mercredi 17 mars 2010

Finance islamique, taux d'intérêts et religions

Parmi les religions on peut en dénombrer certaines qui ont un problème viscérale avec les usuriers et en particulier avec la notion d'intérêt. On peut dénombrer dans l'histoire, la religion catholique qui avait un léger problème avec le sujet mais également la religion musulmane.

Sous réserve que la piété et la stupidité ne soit pas corrélées, le croyant déduira peut-être que son dieu n'a pas un problème fondamental avec le mot "intérêt", mais plus avec le contexte sous jacent.

La notion d'intérêt, c'est accepter qu'il est préférable d'avoir un bien maintenant, et que cette préférabilité donne droit à une rémunération. Globalement, c'est dire que quelqu'un qui vous prête un vélo pour aller faire un tour vous rend un service dont la valeur est nulle... Bref par extension, on se rapproche de la location : un prêt mérite une rémunération, qu'il s'agisse d'argent ou non, non ? Rajoutons que contester que l'argent soit un bien comme un autre revient à s'interroger sur la différence fondamentale entre le troc et l'utilisation d'une monnaie. La monnaie est juste un système pour permettre la substituabilité entre l'ensemble des biens entre eux.

Mais dans sa grande miséricorde les dieux ont juste parlé d'intérêts, du coupc'est open bar du côté des bidouilles foireuses et des messies de la finance islamique. Dans la série des bidouilles, on apprécie particulièrement les soukouk : la banque ne vous prête rien (sinon pas de paradis), elle achète à votre place et vous le revend directe... en plus cher et avec un paiement différé (les intérêts et les mensualité quoi). C'est pas mignon ça : c'est comme un crédit mais avec le paradis en plus.

Certains groupements d'intérêts penchent pour l'émission de ce type de produit financier de la part des états, ce qui aurait pour intérêt de permettre d'attirer de nouveaux fonds (dont l'origine est douteuse)... La réelle question de fond (qui ne préoccupe personne donc) c'est : est-ce qu'un état laïque doit céder au pressions confessionnelles ? Doit-il accepter de satisfaire toutes les exigences religieuses ? Qu'adviendra-t-il quand deux religions auront des demandes incompatibles ?


4 commentaires:

  1. Si vous consacrez des minutes à lire les bienfaits de la finance islamique, vous allez constater que la façon dont vous traiter le sujet est injuste par rapport à l'islam :)
    Croyez le où pas; la finance islamique sauve le monde de toute sorte de crises financières !
    Bien à vous

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  2. Tiens donc ! Comme en témoigne cet article, j'ai pris un peu de temps pour me renseigner, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il s'agissait de bidouilles pour réussir à faire la même chose que la finance traditionnel mais en accord avec les principes douteux d'un bouquin. Mon propos ne déforme rien à ma connaissance.

    La finance islamique sauve le monde, c'est du reste plutôt amusant, je n'y crois guère. N'est-ce pas Dubaï qui était au coeur d'une crise liée à une bulle spéculative il y a moins d'un an ?

    Il se peut que j'ai tort, mais je vous invite à développer et argumenter quelque peu dans ce cas. Je ne peux en l'état vous croire sur parole et vos propos laissent à penser que vous maîtrisez le sujet.

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  3. selom moi la religion islamique permet de developpe le circuit des transaction financier dans le monde entier jaimerai que les savans islamique accoitre la sensibilisation

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  4. La finance islamique n'a développé la finance que pour ceux qui refusaient d'utiliser la finance qui n'était pas halal.

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