«Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être.»
mardi 28 avril 2009
vendredi 24 avril 2009
dimanche 19 avril 2009
Consommateur de médias
Y'a des jours comme ça où l'on a l'impression de s'être fait arnaquer et ça fout un peu les nerfs... J'ai consommé du média récemment et je n'ai pas été déçu en suivant les conseils de LomiG pour regarder Annie Hall et en suivant la brève critique de Jean Paul Oury sur Gran Torino. Mais des fois, je me plante, récemment j'ai subi Boulevard de la mort (Death Proof) de Tarantino, oui c'est du Tarantino, c'est bien réalisé mais le scénario est ridicule... Quel scénario d'ailleurs ? Je ne m'étend pas là-dessus, mais le problème peut se comprendre par un léger problème d'avidité de la part des producteurs.
Deuxième expérience raté avec Woody Allen, j'étais franchement déçu. Bon j'ai le sentiment de m'être fait enculer deux fois, ok but so what ?
Quand je suis allé acheter Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, j'avais sous les yeux un étalage de DVD sous les yeux, ça donne pas vraiment envie d'acheter. On achète pas un DVD comme on achète un kilo de tomates... Il n'y a aucun processus de mise en valeur de certaines oeuvres parmi d'autres (les promos ça ne compte pas, ce n'est pas relatif à la valeur de l'oeuvre mais à la marge ou l'effet de sortie).
En étant ébloui par la quantité de films d'horreur (trois scénarios et deux cents films), je me suis attardé à regarder quelques pochettes. Voyant traîner 28 jours plus tard, je regardes en quoi ce film que je savais excellent se distingue des autres par sa pochette, bah c'est simple il ne se distingue pas : même photos pourries au dos, même commentaires de presse bidons et même résumés débiles.
Deuxième constat : je n'aurais pas acheté ces DVD sur le net, pourquoi ? Parce qu'Internet me donne deux choses et Amazon en particulier :
- Un choix extrêmement large, mais je pense qu'à la FNAC ce choix est quasiment présent c'est d'ailleurs un peu ce qui donne l'effet tomates, quand bien même c'est physiquement impossible d'offrir le même choix ;
- Des commentaires et des critiques apportant des informations qualitatives sur l'oeuvre.
Of course sur le net je n'ai pas le super vendeur FNAC, je ne le critiques pas lui, il fait son boulot. Mais globalement il est débordé et joue le rôle d'un moteur de recherche dans les rayons. J'ai du mal à croire qu'il connaisse toutes les oeuvres et soit apte à me conseiller efficacement sur n'importe quel genre.
Si le problème du quantitatif en terme de nombre de produits proposés est insolvable, la solution du qualitatif à travers l'information sur les produits peut-être facilement mise en place : à quand des bornes d'informations conviviale dans les rayons pour savoir ce que j'achète avant de le mettre dans mon lecteur...
Ce type de pratique permettrait de rattraper le retard des magasins par rapport au web, c'est permettre au consommateur de ne pas consommer au hasard s'il se souhaite. C'est une chose pour le moment impossible, il n'y a pas d'intermédiaire entre :
- "J'achète un film que l'on m'a conseillé ou que j'ai déjà vu" ;
- "Je veux découvrir quelque chose de nouveau, je prend un film au hasard".
jeudi 16 avril 2009
Politique... des métiers de merde
Oui le terme "métiers" de mon titre est bien choisi puisque généralement on fait une carrière en politique n'est-ce pas ?
J'ai du mal à bien cerner les gens qui prennent part à se concour national, on pourrait croire à des idéalistes qui se battent pour la virtu mais sont écrasés par la fortuna. Mais s'ils ont réellement des idéaux, ce sont des idéaux de fascistes et bien qu'ils les servent avec dévotion, ils les cachent généralment. Je parierais plutôt qu'il s'agit de prostitution intellectuelle donc la récompense est le pouvoir, c'est tellement bandant d'être un grand !
Que de petitesse parmi les grands.
Copé qui vomit sur les gens de gauche... Bah oui les branleurs de droite ont le pouvoir d'imposer le diktat qu'ils désirent mais ils ne viennent même pas, alors il est absolument ignoble que les camarades de gauche soient plus pragmatiquement présents et jouent de cela pour faire valoir leur idées... Au passage, on ne trouve pas beaucoup de députés qui s'insurgent contre l'absentéisme, cracher sur les patron , y'a que ça comme engagement rebelle !
