Libre échange

Il suffit que j'ouvre un journal ou que je regarde un JT quelconque sur les chaines nationales pour que ça m'énerve, mais je vais pas parler de politique brut tout les jours... Pourtant ce matin entre l'installation de logiciels espions chez les cyber criminels potentiels (c'est-à-dire vous et moi), la location d'HLM par les directeurs de cabinet du ministère du Logement, l'assassinat d'Edouard Stern ou encore l'école obligatoire dès trois ans... On ne s'ennuit pas le matin.

Mais bon j'ai plutôt envie de parler de libre échange. Le libre échange c'est la possibilité pour deux personnes d'échanger ce qu'elles désirent aux conditions qui satisfont les deux parties. Ce principe permet de déterminer le prix du marché : c'est à dire celui où acheteur et vendeur tombent d'accord. La courbe ci-dessous éclaire un peu les choses :


En abscisse la quantité et en ordonné le prix, la courbe bleu indique l'offre et la rouge la demande, plus un produit est cher, plus on trouve de personnes disposées à le vendre mais moins on en trouve pour l'acheter. Au point (P', Q'), nous avons le prix du marché, a ce prix les quantité vendues et acheté sont les mêmes. Cet équilibre est une sorte d'équilibre naturel, il se forme théoriquement de lui même. Certains produits répondant aux besoins primaires ont des courbes de demande très différentes ce celle présenté, car quoi qu'il arrive celle-ci n'est jamais nulle.

Le libre-échange veut laisser ce prix se former, et le considère comme juste. Toute intervention induira un problème : un prix fixé risque d'induire des problèmes d'équilibre offre demande : pas assez de produit ou trop. Si l'on tente de modifier les courbes d'offre ou de demande (par des subventions ou des taxes aux consommateurs ou au producteur), le point d'équilibre changera effectivement. Mais si l'on a subventionné les producteurs, il a fallu prendre l'argent public quelque part, donc on a baissé la demande sur la totalité des produits d'une quantité infinitésimale mais non négligeable au siècle de l'interventionnisme.

L'économie est un écosystème, on ne peut restreindre un espace sans en libérer un autre, il n'y a pas d'action unilatérale.