Delanoë m'a mis d'accord l'espace d'un instant avec Ségolène Royal. Puisque pour faire un coup fort dans sa futur campagne pour la tête du PS il a annoncé être libéral et socialiste. Maman a tout de suite crié au drame, utilisant les arguments traditionnels de cette bonne vieille lutte des classes.
Néanmoisn après avoir lu les arguments et les explications de l'interressé, ça prend corps, on pourrait même dire que ça prend sens.
«M. Sarkozy se veut souverain omnipotent : le libéralisme, c'est le contraire, c'est la tolérance devant les démarches individuelles. Je suis libéral. La droite ne l'est pas. La gauche doit se réapproprier avec fierté le mot et la chose.»
D'accord, admettons. La droite n'est pas libérale, je suis d'accord. Qui plus est il est vrai que le petit Sarkozy se voit plus en despote bienveillant qu'en gardien des libertés.
Néanmois le point de vue de Bertrand en matière de libre choix c'est quand même traduit par l'instauration de couloir de bus permettant presque les dépassements. On reconnaîtra quand même pour Delanoë et Valls que reconnaître l'existence du marché, c'est la fin d'une belle hypocrisie, qui pourrait peut être fini par séduire au parti.
samedi 24 mai 2008
Marketing socialiste
heure 19:49 Ça vous a plu ? Votez
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On espère que ça finira par générer tout de même les débats qu'ils ont besoin de mener pour faire évoluer le PS dans le bon sens.
RépondreSupprimerBien sûr, Delanoë n'est pas libéral ; mais son intervention met le libéralisme sur le devant de la scène, et nous donnera peut-être l'occasion d'expliquer plus longuement ce que c'est.
à bientôt, je viens d'ajouter ton blog dans mon aggrégateur !
Au plaisir en effet, je te lis aussi ;)
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