Quand on ose parler de sanctions à ceux qui ne pratiquent d'aventure que des ponctions, le député moyen trouve que l'on sombre dans le populisme. J'ai cru entendre M. Karoutchi dire que c'était dans le règlement de l'assemblée, mais ses collègues n'ont guère envie de l'appliquer... Al Capone rechignait également à appliquer les lois, heureusement, ce n'était pas dans ses obligations, ... lui. J'entends le benjamin de l'assemblée qui expliquait fièrement sur BFM qu'il était trop occupé à se faire consciencieusement reluire la rondelle par ses électeurs dans sa circonscription, crise oblige, par conséquent il était trop occupé pour siéger...
Néanmoins je lis sur le site de l'assemblée qu'un député est là pour siéger. Et d'ailleurs il est censé représenter une nation entière et non pas une circonscription, encore une incohérence du système démocratique de la Vème République...
Un peu plus loin c'est MAM (Military And Milicians) qui, frustrée de ne pas faire son job, cherche de bien belles excuses pour avoir quelques choses de nouveau à reprocher à des innocents ! "Monsieur, vous êtes accusé de vous êtes protégé le visage entre une photo pour les fiches des RG et une lacrymo lancée par les services publiques. Reconnaissez-vous les faits ?"
La palme également pour M. Woerth, sinistre du budget, qui lâchait sur BFM une phrase dont la pertinence m'a tué. Je paraphrase : "Grâce au plan de relance, l'économie repart. Par exemple l'industrie automobile commence à s'en sortir mieux que les autres...". Toi, mon vieux tu déchires... T'es un grand grand économiste : si j'envoie de l'argent dans un secteur pour diminuer le prix pour ses clients sans toucher à la marge du secteur alors celui-ci va mieux s'en sortir que les autres.
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Tags : politique
mercredi 15 avril 2009
Woody Allen - Annie Hall
Wouah, si ça continue je vais bien finir par être un inconditionnel de Woody Allen. Comment décrire Annie Hall ?
Annie Hall c'est con comme une histoire d'amour, mais c'est aussi intéressant qu'une histoire d'amour avec toutes les interrogations qu'elle peut renfermer.
Tout d'abord c'est un bond dans les seventies : des lunettes énormes, une consommation importante de drogues et des pantalons pattes d'ef. Tout ça c'est mignon, mais le plus intéressant chez Woody Allen ce sont les personnages, des personnages ni surjoués ou stéreotypés, ni creux, vides de sens et de cohérences.
Annie est une femme qui se cherche et en se cherchant elle trouve attendrissant Alvy Singer un humoriste mal dans sa peau et légérement hypocondriaque... A partir de là, je vous ai dévoilé l'intrigue, du moins l'essentiel de l'histoire.
Mais ce qui est fantastique c'est qu'avec un fond aussi tarte, on arrive à un résultat aussi détonnant : des dialogues sympathiques et profonds et un réalisateur qui ne conçoit pas la caméra comme un outils pour transmettre la réalité, mais comme un outils pour transmettre une réalité. Aussi il ne faudra pas vous étonnez de voir Alvy adulte venir commenter les flash backs de son enfance, il ne faudra pas non plus faire une drôle de tête quand il vous prendra à témoin pour des querelles existentielles sur la compréhension d'une oeuvre, non vraiment... Vous vous gâcheriez la moitié de l'œuvre. Laissez-vous donc porter pendant quelques minutes dans l'esprit fantasque et captivant d'un couple à l'équilibre fragile.
«Annie: C'est formidable. Je veux dire tu sais qu'il ne font que regarder des films toute la journée.
Alvy: Oui, et peu peu tu vieilli et meurt. Tu sais c'est important de faire ne serait-ce qu'un tout petit effort de temps en temps.»
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Tags : art
lundi 13 avril 2009
Darcos et la règle de trois
Alors ça c'est fantastique : Darcos et la règle de trois !
Merci à Tom Roud de m'avoir permis d'alimenter mon mépris des politiques !
Au passage je vous invite à lire son article sur les modalités de sélection et le double discours de Sarkozy, un article qui a le mérite de poser les bonnes questions.
