N'entrons pas dans les théories du/des complots.
Au motif de la sécurité, certains états s'autorisent à infiltrer des groupes pour y favoriser l'extrémisme au prétexte de voir s'il y a là un terreau fertile. Au motif d'un amour sélectif des droits de l'homme, d'autres états les autorise à intervenir au-delà de leur frontière, à armer les uns pour défaire les autres.
Si la seconde déclaration ne fait pas de doute, la première peut-être un peu plus :
- Récemment le FBI a infiltré une mosquée, son informateur s'est fait dénoncé pour son extrémisme.
- Il y a des histoires très dérangeantes qui lient Mohamed Merah aux services secrets français, rien d'affirmé. Toujours au conditionnel, Merah aurait affirmé avoir été impliqué dans des opérations douteuses par un membre des services secrets infiltré.
- Est-ce dur de l'imaginer ? Est-ce que l'état s'en cache ? Je veux dire, quand ça foire ça fait désordre, mais autrement, on ne se l'interdit pas non ?
Sur un plan moins discutable:
- La CIA a soutenu avec ardeur ceux qui sont devenus les talibans (et donc également Al Qaida) quand il s'agissait d'emmerder les russes.
- Il y a deux ans la Syrie était dirigé par un dictateur sanguinaire qu'il fallait renverser. De grands humanistes ont donc financé et armé les rebelles. Les rebelles syriens aujourd'hui sont globalement composés de quatre factions: des salafistes qui passent pour des laïques comparés aux deux autres, un groupe faisant partie d'Al Qaida (les gentils du jour), l'Etat Islamique (ISIS, les méchants cette fois), et les kurdes qui a défaut d'êtres des extrêmistes sont un groupe ethnique. Les Kurdes sont un peu emmerdant, vu que le Kurdistan chevauche la Turquie, ce n'était donc pas les premiers clients d'une aide. Comprendre qu'en gros, les gentils d'hier sont aujourd'hui sans équivoque les hommes pieux qui balancent des homosexuels pour leur apprendre à vivre et violent des femmes pour passer le temps. Le dictateur d'hier a soudain normalisé ses méthodes de guerre, comme par magie, et celle-ci sont passées dans le camps adverse... C'est tellement grossier de lire les mêmes sujets visités par les deux partis à un an d'intervalle que l'on se demande presque comment soudain les journalistes s'arrêtent de parler de l'un pour parler de l'autre. Exemple, chez Assad en mars 2014, à l'ISIS en décembre 2014.
Aujourd'hui la peur est là, on fait passer un message clair, qu'il faut troquer sa liberté contre plus de sécurité.
Question: quelle partie du terrorisme a été créée au nom de la lutte contre le terrorisme / pour la démocratie ?
Que ce soit délibéré ou pas, il y a la question légitime de savoir si l'on n'aurait pas créé ces problèmes qu'il faut impérativement résoudre à coup d'état omnipotent. Ca a déjà été dans l'histoire le moyen d'action de certains fascistes (due genre qui en endorsent le nom), la stratégie de la tension.
autre exemple : l'affaire Umar Farouk Abdulmutallab
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