- "J'ai une mauvaise nouvelle, on va devoir fermer l'usine. On ne va plus avoir besoin de toi.
- D'accord mais vous allez me donner une prime de 30 000 €
- Michel soit raisonnable
- C'est ça où je t'enferme, je viole ta femme et ta fille, je les jette dans la seine avec de la soude et après je fais péter l'usine avec toi dedans."
- "Putain, c'est cool, les marchés repartent, on s'est bien démerdés on a fait une super marge.
- C'est vrai que c'est pas mal.
- Faut que je te dise un truc, j'ai été contacté par des concurrents anglais et l'offre était plutôt intéressante. Je te le dis franchement, s'il n'y a pas d'efforts fait de votre côté, je me barre."
La première bien que quelque peu exagérée (le viol n'a pas encore été évoqué comme pratique acceptable par la CGT, la séquestration la violence et la menace écologique étend déjà appliqué) fait état de pratique criminelle, de menace sur la propriété ou l'intégrité physique d'autrui.
La seconde utilise comme argument de pression la liberté d'association et de rupture d'association des deux partis et me parait à partir de là parfaitement acceptable moralement.
La première a été dénoncée entre deux portes, entre deux colonnes de journal. Il faut le reconnaître ces pratiques sont illégales... On attend toujours d'entendre parler de condamnation... On s'étonne même que des gens n'acceptent pas de retourner bosser tous ensemble joyeusement.
Pour la seconde c'est le sujet de meeting à une échelle internationale pour savoir comment couper court à ces libres négociations qui sont scandaleuses car elles ridiculisent un état interventionniste et peu précautionneux de l'argent qu'il prête.
Notons pas ailleurs, que la situation 2 est beaucoup plus intéressante pour les politiques : il reste quelque chose à interdire... ce n'est pas le cas dans la situation 1.