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Tags : politique
Justice : séance de rappel
Lorsque les droits d'une personne ont été violés, il est un principe appelé Justice qui veut que le ou les responsables de cette violation soient sanctionnés. C'est une définition qui fait d'un terme comme "justice sociale" un non sens... Dans une conception où l'état n'aurait pas le monopole d'action au nom de cette Justice à travers la légalité, il est alors légitime que l'offensé se fasse justice lui-même.
J'en voit déjà quelques uns qui sont choqués : "Allons mes braves c'est l'histoire de la révolution française ! Je supposes que ceux qui sont si attachés au pouvoir de l'état sont également des patriotes qui ne sauraient renier leur passé glorieux"...
Toujours est-il que je ne souhaites pas m'arrêter à cette considération puisque je voudrais parler de terrorisme :
- Bien que tristement sanglant l'actualité des mouvements nationalisates en Irlande du Nord m'a fait tiquer sur un point intéressant : ces gens là n'attaquent pas les civils, du moins dans les événements d'actualité récente. Par civils j'entends des personnes vivants sans prendre partie et agir contre leur volonté, ce qui exclu de cette définition les fonctionnaires ou les élus. Ce genre de constat peut sembler mal venu puisqu'il n'est pas toujours vrai, néanmoins je ne peux m'empêcher de le mettre en relief par rapport aux victimes du Hamas, majoritairement des civils.
- En Espagne cette fois, un civil a été touché, ... il s'est vengé ! Le Figaro prend l'info avec des pincettes, personnellement ça fait du bien de voir des gens qui pètent un câble de temps en temps. L'événement et la vague de sympathie qu'il a soulevé me semble positifs. Une application pure de la loi du Talion, un symbole fort dans une région où s'élever contre l'organisation marxiste qu'est l'ETA signifie risquer sa vie.
Évidemment c'est repris par des groupes d'extrêmes droites, c'est un peu leur jeu de faire remarquer que Sarkozy n'a rien foutu sur ce qui était un de ses chevaux de bataille. Je suis un peu content pour eux que cette vidéo soit sortie parce que contrairement à F.O., ils ne peuvent pas faire leurs petites vidéos de propagande sans être sous le coup d'une attaque du MRAP...
Moi ce qui me choque, c'est la hargne et l'efficacité dont a fait preuve le police pour enfermer la brebis galeuse, ce qui me choque c'est que lorsque que j'entend des politiques prononcer le mot "inacceptable", j'ai peur qu'ils ne parlent pas de l'agression en elle-même. Qu'elle est cette omerta ? Il ne faut parler de délinquance que lorsqu'une loi liberticide traine dans les placards ? Ou alors lorsque l'on a un nouveau projet de dépense d'argent publique au nom de l'insertion des délinquants ? De manière caricaturale, s'il faut choisir entre leur réinsertion et leur mort, je prend le moins cher...
Ca ne vous suffit pas ? Un article sur la situation dans les prisons
un reportage sur le même thème
dimanche 12 avril 2009
Utilisateurs 2.0 ?
Ça fait quelques années que le terme Web 2.0 est passé de mode. C'est néanmoins un terme que l'on entend souvent sans bien savoir ce dont on parle, le Web 2.0 : "c'est le contenu généré par les utilisateurs". En d'autres termes, la majorité des contenus du Web proviennent des internautes.
Néanmoins, une frontière se dégage clairement parmi les utilisateurs du Web, la personne qui utilise Twitter, Facebook, Digg, participe à des forums et collabore sur Wikipedia, n'a que peu de points communs avec celle qui consomme encore le Web comme on consomme les médias traditionnels.
L'utilisateur 2.0 consomme le Web en duplex, l'information vient vers lui, mais elle vient également de lui. Il n'a pas peur du net et y dépose toute sorte de contenu. Internet est une zone d'échange avec le monde. C'est ce mode de comportement qui a fait le succès de YouTube et MySpace. L'utilisateur 2.0 est un créateur de valeur pour les autres.
