Cette année le Blog Action Day est consacré à la pauvreté. Sujet qui généralement n'entre pas dans l'esprit des gens à côté du mot libéralisme. On considère souvent que le libéralisme est l'instigateur de pauvreté. Est-ce vrai ?
Le libéralisme n'est pas une idéologie moralisatrice et n'admet pas que l'état n'ai ne serait-ce qu'une notion de la pauvreté. Un gouvernement libéral n'instaurera pas de salaire minimum, d'imposition par tranche ou encore de RMI, de ce point de vue on pourrait croire qu'il ne soutient pas les plus démunis... C'est d'ailleurs vrai. Il laisse ce choix personnel dans les mains des hommes, il laisse la place à une solidarité sincère car volontaire.
Mais d'un autre point de vue, plus large, le libéralisme est foncièrement contre des principes aujourd'hui bien répandus qui entretiennent le sous-développement de certains pays sur le plan mondial.
Le libéralisme s'oppose au principe même du protectionnisme. Le protectionnisme est ce fruit du nationalisme qui veut protéger les entreprises locales, de les mettre en cocon. Les outils employés sont généralement les frais de douanes pour freiner l'import de denrées extérieur et les politiques d'aide pour soutenir les entreprises internes. So what ? Et bien, la Chine qui se développe, c'est aussi le niveau de vie des chinois qui s'élève. Autorisé l'importation depuis l'étranger c'est permettre au tiers-monde de se développer, peut-être même de manière plus efficace en rémunérant le travail plutôt qu'en envoyant des millions d'euros après une poignée de main à un sommet africain.
Le libéralisme propose aussi que le consommateur soit réel décideur pour valider ou non la stratégie des entreprises. Le consommateur approuve le mode de production de ce qu'il achète de manière implicite. En clair si le consommateur est sensible à la lutte contre la pauvreté, s'il veut que le producteur de ses fruits et légumes ait une vie plus décente alors cela devient un argument marketing. C'est l'essence même du commerce équitable, une initiative qui contribue réellement à renforcer de manière durable les conditions de vie des petits producteurs. Je fais remarquer qu'ils ne m'ont même pas payer pour que je dise ça. Faudrait que j'ouvre un blog équitable !
Je pense que considérer les pays sous-développés sous un oeil nouveau, comme une source de croissance pour tous. Une croissance saine à laquelle on s'ouvre en laissant le champs libre aux flux humains, marchands et financiers. Le micro-crédit est un exemple de cette ouverture, quelques gouttes d'innovation pour faire pousser de l'argent là où l'on n'avait vu que du néant.
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