C'est marrant de voir ce ciel gris qui semble figer le temps. Je pourrais rester là, devant cette image en noir et blanc qui met en valeur la tristesse de la banlieue et de ses habitations entassées.
Les murs se serrent pour combattre un sentiment d'insécurité qui se transforme en sentiment d'étouffement. La pluie vient carresser les murs, leur retirant par l'humidité tout éclat de couleur. Péniblement les gouttes ruissellent en se laissant porter par la lenteur de l'atmosphère, ajoutant à ce tableau un côté implacable.
Regardes pas par la fenêtre, tes rêves s'explosent la gueule !
dimanche 8 juillet 2007
Pluie et mélancolie
heure 17:52 Ça vous a plu ? Votez
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Olala, il est triste ce texte...
RépondreSupprimerMais tu décris tellement bien, la mélancolie de la vie en banlieue... Je me sens tellement oppréssée lorsque je remet les pieds dans ces villes rongées par le béton. Et je m'exstasie toujours de la beauté de ma nouvelle ville, en profitant de la mer comme si c'était toujours la première fois qu'elle envahissait mon regard à chaque fois émerveillé.
Le seul bémol, c'est que je suis devenue dépendante, de ce paysage de vacance à longueur d'années.
Hate de te voir, jspr que tu pourras passer cet été!
Gros bisoux cousin!