L'utilisateur 1.0, classique, se positionne comme un spectateur, il s'informe et consulte sur Internet. Il suit l'activité des utilisateurs 2.0 mais sans s'identifier à eux. Il s'imagine le plus souvent comme étant incapable de se comporter comme eux. Faute de n'avoir jamais essayé, il s'imagine souvent qu'un fossé de compétences techniques les sépare. Bien souvent, la seule interaction qu'il pratique sur Internet est l'envoie d'e-mail.
Bien que la frontière entre ces deux segments d'internautes ne soit pas si stricte. La conversion des utilisateurs 1.0 pour devenir des utilisateurs 2.0 est d'une importance capitale car plus elle permet de créer un potentiel de création et donc de valeur important pour les services basés sur l'approche Web 2.0.
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Tags : informatique, marketing
mercredi 8 avril 2009
Talco - Combat Circus
Ça commençait à faire pas mal de temps que je n'étais pas aller trainer du côté de Jamendo. J'y ai écouté quelques morceaux de techno qui ne présentaient pas un grand intérêt sans trouver quelques choses qui me fasse accrocher... Me rappelant mon aventure avec Les Vieilles Salopes, je suis aller chercher du côté de sonorités plus punk, le classement de Jamendo ne donne pas grand chose : j'accroche pas sur les number one... Mais un peu plus bas :
Talco c'est un groupe de Ska-Punk italien, ça change... En général j'en écoute en espagnol ou français. Les langues latines ont décidément une affinité particulière avec cette musique chargée de joies, de rythmes endiablés, de cuivre et guitares saturées !
La première chanson de l'album Combat Circus : Tortuga est ma préférée, un rythme entêtant et joyeux, un refrain qui a la pêche et des paroles que je comprend partiellement (on fait ce qu'on peut). Bon j'arrête de parler parce que c'est du Creative Common donc ça se télécharge légalement, ça s'écoute avec plaisir et sans risque !
Vous pouvez également retrouver Talco en contre-temps et en images sur YouTube.
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Tags : art
mardi 7 avril 2009
Philosophie athéiste
«Si Dieu nous a faits a son image, nous lui avons bien rendu.»
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Tags : philosophie
J'affiche - HADOPI
"HADOPI, tu veux pas en parler mais t'en parles quand même ...". Je sais je tiens pas mes engagements, preuve que la provocation par la connerie ça marche !
samedi 4 avril 2009
Connerie humaine et angoisse du billet vide
Amis du jour : "bonjour", connards du soir : "bonsoir". Y'a pas cinq minutes je me dis : "Tiens je vais écrire un billet.", je cherche l'inspiration : rien dans le frigo, j'ai tout bu hier soir... Bon je fais un tour sur mon reader, je rigole un coup chez hashtable : on marche sur Hadopi mais du pied gauche : ça porte bonheur ! Hadopi c'est vu, vu, vu et bon ... on va s'arrêter sur le triste tableau de cette démocratie où l'on vote des lois à 16 !
Bref toujours rien ... je vais donc côté news... "Putain il fait chaud à Strasbourg !". J'ai une incompréhension profonde envers ce mouvement anti-Otan pour des raisons dont l'obscurité me laissent rêveur... L'alliance de la guerre, bla, bla bla ... Je me renseignes un peu sur Wikipedia, et là putain je commence à trouver ça beau : une alliance contre le communisme, voilà une idée qu'elle est bonne. Trêve d'anticommunisme, je descend un peu et ... tiens c'est marrant ça... La France a financé les opérations de l'OTAN à hauteur de 6,4 % en 2005, pour un pays qui vient à peine de réintégrer le commandement on avait pris de l'avance sur les dépenses !
En dehors de ces considérations purement financières qui me révèlent sous un jour bassement matérialiste et calculateur, je ne vois pas vraiment le problème majeur que pose cette alliance militaire. Je vois en revanche pas mal de personnes qui sous couvert de paix vont détruire des biens privés.
Dans la série "moi y'en a pas comprendre", mais je pense que les personnes sont un peu les mêmes, j'ai le plaisir de passer un peu de temps dans la charmante ville de Grenoble... Ce qui est vraiment sympa là-bas c'est qu'en terme de déco c'est plein de revendications, en dehors du fait que ça dégueulasse les murs, on trouve de tout : du con et du moins con. Je ne vous cache pas que c'est toujours plus fourni en conneries qu'en reflexions intelligentes ou amusantes. Naturellement face à cette tribune d'expression, les grandes esprits ne manquent pas. Et là :
J'ai pas pu m'empêcher de prendre une photo pour vous permettre de savourer et peut-être de m'éclairer : c'est quoi ça ? C'est quoi les revendications ?
