que j'ai découvert Sade. Mon professeur de français, après avoir remarquablement amené le sujet, nous a lu un passage bien choisi. Après quelques minutes deux élèves ont préféré sortir pour ne plus avoir à écouter la lecture. Des mecs de 20 ans choqués à la lecture d'un livre qui décident de sortir du cours quitte à se faire chambrer en revenant par le reste de cette promo de machos que nous étions. Je te laisse imaginer le contenu de la lecture. Imagine pire. Bien pire...

    Sade transcende les limites de l'immonde. A lire, mais âmes sensibles s'abstenir.

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  5. Hum, je te dirais mon intérêt pour la chose quand j'aurais exploré la chose.

    Lis Haunted de Palahniuck et tu me diras ce que tu en penses !

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