Article écrit il y a quelques mois à présent (mars 2011 peut-être).
Il y a quelques semaines, j'ai eu le plaisir de voir un reportage à faire vomir Pernault, j'entends pas là, qu'il ne comportait de mention à une région paumé de la France et ne concernait pas un espèce d'artisan/paysan consanguin qui complète son revenu en travaillant ; les aides pour la relance des régions en pleine effondrement économique ne représentant que 80% de son revenu.
Ce reportage concernait les révolutions qui secouent actuellement le monde arabe et font souffler un vent d'espoir sur l'avenir de l'humanité et la capacité des peuples à se soulever contre l'oppresseur.
L'élément le plus caractéristique était le récit d'une perquisition de la police Égyptienne avant la chute de Moubarak où les agents du dictateur bienveillant ne cherchaient pas les dirigeants des mouvements insurgés, ni même des armes, mais les outils de communication : ordinateurs / téléphones portables.
Cette communication est la clé, elle est la seule qui permettent de coordonnées des milliers de personnes... La force armée n'est d'aucun secours quand il s'agit d'un jeu beaucoup plus politique et quand tirer sur les foules ou remplir les prisons ne conduisent qu'à exciter la ire et la désapprobation internationale, pour peu que vous ayez le cul sur du pétrole on vous enverra presque l'aviation.
Par ailleurs, l'armée qui doit tirer sur les foules, pas de bol, est souvent issue des mêmes foules, et en général, on a beau être militaire ça fout un peu les nerfs de massacrer la famille.
Facebook est devenu plus important que les armes, l'information circulant plus vite et mieux, les foules deviennent moins manipulables. Les mouvements arabes sont pour moi la meilleure des illustrations autour de l'émergence de l'intelligence collective (j'y mettrais bien des guillemets tant je sais qu'il est cavalier de faire des parallèles entre des pays où les situations sont radicalement différentes et les populations variant d'un endormissement religieux consanguins à une éducation et une ouverture au monde plutôt importante).
Clairement si hier, les révolutions se jouaient à coup de force armée, les exemples tunisiens et égyptiens montrent que dorénavant ce n'est plus l'armée qui a les cartes en main. Les armes de demain concerne selon moi la fiabilité des réseaux et donc des thèmes comme la cryptographie, la redondance des moyens de communication, la fiabilité des réseau et leur tolérance à la faille.
dimanche 27 novembre 2011
Les révolutions de demain
heure 23:36 Ça vous a plu ? Votez
Tags : informatique, société
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Mmh, c'est pas nouveau "la guerre de l'Information" et les états s'y penchant depuis des années… avec les moyens qu'ils peuvent (dollars et acceptance des vieux dirigeants à investir dans un secteur qui leur ait inconnu).
RépondreSupprimerD'ailleurs c'est plutôt mal vu d'entretenir à niveau une armée "au cas où", on est plutôt dans une gestion au jour le jour… ou plutôt d'une année fiscale à une autre électorale.
Et le problème c'est que l'équilibre entre sécurité des internautes et sécurité des services semble impossible. Ca devrait changer un peu avec l'IPv6… en attendant une prochaine version d'adressage. En boostant le P2P les particuliers se mettrait au même niveau de protection et d'identification que les services: un avantage pour tout le monde (pour les exploitants du net aussi) mais ce n'est plus la peine de raconter comment ça a été diabolisé par certains.