On en trouve plein des fervents défenseurs de la démocratie, mais néanmoins cette démocratie ne se caractérise que par la dictature des plus nombreux, et encore dans le meilleurs des cas ... Au fond rien de plus qu'une dictature pour les minoritaires, a ceci près qu'elle révolte moins facilement ceci étant du à l'implication du crétin moyen dans le processus de décision. Ce qui est assez paradoxale, c'est de se dire que tous comptes fait, l'action importe peu, c'est le processus de décision qui fait la valeur.
Si l'on réfléchit bien en réalité, cette vision va à l'encontre des principes logiques, mais le fait de faire voter et non d'édicter des lois en facilite énormément leur acceptation. Cette réflexion peut être vue comme une assimilation de la démocratie à une opération de com' ciblant l'individu minoritaire : c'est bel est bien mon propos.
L'idée de fond c'est de s'interroger non pas sur les processus de décision qui, même s'ils me semblent imparfaits, ne sont pas les principales racines du mal ; mais plutôt sur les limites de cette décision. Et par la même occasion réfléchir aux limites de l'action étatiques. Souvent dans les phases de décision au sein de groupes de travail / réunion ou autres le processus de décision est mis en avant, étudié, réparti et morcelé. En cas d'échec de la discussion, la solution miracle et mièvre revient au grand galop :
J'ai le sentiment de voir une bande de pré-pubères en train de dialoguer sur la taille de leurs queues. Mais la question n'est pas vraiment l'outils mais où peut-on le ranger ? Arrêtons ici les métaphores, mais plutôt que de mettre l'accent sur le "comment", je penses que le "quoi" est plutôt l'enjeu d'importance.
Mon sentiment est que la prochaine grande avancée sur le plan des systèmes politiques sera une limitation forte du domaine d'intervention de l'état en vue de garantir les libertés des individus. Peut-être dans la nature de ce qu'est la Bill of Right américaine, car même si je n'ais pas une connaissance profonde de son contenu, elle est culturellement reconnue comme une limite inaltérable des pouvoirs de l'état face aux individus.
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