jeudi 15 septembre 2011

Gouvernance mondiale : que l'humanité accepte sa liberté

Il est un mot qui court dans beaucoup de bouche en ces temps de mondialisation. Il est un mal qui veut se faire croire un bien et entrer dans les chaumières par la porte du libre échange.

Ce mal c'est la "gouvernance mondiale", c'est l'idée de donner sur toute la planète une seule voie pour répondre à des problèmes qui occupent l'humanité. Qu'il s'agisse de finance, de censure de l'internet ou de pédophilie, j'y mettrais plus ou moins de verves mais ma réponse sera toujours non.

Car quel que soit le sujet, j'ai le sentiment que l'homme est faillible, un groupe d'hommes ne l'est pas moins, un groupe d'idiots n'a jamais reçu à sa tête un homme sain d'esprit par fortune. Par ailleurs, je pense qu'il est aisé de concevoir que toute extase devant un des systèmes sociétaux actuels doit se réduire soit à une béatitude nationaliste soit à un défaut important d'informations. Ainsi je pense que si l'on est d'accord pour constater l'imperfection, on peut être d'accord pour la tolérer mais difficilement pour en faire une règle mondiale car transcender l'imperfection à des échelles géographiques importantes c'est empêcher les opprimés de chercher refuge.

Si l'on considère l'état comme un mal nécessaire comme beaucoup de libéraux peuvent le conceptualiser, alors on accepte facilement le fait que plus son emprise est restreinte plus la liberté des individus peut se prémunir de toute atteinte ne serait-ce que par l'expatriation. Aujourd'hui la plus part des tentatives visant à étendre des législations au niveau mondiale sont les expressions d'une frustration de volonté politique locale contrariée par une expression de liberté offshore. Chaque instance mondiale a le défaut d'énoncer des décisions absolutistes, règles qui on très souvent des effets collatéraux douteux (externalité négative en économie).

Le Prozac distribué en direct dans les assemblées pourrait avoir des effets similaires pour des effets secondaires bien moins risqués.

Illustration prise ici


2 commentaires:

  1. Je n'ai jamais entendu un journaliste mettre en doute les propos d'un Jacquattali ou autre, vantant les mérites de la gouvernance mondiale, en lui posant cette simple question : Et si le gouvernement mondial se plante ? Ne vaut-il pas mieux avoir différents pays qui coopèrent que des règles uniformes appliquées à toute la planète ?

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  2. @Libertas : remarque particulièrement pertinente !

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