J'ai peur de comprendre et Internet ne m'éclaire pas ! Je me dis que l'ordinateur doit aliéner, ... So what the fuck ? La télé aussi, les mecs qui ont collé ça vivent dans une réalité parallèle ou le mur de Berlin n'est pas encore tombé.
Dans le genre allégorie de l'ineptie, j'apprécie également les formulations que l'on trouve partout : "c'est leur crise, pas la nôtre". "Mort aux patrons" et compagnie, ce ne serait pas partout, ça me ferait rire. "Communism's not dead" et c'est pas beau à voir, ça vous fout tout le monde dans le même panier, ça excite bien le populo et ça se branle à la RATP ou la SNCF (les gens qui travaillent dans ces boites vont vraimen m'en vouloir) en attendant la révolution. Quand on lit dans le détail, faut quand même dire merci à Sarkozy, parce que les arguments c'est lui qui les fabrique avec ses plans de relances, il ne reste plus qu'à coller l'étiquette d'ultralibéralisme sur la boite.
Plutôt facile également de se mettre dans la tête du mec qui vient de se faire lourder, on met ça sur le dos de la crise, il n'y a qu'à se baisser pour ramasser le préjugé... Ça évite de réfléchir sur le droit du travail ou le vrai prix de la sécurité de l'emploi : ça crée pas de crise, juste une mort lente de l'économie, mais quand les problèmes pointent le bout du nez : "désolé c'est la crise !". C'est pas cool la sécurité de l'emploi ? Si t'es patron c'est presque le truc à se dire : "dans le doute, je vire.", bah ouais parce que si tu trouves un boulet en pleine reprise ou croissance faut le garder : solidarité oblige obligé.
J'ai failli clore ce billet, mais je viens de trouver l'amendement 211 de la loi Hadopi qui lui mérite franchement le détour : pas de sanction pour le piratage d'une oeuvre dont les ayant droit se trouvent dans un paradis fiscal... On est vraiment frustré du paradis fiscal à l'assemblé ! C'est sûr que c'est compliqué d'être corrompu avec l'argent ou les droits des français en Suisse. C'est un populisme de bas étage conférant des droits plus faibles en fonction du lieu de résidence... Finalement tout n'avait pas été dit sur cette loi;
Terminons sur une note joyeuse. ette photo a été prise dans un supermarché Casino : une lutte active contre la spéculation sur les matières premières.
mercredi 1 avril 2009
Considérations autour du libre-arbitre
Qu'est-ce qui fondent nos choix ? Un question intéressante que j'ai tendance à considérer comme insolvable dont l'importance est capitale : en matière de responsabilité pénale, de libre-entreprise, de liberté...
Qu'est-ce qui nous fait ? Notre origine (capital génétique), notre vécu, certainement une combinaison subtile des deux et quoi alors ? On ne choisit donc rien ? On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas non plus vraiment ses expériences : milieu social, accidents, ... Le point de départ est aléatoire, enfin il n'est pas dépendant de nos choix, sachant que l'homme agit toujours sur une forme de logique qui est le fruit par son passée, il fait ses pas en avant de manière complètement prévisible.
Le criminel n'a pas vraiment choisi de faire ses crimes, son passé et ses gênes l'ont conduit à agir comme tel, le génie a été conduit à géniter (néologisme), j'ai été pousser par mon expérience passée à écrire cet article.
Personnellement je trouve que cette idée se tient, en discutant avec mon père ce midi il m'a dit cette phrase dont la qualité et la poésie m'ont interpelées :
Pas faux, pas faux, j'ai pas mieux à dire. Pour autant l'idée ne me convient pas, le libre-arbitre c'est le fondement de la liberté et de la responsabilité qui l'accompagne. Le remettre en cause c'est malheureusement se considérer comme un pantin programmé.
C'est du Descartes déformé : "Je pense donc je suis", je suis mes instincts et mon conditionnement... je trouve ça déprimant ; ma pensée c'est plutôt le culte du self made man.
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Tags : art, philosophie