« Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé. »
Notre brave ami Friedman énonce un argument supplémentaire contre l'interventionnisme. L'Etat se veut unique par définition, il est un pouvoir central, il prend à travers les taxes des ressources pour le bien commun. Mais quand il affronte un problème d'ego et qu'il pense pouvoir résoudre les problèmes de l'humanité, il n'avance que dans une seule direction. Avec une seule ligne directrice. Si cette ligne directrice est la bonne, tant mieux. Si elle est erronée... bah, achetez-vous Le Monde et dites moi ce que ça fait.
Laisser la main au marché, c'est permettre à ce dernier de chercher une solution. La différence principale entre le marché et l'état, c'est leur mode de fonctionnement. Le marché n'est pas unique, il n'est pas le fruit d'une pensée unique et par là, il cherche en tâtonnant à travers tous les éléments qui le compose ; chaque solution potentielle est étudiée et mise en place si elle parait viable.
Je ne vois pas comment l'état pourrait fonctionner autrement qu'en agissant comme un despote plus ou moins éclairé. Il n'avance donc toujours ou presque que dans une seule direction.
On continue ? J'ai traduit moi-même cette citation depuis Wikipedia, donc elle peut comporter quelques fautes.
« Il y a quatre manières de dépenser de l'argent. Vous pouvez dépenser votre propre argent pour vous même. Quand vous faîtes cela vous faites vraiment attention à ce que vous faîtes. Vous pouvez aussi dépensez votre argent pour quelqu'un d'autre. Par exemple, j'achète un cadeau d'anniversaire pour quelqu'un. Là, je ne suis pas aussi attentif au contenu du cadeau, mais je suis vraiment attentif au prix. Je peux aussi dépenser l'argent de quelqu'un d'autre pour moi. Et si je dépense l'argent de quelqu'un d'autre pour moi, je suis sûr de m'offrir un bon déjeuner. Finalement, je peux aussi dépenser l'argent de quelqu'un d'autre pour un d'autre. Et si je dépense l'argent de quelqu'un d'autre pour un autre, je me fiche du prix, et je me fiche de ce que c'est. Et ça c'est le gouvernement. Et ça c'est environ 40 % de notre PIB.»
Naturellement, si l'on voulait transposer cette phrase en français contemporain on parlerait plus de 60 %.
J'ai traduit naïvement "national incomes" par PIB, je prend tous les avis aux sujets de ce détail dont je ne suis pas sûr.